Cet ouvrage, soutenu par les Archives Scanavino de Milan, est consacré à la production céramique d'Emilio Scanavino, cent ans après la naissance de l'artiste. Scanavino - l'un des protagonistes de la génération dite informelle et du mouvement spatialiste qui ont émergé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale - a consacré plus de trente ans à élaborer, à travers une réflexion sur le signe, un alphabet et un langage nouveaux. Ce volume présente soixante oeuvres, dont des objets en terre cuite émaillée, en majolique et en métal, réalisées entre le début des années 1950 et la fin des années 1960. Il offre ainsi l'occasion de réfléchir au rapport de l'artiste avec la céramique polychrome et d'approfondir les problèmes formels qu'elle pose.
Accompagné d'un texte critique du directeur de la publication, le volume est complété par un appareil biographique.
Le livre rassemble une vaste documentation sur les multiples facettes de la pratique, de la recherche et des voyages de Grisi, en se concentrant sur les années 1960-1970, avec des essais inédits du directeur artistique du Muzeum Susch, Krzysztof Kosciuczuk, du critique et commissaire italien Marco Scotini, de l'historienne de l'art française Valérie Da Costa, de l'écrivain et critique Martin Herbert, et de Giuliana Bruno, professeur d'études visuelles et environnementales à l'université de Harvard. Il comprend également la réédition d'un entretien fondamental avec Laura Grisi réalisé par Germano Celant en 1990.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Muzeum Susch en 2021 et au MAMCO, Genève, en 2022.
Le livre Politiques de la Végétation. Pratiques artistiques, stratégies communautaires, agroécologie sous la direction de Marco Scotini veut constituer une généalogie et un ensemble d'expériences « de pionnier » sur la rencontre de pratiques artistiques, activisme et production de l'espace : des rapports entre l'agriculture et les mouvements populaires à la construction de communautés urbaines et rurales, jusque au rôle joué à l'intérieur des politiques coloniales. Artistes, activistes et théoriciens se confrontent sur les pratiques esthétiques et politiques en jeu, sur les rapports et l'usage poli- tique de ce qui d'habitude nous le pensons appartient au champ de la « nature » et de la biologie, exactement au moment de l'af- firmation du capitalisme financière et de la soi-disant green economy. Qu'est ce que la politique de la végétation ? Les processus de transformation, comme par exemple le colonialisme, ont changé les sociétés humaines mais au même temps les pratiques agricoles, les communautés, les forme du végétal et du vivant. Dans la plupart de cas tout cela a comporté un mouvement de soustractions d'espaces collectifs et de partage. Aujourd'hui on parle d'agri- culture urbaine, le Grand Prix de l'Urbanisme à Frédéric Bonnet (architecte-urbaniste) souligne l'urgence de prendre en compte des actions qui peuvent mettre en valeur une critique de l'urbanisation accélérée par des pratiques capable de recons- truire une politique de l'en-commun en ville à partir de nouvelle formes d'agriculture et de citoyenneté.
Ce catalogue revient sur les années 1970 en tant que moment clé de l'histoire de l'art italien du XXe siècle, au cours duquel la diffusion de la pensée féministe permet une nouvelle prise de conscience qui encourage de nombreuses femmes artistes, commissaires d'exposition et historiennes de l'art à repenser leur rôle dans la société, la vie et l'art. A partir d'une date symbolique, 1978, année où Mirella Bentivoglio présente plus de 80 artistes femmes pour l'exposition Materializzazione del linguaggio à l'occasion de la 38e Biennale de Venise, le catalogue propose une relecture de la décennie en soulignant le lien étroit entre pratique artistique et féminisme. Les histoires et les oeuvres des figures féminines de cette époque témoignent de l'émergence dans l'histoire d'un sujet nouveau et inattendu qui, interrompant le « monologue de la culture patriarcale », parvient enfin à se manifester.
