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Le roman de toutes les femmes de mineurs, polonaises ou françaises. Hiver 1922. Maria Duszenka, vingt ans, débarque avec son bébé en gare de Montceau-les-Mines dans le flot d'immigrants polonais embauchés par les Houillères. Accueillie dans l'humble logement de son oncle, elle revit. Bien que fille-mère, elle trouve un emploi de trieuse de charbon. La vie l'emmènera chez les métallos du Creusot, entre les tumultes de la guerre et les grandes grèves du Charbon et du Fer.
Le nougat de la petite confiserie artisanale Audranne commence à se faire une réputation lorsque Pierre, le chef de famille, pour contestation au retour au pouvoir de Louis-Napoléon, est arrêté et meurt en détention. Julie, aidée de son fils Adrien, qui a hérité du tour de main de son père, reprend la direction de l'entreprise familiale qui va connaître une ampleur inattendue au cours des soixante-dix années suivantes, malgré de terribles déchirements familiaux...
A travers l histoire d amour de Zetta et Luigi, orphelins que la guerre a jetés dans les ruelles populeuses d un Naples en ruine, c est le destin croisé de deux familles italiennes bouleversées par le fascisme qui se dénoue. Septembre 1950, Naples se relève difficilement de ses années noires ; ses palais décrépis et ses immenses souterrains grouillent encore d un petit peuple qui vit dans le plus complet dénuement. Parmi eux, la Battista, réfugiée dans une baraque sur le port, tente d élever seule sa petite-fille, la Zetta. Mais cette gamine n en fait qu à sa tête. Elle passe ses journées à traîner, indifférente aux rumeurs qui font d elle la Sirena, la fille de la sirène, qui porte le mauvais il. Elle fréquenterait même O Lupo, alias Luigi Marelli, « ce sauvage que tout le monde appelait le Loup parce qu il était insaisissable, que sa tanière était introuvable et qu on lui attribuait toutes les rapines revenues aux oreilles de la police ». Elle ne soupçonne même pas la vérité sur son identité que la Battista lui cache obstinément ni que sa destinée et celle de Luigi sont étroitement liées. Après Les Larmes des Polonaises, avec un art d écrire que confirme cette deuxième saga, Amicie d Arces nous offre ici un tissage dense et coloré, où se chevauchent les époques (près d un demi-siècle avant, pendant et après la guerre), les destins tumultueux de personnages irrésistiblement attachants, et les palpitations bruyantes d une ville qui se débat, vivante et sensuelle dans la tragédie, fi ère de ses beautés, même en ruine. Elle nous plonge dans le c ur d une ville aux multiples visages, de la bourgeoisie flamboyante des années 1920 aux enfants livrés à eux-mêmes après la guerre, en passant par les bandits en tout genre sur lesquels règne dans l ombre la mafia toute puissante. Habilement mené, ce récit brûlant de suspense dévoile peu à peu ses mystères et démêle les fils enchevêtrés reliant les héros de plusieurs histoires qui n en sont finalement qu une. Spectaculaire et dépaysant, comme un grand moment de cinéma !
Herta Marelli est retrouvée morte près de l'étang de son château bourguignon, à Lierre. Son fils Cyrille témoigne d'une noyade mais sa version ne convainc pas complètement. Malmené par celle qu'on croyait sa mère, Cyrille est un jeune homme solitaire et peu sûr de lui. Pourtant, craignant d'être accusé, il se confie à son amie Béatrice, qui décide de l'aider à éclaircir son passé.
Bousculé par d'anciens amants d'Herta qui réclament l'héritage et par des journalistes qui veulent s'emparer de l'affaire, Béatrice parvient tout de même à reconstruire l'histoire de Cyrille et de sa famille...