Qu'est-ce qu'une " langue maternelle " ? Pour un jeune, pris entre les systèmes de valeurs contradictoires de la famille et de l'école, quels sont les enjeux : " Qui suis-je " et quelles perspectives ? Pour contribuer à répondre à ces questions, l'auteur convoque les résultats d'une recherche menée sur le terrain parmi des populations de jeunes maghrébins scolarisés en France.
Entre représentations et opinions, images et identité, langue et apprentissage, position sociale et personnalité, l'auteur éclaire les incidences positives de la valorisation de la langue originelle dès que l'école s'ouvre à la diversité. Il questionne aussi de manière nouvelle la signification symbolique de toute origine, spécialement lors de l'immersion dans un système étranger. Destiné à un large public, ce livre concerne les enseignants, les travailleurs sociaux, les étudiants en sciences humaines et sociales, et tous ceux qui s'intéressent aux questions interculturelles.
"Le shiNdzuani (Anjouan) est, par le nombre de ses locuteurs, le deuxième parler de la langue comorienne (shiKomori). C'est aussi celui qui présente la morphologie la plus simple. Il est très proche du shiMaore (parler de Mayotte) et parfaitement compris à Mohéli. - Dans la perspective de l'introduction de la langue comorienne dans le système éducatif, cet ouvrage se propose de donner les éléments essentiels de la morphosyntaxe de ce parler, pour servir de base à des manuels scolaires et de vulgarisation."
Ce recueil comprend neuf nouvelles soudanaises traduites de l'arabe. Découvrez des textes d'auteurs confirmés ou de jeunes auteurs prometteurs, illustrant la variété de styles et la richesse de la création littéraire soudanaise.
"Miloud Gharrafi offre la première traduction en français de Regret en bas de la toile de Mohamed Ahmed Bennis. Cette poésie ne saurait se contenter de la métaphore du détail et de l'objet... Elle rassemble des toiles et les mobilise pour produire des scènes vivantes où se côtoient réel et surréel."
Ce travail est consacré au développement de nouveaux systèmes catalytiques mettant en oeuvre les complexes du ruthénium (II) polypyridiniques. L'activité catalytique a été examinée dans des réactions d'oxydation de grande importance industrielle : l'époxydation des oléfines, l'oxydation de l'eau en dioxygène. Nous avons mis au point la synthèse de nouvelles familles de complexes du ruthénium, [RuII(T)(D)X]n+ (X = Cl- ou H2O; n = 0 ou 1 ou 2), contenant des ligands tridentates (T) et bidentates (D) de nature géométrique et électronique différente. Les complexes obtenus ont été caractérisés par les techniques spectroscopiques DRX, RMN 1D et 2D, UV-visible, spectrométrie de masse et l'analyse élémentaire. Les propriétés redox ont été étudiées par la VC et la DPV. La réactivité des aquocomplexes a été évaluée dans l'époxydation des oléfines.Les tests d'oxydation de l'eau en dioxygène par les aquocomplexes sont encourageants; en particulier, les complexes contenant des ligands neutres comme pypz-Me. Le dernier volet de cette étude concerne l'immobilisation de certains catalyseurs homogènes dans les liquides ioniques ou sur les électrodes modifiées.
La rencontre de deux poètes de pays différents, c'est le début d'une relation, d'une amitié mais la rencontre entre poètes algérien et marocain, ce sont juste des retrouvailles de famille.
Et dans une famille, on s'aime d'abord, puis on discute, ensuite on se chamaille, on se brouille et on se retrouve après avoir longtemps pleuré puis pardonné.
C'est comme une « Sirat erahim » (le chemin de la miséricorde) entre nous, ce chemin débute dans notre relation.
En réalité, là où la diplomatie a failli, nous les poètes avons maintenu la relation, et aujourd'hui l'idée de faire cet ouvrage se veut comme une élévation de conscience et rappeler que peu de chose nous sépare pour ainsi dire : Rien ! De toutes façons notre détermination et notre générosité séculaire ne permettront à quiconque d'entamer une once de notre fraternité même si nos idées sont différentes sur tout.
La poésie, outre son aspect magique des mots, enjambe allègrement les frontières, donne du sens à la vie et au futur et souvent panse les maux nés de la tentative d'annihilation ou de soumission à quelque potentat, de la condition humaine.