Oeuvres de Marina Abramovic, Carla Accardi, Paola Agosti, Annalisa Alloatti, Mathelda Balatresi, Liliana Barchiesi, Mirella Bentivoglio, Valentina Berardinone, Cathy Berberian, Renate Bertlmann, Tomaso Binga, Irma Blank, Diane Bond, Alberti Bundi, Marcella Campagnano, Françoise Canal, Lisetta Carmi, Ela Caroli, Antonietta Casiello, Paula Claire, Mercedes Cuman, Dadamaino, Betty Danon, Hanne Darboven, Agnese De Donato, Agnes Denes, Chiara Diamantini, Neide Dias De Sá, Lia Drei, Anna Esposito, Amelia Etlinger, Maria Ferrero Gussago, Giosetta Fioroni, Simone Forti, Milli Gandini, Rimma Gerlovina, Natal'ja Sergeevna Goncarová, Nicole Gravier, Alberto Grifi, Pat Grimshaw, Bohumila Grögerová, Elisabetta Gut, Micheline Hachette, Ana Hatherly, Rebecca Horn, Sanja Ivekovic, Joan Jonas, Annalies Klophaus, Janina Kraupe, Ketty La Rocca, Katalin Ladik, Maria Lai, Liliana Landi, Sveva Lanza, Paola Levi Montalcini, Natalia Ll, Lucia Marcucci, Paola Mattioli, Libera Mazzoleni, Gisella Meo, Marisa Merz, Annabella Miscuglio, Verita Monselles, Adriana Monti, Aurelia Munõz, Giulia Niccolai, Anna Oberto, Stephanie Oursler, Anésia Pacheco E Chaves, Anna Paci, Rosa Panaro, Gina Pane, Clemen Parrocchetti, Jennifer Pike Cobbing, Marguerite Pinney, Bogdanka Poznanovic, Betty Radin, Carol Rama, Regina (CASSOLO Bracchi), Cloti Ricciardi, Giovanna Sandri, Suzanne Santoro, Mimma Sardella, Bruna Sarno, Mira Schendel, Carolee Schneemann, Greta Schödl, Eleanor Schott, Mariuccia Secol, Berty Skuber, Mary Ellen Solt, Wendy Stone, Chima Sunada, Salette Tavares, Biljana Tomic, Anna Trapani, Silvia Truppi, Valie Export, Patrizia Vicinelli, Jacqueline Vodoz, Gisela Von Frankenberg, Simona Weller, Francis Widmer, Francesca Woodman.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au FM Centre for Contemporary Art, Milan, du 4 avril au 26 mai 2019.
Accompagnant la première exposition rétrospective de Bert Theis au Mudam Luxembourg, cette monographie offre un aperçu de l'ensemble d'une production artistique à la fois poétique et engagée, conceptuelle et sensible, animée par une réflexion sur le rôle que peut jouer l'art dans la société.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Mudam Luxembourg - Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean en 2019.
La Fondazione Emilio Scanavino a été fondée
à Milan après 25 ans d'intenses recherches,
de collecte et d'archivage de l'oeuvre
d'Emilio Scanavino, menées avec rigueur par
l'Associazione Amici dell'Archivio Scanavino
dans le but de poursuivre le travail historique, la
conservation et la valorisation de l'héritage de
l'artiste.
L'ouvrage retrace un moment fondamental de
l'histoire de l'art et du design, la participation
de Scanavino et d'autres artistes importants
de l'époque à la 10e Triennale de Milan en
1954, en accordant une attention particulière
à la section des céramiques, une occasion
importante de dialogue entre l'art et le design
industriel.
La publication est enrichie par les contributions
des deux commissaires Michel Gautier et
Marco Scotini ainsi que de Luca Bochicchio,
Lisa Hockermeyer et Stefano Setti - qui
approfondissent le contexte historique,
artistique et théorique de la Triennale de 1954
et le rôle crucial d'Emilio Scanavino à l'époque.
Nouv.
