De Plaute (IIe siècle avant J.-C.) à Apulée (IIe siècle après J.-C.), en passant par Cicéron, Virgile, Sénèque, Tacite, que de grands noms ! Tant de grandes oeuvres et de grandes pages ont pu peser sur la littérature latine. Il est vrai qu'on y voit triompher l'éloquence, et que la sagesse n'en est point absente : mais on y rencontre aussi la force, le charme et la beauté, la puissance de l'imaginaire épique, la grâce des chansons d'amour et la fantaisie des épigrammes ou du roman. Cette anthologie se veut avant tout littéraire, au vrai sens du terme : elle n'entend pas ressasser l'histoire de la littérature latine, fût-ce en l'illustrant. Elle a pour principe le plaisir du texte, et pour ambition de rendre sensible le talent particulier des plus grands écrivains de Rome. Elle s'adresse d'abord au goût du lecteur, en lui proposant des traductions originales et suggestives, aussi fidèles que possible, en vers comme en prose, à la saveur et au style des textes latins.
Les écoles d'Ionie:Thalès, Anaximandre, Héraclite.L'Italie pythagoricienne:Pythagore, Empédocle, Philolaos, Archytas, l'école pythagoricienne.Les Éléates:Parménide, Zénon d'Élée.Les Abdéritains:Leucippe, Démocrite.L'infini à Athènes:Anaxagore.Les Sophistes:Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias.
Pourquoi personne n'avait-il encore rassemblé les textes médiévaux en langue d'oïl les plus remarquables, dans un seul et même ouvrage ? Pourquoi nulle anthologie n'avait-elle conduit le lecteur d'aujourd'hui jusqu'à eux, par le biais d'une traduction sensible à la langue ancienne ? Est-ce parce que composés en français des XII? et XIII? siècles ils déployaient une richesse lexicale inouïe, une morphologie singulière, une complexité référentielle peu compatibles avec la compréhension restreinte du lecteur contemporain ? Nous avons pris le parti de rassembler les textes majeurs de cette littérature et de les traduire en français contemporain, pour les rendre accessibles, tout en suivant au plus près leur prosodie octosyllabique et leur lexique imagé. Cette anthologie a ainsi été conçue comme une véritable entreprise poétique moderne. Voici donc la première anthologie à ce jour de la littérature composée en langue d'oïl, dans le nord de la France (Artois et Picardie) aux XII? et XIII? siècles. Soit très précisément dans les années où s'édifia la cathédrale d'Amiens et se développa la prospérité communale et commerciale d'Arras (banques, commerce du drap, association littéraire dite Carité des Jongleurs). Les problèmes d'Arras devinrent vite ceux d'une cité moderne. La littérature apparue dans la ville à ce stade traite pour la première fois en France des questions d'argent, de liberté et de santé. Elle n'a plus rien à voir avec la poésie lyrique des petits seigneurs féodaux du sud de la France, codificateurs de l'amour courtois.
Guerre, chagrin, séparation, pays natal, amour : les thèmes de ces landays, distiques populaires anonymes, portent la voix des femmes afghanes, susceptibles d'être aujourd'hui réduites au silence. Brusques et dépouillés, sans ambition littéraire, ils pourraient être réactualisés comme du rap. De Facebook aux frappes de drones contre les Talibans, les landays reflètent la vie pachtoune d'aujourd'hui et l'impact de trois décennies de guerre.
Guerre, chagrin, séparation, pays natal, amour : tels sont les thèmes de ces landays, distiques populaires anonymes. D'autant plus puissants qu'ils ne cherchent pas à être littéraires, brusques et dépouillés, ils pourraient être réactualisés comme du rap. De Facebook aux frappes de drones contre les Talibans, les landays reflètent la vie pachtoune d'aujourd'hui et l'impact de trois décennies de guerre. Et ils ont été composés par les femmes dont les voix courent le plus grand risque d'être réduites au silence aujourd'hui avec le retrait des États-Unis de l'Afghanistan.