« Les paroles s'en vont et les écrits restent ». Cet ouvrage se veut comme un témoignage qu'Ahmed et moi présenteront le jour du jugement dernier quand Allah nous posera la question : « Qu'avez-vous fait pour rapprocher les hommes ? Avez-vous combattu ceux qui ont semé la discorde, si oui, comment ? » Tel était notre but : que la sagesse prédomine !
Aucun texte n'est signé pour vous démontrer qu'il vous sera difficile de faire une dichotomie entre le Marocain et l'Algérien.
Les textes sont imbriqués au hasard et à l'humeur du jour comme peuvent être deux mains en accolade, les doigts entrelacés.
La dernière mue est un recueil de poème écrit par Mohamed Ahmed Abdallah, poète Djiboutien. À la fois scientifique et féru de littérature, il peint et dépeint des paysages envoutants, il marque par sa plume les grandes personnalités qui font partie de l'histoire de Djibouti. Amoureux indéniable de sa terre natale, ce recueil est une immersion profonde dans les paysages Djiboutiens qu'il chérit dans un registre soutenu et sur des rimes lancinantes.
Ces poèmes soigneusement écrits chantent les merveilles de son pays, le poète vous promène à travers sa plume bucolique dans une infusion de culture et de beau paysage.
"Stimuler l'éveil de l'enfant à travers les images, tout en apprenant aux grands enfants l'alphabet et l'orthographe correcte du comorien."
"Stimuler l'éveil de l'enfant à travers les images, tout en apprenant aux grands enfants l'alphabet et l'orthographe correcte du comorien."
Fruit de plusieurs années de méditations sur l'Homme, les poèmes du recueil Ombre du silence mettent en relief nos colères, nos misères et nos douleurs. Grâce au pouvoir thérapeutique des mots, le poète fait surgir l'amour, la joie et l'espérance et invite le lecteur à contempler la dualité de l'être.
« La poésie est un miroir thérapeutique qui nous procure les médicaments indispensables à la quiétude de l'Univers. La langue traduit ce que le coeur souhaite révéler, et même si les mots manquent, les gestes complètent l'expression. » C'est ainsi que, par sa plume, Abba Ahmed Mohamed a tout exploré pour faire remonter en surface ce que, voilà des éternités, le monde rumine en silence.
Ce livre est réalisé suite à l'idée d'honorer notre poète national, Mohamed Sghaier Ouled Ahmed. Le projet était de choisir un certain nombre de ses poèmes et de les accompagner de traductions arabes et françaises ; mais l'idée s'est rapidement développée grâce au déversement de contributions émanant de traducteurs, peintres, calligraphes et artistes. Certains donnent de nouvelles formes aux sens, d'autres leurs ajoutent des couleurs et des tons des plus variés, pour que naissent ces pages que nous mettons entre les mains du lecteur, exprimant ainsi l'étendue de l'amour que porte ce poète pour son pays et celui dont son pays le lui rend si bien.
La poésie ne se limite pas à composer des vers, elle va au-delà de ce que pense l'imaginaire collectif. Dans Le parfum du chagrin , l'auteur nous dévoile sa pensée sur les lendemains de l'Humanité. Cet ouvrage est son deuxième recueil de poèmes.
Résistant et homme politique, Mohamed Lamin Ahmed s'est aussi voulu écrivain pour rendre hommage aux martyrs sahraouis, aux militants et aux combattants, qui ont tout donné pour la libération de leur pays. Histoires héroïques portées par la témoignage d'un homme qui a lui aussi participé à cette lutte depuis cinquante ans, notamment en tant que membre fondateur du Polisario.
Cet ouvrage retrace, dans une première partie, les principales étapes de l'évolution économique et politique du continent africain, des indépendances à la naissance de l'Union Africaine en 2002. Puis il s'attache à l'Union Africaine et à son projet de développement et d'intégration, le NEPAD, qui paraît différent des plans qui l'ont précédé, parce qu'il fixe des priorités économiques à atteindre et promet de redynamiser les communautés économiques régionales.
Conte populaire de Mauritanie relatant les circonstances de l'ascension d'un esclave qui grâce une sens élevé de la fidélité et à la persévérance doublée d'une intelligence raisonnée parvient à se métamorphoser en un sultan.