Arguably the greatest sculptor of all time, Donatello (c.1386-1466) was at the vanguard of a revolution in sculptural practice in the early Renaissance. Combining ideas from classical and medieval sculpture to create innovative sculptural forms, Donatello had an unparalleled ability to portray emotions in works intended to inspire spiritual devotion. Pieces such as the penitent St Mary Magdalene and the bronze of David remain deeply affecting to audiences today. Working in marble, bronze, wood, terracotta and stucco, he contributed to major commissions of church and state; was an intimate of the Medici family and their circle in Florence, and highly sought after in other Italian cities.
This book explores Donatello's extraordinary creativity within the vibrant artistic and cultural context of fifteenth-century Italy, surveying his early connection with goldsmiths' work and the collaborative nature of his workshop and processes. It also reflects on Donatello's legacy, reviewing how his sculpture inspired subsequent generations in the later Renaissance and beyond.
Les peintres et doreurs du Garde-Meuble de la Couronne ont participé à la création des plus beaux sièges du xviiie siècle. Leurs livraisons illustrent la diversité et l'excellence des métiers d'art qui ont fait la réputation de Paris à la fin du xviiie siècle. Leur travail apporte finition et éclat au décor des bois après le travail du menuisier et du sculpteur qu'ils mettent en valeur. Sous Louis XVI, Louis-François Chatard en devient le principal fournisseur. Peintre et doreur, il est également parfumeur. Ses confrères peintres et doreurs comme Julliac ou la famille Chaise tiennent également boutique à Paris en tant que marchands et restaurateurs de tableaux.Cet ouvrage nous fait découvrir cette profession et ce savoir-faire, ceux qui l'exercèrent avec excellence, tout en illustrant les mutations des corporations et de l'artisanat à Paris à la veille de la Révolution.
Considéré dès le XVIIe siècle comme le fondateur de l'école française de peinture, Poussin est aujourd'hui célèbre pour ses tableaux austères, où la rigueur des lignes le dispute à la profondeur des sujets. Mais beaucoup ignorent que Poussin fut à son arrivée à Rome en 1624, et même dès avant, un peintre poète conteur de la toute-puissance de l'amour, du bonheur qu'il inspire et des souffrances qu'il inflige. Rares sont les peintres à avoir traduit avec une touche aussi libre et sensuelle et dans des compositions aussi audacieuses l'érotisme des corps, les plaisirs de l'ivresse et l'intensité des désirs. Rares sont ceux à avoir fait du thème de l'amour le fil conducteur de leur oeuvre : Poussin s'y emploie depuis La Mort de Chioné de Lyon, son premier tableau connu, peint vers 1622, jusqu'à sa dernière peinture, l'Apollon amoureux de Daphné du Louvre, ultime méditation sur l'amour à l'heure de la mort.
Au fil de plus d'une cinquantaine d'oeuvres, c'est à ce Poussin méconnu, voire interdit, que cet ouvrage rend hommage.
Peintre d'Histoire, à la belle carrière officielle, Louis Lagrenée (1725-1805) présente plus de 150 tableaux au Salon du Louvre de 1755 à 1789.Soulevant à plusieurs reprises l'enthousiasme de Diderot, sa peinture est appréciée des milieux financiers et aristocratiques, jusqu'à la Cour de Russie. Son succès au Salon de 1763 lui donne accès aux commandes pour les demeures royales. Il participe ensuite au programme d'encouragement de la peinture d'Histoire, organisé par le comte d'Angiviller de 1777 à 1789 (La Mort de la femme de Darius ou Les Deux Veuves d'un officier indien). De ses petits tableaux de cabinet (Vierge à l'Enfant, allégories ou scènes mythologiques) aux grands sujets inspirés de l'histoire ancienne (Annibal ayant trouvé le corps de Marcellus), son style épuré et raffiné au coloris délicat lui vaut le surnom d'Albane français. Les découvertes de ces dernières années (carnets de croquis, dessins préparatoires et réapparition d'oeuvres perdues), qui ont permis de doubler le corpus connu de Lagrenée l'aîné, ainsi différencié de son frère Jean-Jacques (1739-1821), apportent un nouvel éclairage sur son art, jalon précieux dans l'évolution de la peinture française vers le néoclassicisme naissant.
Ce livre présente une synthèse sans précédent sur les arts des communautés chrétiennes du Proche-Orient, de la Mésopotamie à l'Égypte en passant par le Levant (Liban, Palestine, Israël, Jordanie, Syrie et sud de la Turquie). Ces populations ont en commun de remonter aux premières heures du christianisme, d'avoir adopté la langue arabe à partir du IXe-Xe siècle tout en conservant le souvenir de leurs langues initiales (syriaque, grec, copte) dans leur liturgie, d'avoir partagé le statut de dhimmis sous les Arabes comme sous les Ottomans et d'entretenir avec l'Occident des liens étroits faisant d'elles des passeurs entre Orient et Occident. Dans un Moyen-Orient malmené depuis des décennies par une instabilité chronique et des guerres, elles connaissent toutes un déclin démographique dû à l'exil, faisant craindre leur disparition du sol même qui les a vues naître. Leur richesse culturelle et artistique est à l'image de leur ancienneté, de leur vitalité à travers les âges et de leur place au sein de mondes soumis à des influences variées.
Cette étude passionnante, étayée des dernières recherches, établit un panorama le plus exhaustif possible à partir des oeuvres conservées aussi bien dans les musées, dans les communautés et les collections particulières, que des mises au jour archéologiques et des restaurations sur site.
