Aymeric Caron
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Ils ne votent pas, mais ont des droits.
À nous de les gagner pour eux.
Abolition : suppression d'une coutume, d'une situation.
Abolition des privilèges, abolition de l'esclavage, abolition de la peine de mort.
Les abolitions sont des marches vers plus d'humanité.
Une nouvelle abolition s'impose pour poursuivre le chemin. Elle concerne une pratique déjà interdite en France mais qui se déroule pourtant dans certaines régions en raison d'une exception inscrite dans la loi : la corrida.
Cette barbarie publique, où l'on torture et tue sous les applaudissements, n'a plus sa place dans notre société. Elle est d'ailleurs massivement rejetée par l'opinion. Il est du devoir des représentants de la nation d'y mettre un terme et d'ouvrir la voie à une nouvelle page de l'histoire des droits des animaux en France.
Mais il ne faudra pas s'arrêter là. D'autres sujets attendent les législateurs : réforme de la chasse, de l'expérimentation animale, de l'abattage rituel, de l'élevage... Les animaux ont besoin que nous les protégions de nous-mêmes : leurs droits sont nos devoirs.
Ce texte bref est un cri aux consciences pour que commence enfin la révolution animale. -
Tandis qu'Homo sapiens a entrepris de détruire tout ce qui vit sur cette planète, la défense du vivant s'impose en ce début de XXIe siècle comme la priorité politique et philosophique absolue. Mais pour respecter le vivant, il faut d'abord le comprendre.
Comment classer les différentes formes de vie? Pourquoi la conscience existe-t-elle? Les plantes éprouvent-elles la souffrance? Et les poissons? Qui sont les viandales? Les bouchers sont-ils des assassins? Pourquoi faut-il parler de génocide animal? Existe-t-il des formes de vie que l'on peut combattre ou sacrifier? Pourquoi la nature bonne est-elle une illusion? Qu'est-ce que l'existence pour un humain? Comment s'assurer d'avoir été vivant avant de mourir? Notre court passage sur cette planète peut-il avoir un sens?
En convoquant la biologie et la philosophie, Vivant retrace l'histoire de la vie sur Terre, depuis les premières bactéries apparues il y a près de 4 milliards d'années jusqu'à l'émergence de l'intelligence artificielle. En prolongeant une prophétie de Darwin, ce livre annonce la naissance d'une nouvelle espèce humaine qui remplacera la nôtre : Homo ethicus, l'homme moral. Ce sera lui, ou la fin de l'humanité.
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«Ceci n'est pas un livre.C'est un voyage au centre d'une terre nouvelle, ce sont des pas sur une route à inventer, c'est un rêve pour affronter la réalité.»
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Achille est blessé en manifestant à Cherbourg contre le nucléaire. Aurore veut partir en Malaisie au secours des boat people. Jérôme rencontre l'ayatollah Khomeini à Neauphle-le-Château avant son retour triomphal en Iran. Abram tente de sauver les oiseaux englués dans le pétrole de l'Amoco Cadiz à Portsall. Sélène embarque pour la Norvège afin de se confronter à des chasseurs de phoques.
En 2054, depuis la Nouvelle-Zélande, alors que la mort la menace, Auriline décide de se replonger dans l'histoire de sa famille. Sa mémoire remonte jusqu'à l'arrivée en France de son grand-père, après la Seconde Guerre mondiale.
En repêchant des morceaux de vie éloignés dans l'espace et le temps, elle compose le tableau d'une nature humaine prédatrice et autodestructrice. Elle dresse aussi le portrait de résistants qui tentent, jusqu'au bout, d'empêcher la catastrophe s'écrivant sous nos yeux. En vain ?
Nous mourrons de nous être tant haïs, premier roman d'Aymeric Caron, engagé contre le déclin écologique et politique de notre espèce, entremêle l'histoire et la fiction pour, brillamment, mettre en lumière l'urgence de la conversion écologique universelle.
