Ukraine, 24 poètes pour un pays : conçue sur le terreau de l'actualité la plus immédiate, cette anthologie rassemble des poètes ukrainiens engagés dans la résistance. À l'image de Taras Chevtchenko, figure emblématique de la littérature, les uns ont affirmé l'identité d'une nation face à l'agresseur. D'autres comme Vassyl Stous, écrivain martyr de la dissidence, ont connu la lutte contre le nazisme, le stalinisme, la guerre froide, puis la chute du mur de Berlin. Les plus jeunes, que représente Ella Yevtushenko, appartiennent à cette génération de la dignité née après l'effondrement de l'URSS, qui a toujours connu une Ukraine indépendante. À travers eux, c'est l'esprit de Maïdan qui respire en ces pages : celui d'hommes et de femmes qui veulent choisir librement l'avenir de leur pays.
Héritée d'une tradition païenne antique, ancrée dans l'opposition et la résistance des Bretons à l'envahisseur germanique, chantée par les bardes dans un dialecte celtique, la légende arthurienne prend corps au IX? siècle, en terre galloise, dans les récits en latin et en prose. C'est à partir de 1130 que l'histoire légendaire de ce roi vaillant et brave, chef charismatique et incontesté, personnage fabuleux et victorieux, connaît un écho retentissant auprès du public, à travers toute l'Europe, grâce à l'ambitieuse chronique du clerc anglais Geoffroi de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne. À sa suite, en particulier sous l'impulsion de Chrétien de Troyes, le roman arthurien s'enrichit de nombreux épisodes des aventures du roi et de ses compagnons chevaliers:exploits prodigieux, conquêtes amoureuses, quête du saint Graal...À la lumière de l'histoire culturelle, sociale et politique du Moyen Âge et de ses images (enluminures, sceaux, armoiries...), cette édition propose de mieux comprendre la transformation de la matière dite de Bretagne en l'une des plus grandes légendes de tous les temps.Cycle sans égal inscrit au patrimoine littéraire mondial, la légende arthurienne n'a cessé de nourrir toutes les formes de la création - des récits de Chrétien de Troyes aux opéras de Wagner, aux beautés préraphaélites, jusqu'au nonsense des Monty Python... - et de hanter notre imaginaire.
Douze nouvelles dans lesquelles les plus grands auteurs hongrois (dont Sándor Márai, Dezsö Kosztolány, István Örkény, Gyula Krúdy...) écrivent leur fascination pour le jeu d'échec : des histoires drôles, décalées, parfois tragiques, toujours en lien avec l'univers de l'échiquier. Un recueil inédit pour les fans de la série The Queen's Gambit.
Des textes français qui rapportent, en vers, cette légende, qu'avons-nous conservé ? Le roman de Béroul, dont manquent le début et la fin ; celui de Thomas, réduit à des fragments ; le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France, 118 vers ; et deux récits anonymes, la Folie Tristan d'Oxford et celle de Berne. Le reste ? perdu, sans doute à jamais, malgré la découverte récente d'un fragment (ici révélé) du poème de Thomas. Étrange fortune que celle de ces oeuvres dont le succès fut immense, mais qui ne subsistent qu'à travers des épaves somptueuses, comme si les textes s'étaient dissous dans le mythe qu'ils firent naître. À qui donc devons-nous de si bien connaître cette histoire ? À Eilhart d'Oberg, poète allemand du XIIe siècle, auteur d'un Tristrant proche du récit de Béroul ; à Gottfried de Strasbourg (XIIIe siècle), adaptateur de Thomas ; à Ulrich de Freiberg et Heinrich de Türheim, continuateurs de Gottfried ; à frère Robert, un Norvégien, qui donna en 1226 une Saga de Tristan ; et à l'auteur du Sire Tristrem composé en anglais vers 1300. Leurs ouvrages, mieux conservés que les textes français, les accompagnent ici, avec d'autres fragments tristaniens - allemands, italiens, tchèques, scandinaves, français. Tous différents, ils disent tous l'essentiel : la passion et la mort de deux êtres qui s'aimaient au point de ne pouvoir supporter la séparation.