Ainsi s'éclaire la pluralité et la richesse d'un phénomène artistique - architecture, fresque, mosaïque, boiserie, orfèvrerie, enluminure, peinture d'icône, textile... - à travers de vastes territoires et ses évolutions au fil d'une histoire mouvementée. Cette approche résolument patrimoniale servie par une illustration abondante se démarque d'une vision purement socio-historique pour offrir un décloisonnement géographique ou communautaire à même de révéler la dimension civilisationnelle de la culture chrétienne du Proche-Orient, de l'Euphrate jusqu'au Nil.
La Fondation Custodia met en lumière son propre fonds en proposant un florilège de ses dessins français du XIXe siècle à l'automne 2022. L'exposition Dessins français du XIXe siècle de la Fondation Custodia présente des oeuvres d'artistes majeurs de l'art français (Ingres, Delacroix, Corot, Rosa Bonheur) et remet à l'honneur des talents célèbres en leur temps, injustement oubliés de nos jours (Achille Benouville, Eugène Buttura, Lionel Le Couteux) ou totalement méconnus (Caroline Defontenay, Charles Eustache).
Les feuilles sont dévoilées ici suivant un fil chronologique qui souligne tour à tour diverses thématiques : l'observation naturelle au début du siècle (Michel Mandevare, Jean Antoine Constantin), la variété des techniques, le sentiment romantique, le réalisme du milieu parisien (Auguste Péquénot, Gabriel Prieur), la fraîcheur de coloris des aquarellistes (Paul Huet, Henri Harpignies), l'inventivité et la poésie des artistes du milieu du siècle (Gavarni, Gustave Doré) et les impressions lyriques des plus modernes (Pierre Prins, Auguste Cabuzel). Ce survol du siècle est ponctué de focus sur des artistes dont la Fondation conserve un ensemble important, tels que François Marius Granet, Eugène Isabey ou encore les frères Flandrin.
Le catalogue comprend près de 150 oeuvres, choisies parmi les quelque 1800 feuilles du fonds XIXe de la Fondation Custodia (carnets d'esquisses compris), qui rendent compte de la grande qualité de cette collection, éclectique et cohérente, héritière des goûts de son créateur.
Presenting for the first time the Alexis Gregory Gift to The Frick Collection, this exquisite publication provides illuminating insights into Gregory's magnificently eclectic collection, cataloging his fine and decorative works of art in detail. Twenty-eight works of art bequeathed to the Frick by Alexis Gregory range from Limoges enamels to Saint-Porchaire ware to pastels by the Venetian painter Rosalba Carriera. This remarkable gift has introduced new types of objects to the Frick: works in ivory and rhinoceros horn are the first of their kind to be held in the collection. Gregory's gift includes fifteen Limoges enamels, one of them produced in the workshop of Suzanne de Court, the only woman known to have led an enamel workshop in Limoges. Also part of the gift are a gilt-bronze sculpture, an ivory hilt, a pomander, ewers, saltcellars, and two clocks. Many of Gregory's objects came from such prestigious owners as the French royal collections and the Rothschilds. Included in the publication are commentaries on each gift. This lavishly illustrated publication accompanies an exhibition that will be on view at The Frick Collection February 16 through May 14, 2023.
Riche de douze mille dessins et de cinquante mille estampes, le cabinet d'arts graphiques des musées d'Orléans est l'un des mieux dotés de France. Son histoire se confond avec celle de la passion de quelques hommes visionnaires - Desfriches, Bizemont, Marcille, Fourché - qui ont eu à coeur de conserver les traces les plus fragiles, mais aussi les plus significatives, du premier de tous les arts. Projection fulgurante d'une idée, recherche parfois hésitante ou mise au propre appliquée d'un projet, le dessin préside en effet à toutes les formes d'expression artistique.
Après avoir reçu les musées de Montauban, d'Angers et de Besançon, le musée du Domaine départemental de Sceaux accueille le musée des Beaux-Arts d'Orléans pour en exposer un florilège de près de deux cents feuilles réalisées entre la fin du XVIe siècle et la première moitié du XXe. Dans la diversité des techniques et des manières se révèle avec force la permanence d'une quête dont Vouet, Watteau, Boucher, Fragonard, David, Géricault, Ingres ou Picasso furent, parmi beaucoup d'autres, les héros.
Peintre courtisan, peintre des corps, peintre de l'insolence, peintre du regard...
Arrivé à Rome à la fin du xvie siècle, Caravage se fait tout de suite remarquer, subjuguant par ses figures de musiciens ou de tricheurs, et bientôt par ses images sacrées qui sidèrent par leurs mises en scène renversantes et l'efficacité de leur clair obscur. En une vingtaine d'années, il bouleverse les codes, impose ses visions profanes et religieuses et devient l'artiste le plus connu et le mieux payé de son temps.
Et si sa réputation de mauvais garçon de la peinture baroque, voyou et irascible, qui est encore la sienne, n'était qu'une légende, nous empêchant d'appréhender la force créatrice et novatrice qui réside en ses oeuvres ?
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de l'art de Caravage : accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction générale et des commentaires détaillés, il contient un livre «en accordéon» tout en images, qui déploie près d'une cinquantaine d'oeuvres, tableaux de chevalet et compositions monumentales, dont les gros plans révèlent et magnifient la puissance dramatique.
Voici une histoire inédite, mettant en scène les différents théâtres de la vie du prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), entre Paris, Milan et Munich, à une époque où les équilibres européens sont bouleversés par l'ascension de Napoléon, puis par sa chute. Une histoire princière, illustrée par les oeuvres d'artistes célèbres comme Gros, Gérard, Isabey, Appiani, Comolli, Stieler, ainsi que par les objets montrant le décor et l'ameublement fastueux du cadre de vie du prince, témoignant de ses goûts personnels dans les domaines des arts et des sciences.