Comme dans un bon vieux Maigret...
Prenez le temps que les choses se mettent en place, et ensuite...
ça barde !
L'action se déroule dans un port de l'Ouest de la France. Le Héros, Bernard Balzac, est venu se reposer et peindre dans sa ville natale. Malgré lui, il est happé dans les méandres d'une enquête policière dont les indices ramènent sans cesse vers son petit monde...
Il va devoir côtoyer le pire, la misère, la drogue ; il va plonger au fond de secrets qu'il aurait souhaité toujours ignorer. Il sera obligé de participer aux investigations, et grâce à ses connaissances artistiques dénouera une intrigue sordide.
Les personnages sont sombres et l'humour du héros renverse parfois cette tendance, mais il reste seul.
Du sang sur les docks est un roman noir social, car on y explore les bas-fonds, la société est dépeinte avec lucidité même si la fiction y conserve toute sa place.
Bernard Coat L. est scénariste. Il nous montre Brest, la ville de son enfance sous des angles que seul un homme d'image pouvait voir. Le regard tour à tour amusé et perplexe qu'il jette sur le monde reste celui d'un homme que la vie n'a pas encore vieilli.
Le personnage de Bernard Balzac est déjà entraîné vers de nouvelles aventures, que l'auteur vous fera partager.
Nous retrouvons Bernard Balzac et son univers dans ce deuxième roman de Bernard Coat L. La plume n'a pas faibli et le succès du roman précédent - numéro 1 des ventes de ebooks en février et mars 2011 - n'a pas entamé la qualité principale de l'auteur : nous emmener dans son univers ; nous plonger dans la trame de son histoire sans que nous puissions nous en défaire avant la dernière page, avant le dernier mot, celui de la fin.
Lorsque je lis du Coat L. je ne peux m'empêcher d'associer au héros de ses deux premiers romans le personnage qu'incarnait Jean Gabin dans « La traversée de Paris » de Claude Autant-Lara : le fameux Grangil, haut en couleurs et en verbe, observateur désabusé de la nature humaine que pourtant il ne cesse de chérir... « Salauds de Pauvre ! » reste l'une des répliques les plus connues du cinéma et Bernard Balzac pourrait très bien l'emprunter à Gabin/Grangil tant il lui ressemble, avec la même culture qui lui permet de citer Goethe dans sa langue, avec le même amour lucide qu'il porte aux gens, avec ce même sens du tact qui pourtant lui permet d'appeler les choses par leur nom.
Le préfacier de ce Roman noir d'Anaïs ne s'y est pas trompé non plus ; sous l'acidité de la peinture sociale qu'il nous brosse Bernard Coat L./bernard Balzac nous offre un psaume à l'amour...
As in any good pulp fiction from the likes of Goodis or Chandler, take the time to put the pieces together in this roman noir until things turn ugly.
In the Western port city of Brest in France, artist Bernard Balzac returns to his city of birth to paint the beautiful coastal scenery and get some rest from the bustle of Parisian life. Despite his efforts to live his life in peace and solitude, he is ensnared in the meanderings of a police investigation in which the evidence ceaselessly leads the commissioner and his team of investigators into Balzac's universe to consult his realm of expertise.
Balzac must mingle in the world of poverty, misery, and drugs. He must plunge into secrets which he would rather not know. Due to his knowledge of art and history, he is obliged to cooperate with the investigation that will unravel a sordid mystery.
Lili est une jeune femme solitaire qui vit dans une pension de famille sur le port de commerce d"une ville de l'ouest de la France.
Excepté un oncle, elle ne connaît pas grand-chose de sa filiation et c'est bien là tout son soucis.
Elle se démène pour amasser le plus de renseignements possible sur sa vie.
Ses propres investigations ne mènent à rien sinon à d'amères désillusions. C'est à son insu que le cours des événements va se modifier. Des personnages agissent dans l'ombre, ceux-ci sont amis ou ennemis, ou pire encore...
Elle va retrouver les membres de sa famille avec joie et émotion pour son père et sa soeur jumelle dont elle ignorait l'existence, elle fréquentait sa mère sans le savoir, une mère dépourvue de sentiments qui sera à l'origine des heures sombres des principaux personnages de ce récit.