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Comment manger pour rester en bonne santé ? Aujourd'hui, on a l'impression qu'il faut être médecin ou docteur ès sciences pour répondre à cette question ! Pourtant « bien manger » ne devrait pas être un casse-tête.
La principale coupable de la confusion qui règne aujourd'hui c'est la science de la nutrition ! En réduisant la qualité d'un aliment à celle de ses constituants - protéines, glucides, graisses, ?bres ou vitamines -, les nutritionnistes ont oublié l'essentiel : ce n'est pas ce que contient l'aliment qui importe le plus, mais les transformations qu'on lui a fait subir.
Nous raffinons, transformons à outrance nos aliments, et nous passons ensuite notre temps à essayer de corriger les dégâts occasionnés : on ajoute des ?bres et des vitamines aux céréales après les avoir ôtées ! C'est la prime à l'industrie des aliments ultra-transformés. Les consommateurs en paient le prix sous la forme de maladies chroniques.
Ce livre salutaire dissipe la confusion. Il oppose au réductionnisme qui conduit à la malbouffe, une approche authentiquement holistique : un bon aliment est un aliment peu dénaturé. Les recommandations nutritionnelles qui en découlent - comme la règle des 3V proposée par l'auteur - sont simples à comprendre et à appliquer par tous : grand public, diététiciens, médecins, mais aussi producteurs et industriels.
Ce livre est en soi le manifeste brillant de la nouvelle nutrition, la seule à même de garantir à tous une alimentation saine, durable et éthique. Bien manger est si simple.
Et si les conseils nutritionnels avaient tout faux ? Une fois ce sont les graisses qu'il faut éviter. Une autre fois les sucres. On colle des pastilles vertes, orange, rouges sur des emballages selon des critères surannés. Pendant ce temps, obésité, diabète et cancers progressent.
Selon Anthony Fardet, les vrais coupables ce sont les aliments ultra transformés qui ont envahi nos supermarchés depuis les années 1980 - ils représentent jusqu'à 80 % des produits vendus en grandes surfaces !
Ces aliments sont conçus au sein des centres de recherche et développement de Big Food. Objectif : fabriquer à bas prix des produits qui ressemblent à des aliments, qui ont le goût d'aliments... mais qui n'ont plus rien d'un aliment.
L'ultra transformation déstructure l'aliment d'origine et lui fait perdre ses vertus santé. Elle nécessite aussi l'ajout d'une kyrielle d'additifs et d'agents « cosmétiques » suspects. Ces faux aliments, écrit Anthony Fardet, sont la première cause de mortalité.
Il est urgent de revenir aux fondamentaux. D'abord en sachant identifier un aliment ultra transformé et le livre en donne les caractéristiques, exemples à l'appui.
Ensuite en mangeant vrai. Pour y parvenir, l'auteur révèle les 3 règles d'or d'une alimentation saine et holistique. Celle-ci favorise aussi une agriculture éthique et durable.
En suivant les conseils de ce livre nous pouvons tous gagner au moins 10 ans d'espérance de vie en bonne santé.
Des avancées scientifiques récentes en nutrition et en sciences des aliments nous permettent de regarder autrement notre alimentation. L'aliment n'est plus considéré seulement comme la somme de ses constituants mais comme une structure physique complexe qui influence le devenir digestif des nutriments, leurs effets métaboliques etin fine leurs effets sur la santé à long terme. Par exemple, à composition strictement identique, un pain et des pâtes alimentaires à base de blé dur ont des effets nutritionnels très différents, le premier étant un sucre rapide et le second un sucre lent avec les conséquences métaboliques importantes que l'on connaît au niveau notamment de la régulation de la glycémie. On pourrait ainsi multiplier les exemples.
Cet ouvrage présente un état de l'art sur l'influence des caractéristiques physiques et physicochimiques de la matrice alimentaire sur son devenir digestif et métabolique. Les auteurs y analysent les effets sur la santé des nutriments en considérant à la fois les macronutriments, les micronutriments et les fibres. Il ne s'agit plus de d'envisager la nutrition selon une seule perspective quantitative mais aussi selon une perspective qualitative impliquant des notions d'interaction des nutriments dans la matrice, de bioaccessibilité enzymatique et de biodisponibilité digestive.
L'originalité de l'ouvrage est de suggérer de nouvelles perspectives de recherche en science des aliments via l'ingénierie reverse, à savoir partir des effets santé recherchés pour remonter à la formulation et au procédé de transformation de l'aliment.
À l'interface de la science des aliments et de la nutrition humaine, l'ouvrage s'adresse aux chercheurs et enseignants-chercheurs, aux étudiants et aux scientifiques de l'industrie agroalimentaire. Il pourra aussi intéresser le milieu médical, comme les nutritionnistes, les cliniciens et les diététiciens.