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Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants - 60 milliards d´animaux chaque année - pour nous en nourrir. Épuisement des sols, utilisation abusive des ressources en eau, pollution des nappes phréatiques, réchauffement climatique, manque de surfaces agricoles : ce rythme est intenable. Et il le sera d´autant plus lorsque nous serons 9 ou 10 milliards en 2050, et peut-être 15 milliards en 2100. Nous allons donc cesser de manger de la viande parce que notre planète nous l´ordonne, mais pas seulement pour cette raison. Le passage à un régime végétarien va faire partie d´une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux sont des êtres qui souffrent, ressentent des émotions et ont une vie sociale. Et c´est là que la philosophie prend le relais. Depuis une trentaine d´années, l´éthique animale nous invite à reconsidérer totalement nos devoirs moraux vis-à-vis des autres animaux, auxquels nous sommes tenus d´accorder des droits. Mais, pourrait-on répliquer, ne faisons-nous pas partie d´un système alimentaire où il est normal de manger et d´être mangé ? Non. Nous ne faisons partie d´aucun système, si ce n´est celui que nous mettons en place grâce à ce que la Nature nous a offert en cadeau et dont nous nous servons parfois à mauvais escient : la conscience. Plus se réduit la frontière entre l´homme et les autres espèces, plus se rapproche l´heure où la viande aura disparu.
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La revanche de la nature ; 27 leçons pour le monde d'après
Aymeric Caron
- Albin Michel
- 17 Juin 2020
- 9782226455116
La crise sanitaire dans sa phase critique est pour l'essentiel derrière nous. La crise économique devrait être enrayée, grâce à des aides massives aux entreprises. Le risque serait de passer à côté du plus important : la crise écologique sans précédent que rappelle cet épisode, et l'urgence absolue à y répondre, avant qu'une catastrophe bien plus grave ne s'abatte.
Car cette épidémie a vu le jour en raison de notre manière de (mal)traiter les animaux que l'on mange et de détruire leurs écosystèmes. Les origines des précédentes pandémies étaient similaires. C'est pourquoi on peut parler de revanche de la nature. Et si nous n'écoutons pas maintenant ce nouvel avertissement, nous n'écouterons jamais. Au-delà, c'est la façon dont nous usons et abusons des ressources de notre planète qui devient insupportable.
Rédigé sous la forme d'un journal mêlant anecdotes personnelles, récit critique de l'actualité, Aymeric Caron évoque des propositions pour le monde d'après. Il tire de cette expérience unique 28 leçons de vie qu'il nous propose de mettre en pratique... dès demain.
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il a été grand reporter à Canal + et intervieweur dans l'émission « On n'est pas couché ». Il est l'auteur de No steak, Antispéciste et Utopia XXI.
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Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires.
Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes.
L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.
Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant.
Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.
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Incorrect ; pire que la gauche bobo, la droite bobards
Aymeric Caron
- Fayard
- 16 Avril 2014
- 9782213678900
Les réacs, néoconservateurs et autres fachos sont aujourd'hui en position de force en France. On les voit et on les entend partout, et leurs idées dominent désormais le débat. Comment cette emprise idéologique est-elle possible ? Quelle est la responsabilité de la classe politique et des médias ? Et surtout, leurs arguments sont-ils valides ? Dans ce livre, le journaliste Aymeric Caron fait tomber les masques et révèle les impostures sur lesquelles s'appuient les maîtres à penser faux. Il démontre comme les radios, télévisions et journaux se font complices d'une manipulation dont les Français n'ont pas conscience. Il s'attaque aux porte-parole de ce charlatanisme qui squatte les micros. Pendant un an, il a disséqué tous les arguments véhiculés sur les sujets particulièrement sensibles que sont l'immigration, l'insécurité et l'islam. Il a analysé les vraies statistiques, rencontré les meilleurs experts, décortiqué les JT, et il s'est plongé dans les discours alarmistes pour les confronter à la réalité. Aymeric Caron nous livre un récit qui est celui du grand mensonge mais aussi celui, plus personnel, d'un journaliste dont les prises de position dérangent. Il dévoile les réactions les plus violentes auxquelles il doit faire face. Et en miroir à cette prétendue gauche bobo vilipendée par la droite la plus dure, il dénonce l'émergence d'un nouveau courant : la droite bobards.
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Envoye special a bagdad - pendant la guerre, mars-avril 2003
Aymeric Caron
- L'Harmattan
- 1 Décembre 2003
- 9782747552455
En mars 2003, Aymeric Caron arrive à Bagdad pour suivre la nouvelle guerre qui s'annonce. Ce reporter assiste à l'effondrement d'un pays qui passe de la dictature au chaos. Ce livre nous entraîne dans les coulisses de la guerre telle qu'elle a été vécue par les journalistes présents dans la capitale irakienne, et raconte également le quotidien des Irakiens sous les bombes. Ce récit des semaines de guerre offre des clés qui permettent de mieux comprendre l'Irak et les raisons de l'échec de la politique américaine dans ce pays.
Grand format 23.00 €Indisponible
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