Avec ce volume anthologique, la collection Poésie/Gallimard poursuit son exploration, au présent, des grandes poésies du monde. Il prend place dans cette immense «chambre d'échos» qui peu à peu se constitue, qui peu à peu met en résonance les paroles et les chants de partout. Les poètes tchèques présents dans ce livre montrent que les grands auteurs comme Holan, Halas, Seifert, Kan Skacel ne sont pas des phénomènes isolés, mais simplement les plus hauts points d'un terrain tout en «accidents». Le choix proposé ici, précise Petr Král, «tient compte des principales tendances et initiatives collectives de la poésie tchèque moderne : les voltiges nonchalantes du poétisme, les dépêches et le rire noir des surréalistes, l'hommage aux mystères quotidiens du «Groupe 42», les vertiges humbles et silencieux des poètes mystiques, la gouaille désespérée des poètes underground des années 1970-1980, et le tempo incertain des voix révélées depuis la Révolution de velours.»
Elles sont quinze femmes nées dans cette petite Géorgie si mal connue, pourtant terre de très ancienne civilisation. Toutes, sauf une, vivent encore sur le sol natal. Elles sont journalistes, écrivains, enseignantes, et représentent plusieurs générations (la doyenne est née en 1939, la plus jeune en 1986). Leurs poèmes célèbrent leur vie, leur pays, sa mer et ses montagnes, les mythes universels qui lui sont parfois indissociablement liés : n'est-ce pas en Géorgie que l'on situe la Toison d'or ? Elles évoquent la guerre, les blessures, les larmes mais aussi la consolation, les « fous » et les « normaux », l'amour ou son absence. Elles chantent aussi Cézanne, « diplômé de l'Académie des arts raffinés », dit l'une d'elles. Le titre du recueil est celui d'un des poèmes : Je suis nombreuses.
Ces récits d'Ukraine vous emmènent à la découverte de ses traditions et de sa culture Kiev, Odessa, Sébastopol : ces villes d´Histoire et de culture parlent à notre imaginaire. Elles sont en Ukraine. Aux portes de l´Asie, mais très ancrées en Europe centrale. Comment en serait-il autrement en ayant des frontières avec la Pologne, la Russie, la Roumanie, la Moldavie, la Slovaquie, la Hongrie, le Belarus ? Au contact du monde méditerranéen par sa façade sur la Mer Noire, l´Ukraine reconstruit son identité et lutte depuis des siècles pour son indépendance et sa liberté. Les nouvelles réunies ici, qui fourmillent de références à la vaste culture ukrainienne depuis Nicolas Gogol et Taras Chevtchenko, témoignent de la diversité de ce grand pays européen et d´une véritable renaissance littéraire.
La collection Miniatures vous offre ici un recueil de nouvelles ukrainiennes, vous emmenant dans un formidable voyage littéraire EXTRAIT Du point de vue d´un brin d´herbe, le meilleur commence au printemps et s´achève à l´automne, juste avant les premières neiges.
Dans le village de Lipovka, non loin de Kiev, le soir tombait quand le vent se leva. Il arriva à point nommé, car on avait allumé des feux dans presque chaque cour. Les paysans y jetaient, comme dans une chaudière, les feuilles mortes déjà sèches, les branches taillées du jardin et toutes sortes de déchets susceptibles de se transformer en fumée et en un petit tas de cendres. Le vent mêlait la fumée de tous les feux en une brume vespérale qu´il emportait finalement vers ce qui était, encore aujourd´hui, le champ du kolkhoze, juste derrière le potager de Baba Olia.
Et Méditerranée, a aussi été un espace stratégique convoité par les plus grands empires de l'époque. L'Histoire de ce pays figure parmi les plus tragiques qui soient en Europe. Après la Seconde Guerre mondiale, la Serbie antifasciste devint l'une des six républiques (Serbie, Slovénie, Croatie, Bosnie, Monténégro et Macédoine) de la Yougoslavie de Tito, fédération dont l'éclatement dans les années 1990 engendra une guerre meurtrière et destructrice, jusqu'à l'indépendance de la Serbie en 2006.
Avec un tel passé et de telles influences, il n'est pas surprenant que les créateurs fassent preuve d'une imagination débridée, dont les propriétés seraient le métissage de l'âme des Slaves du sud, une certaine métaphysique des Balkans et la cohabitation voulue des genres. Tous les auteurs réunis ici disent cette réalité, cette vitalité de la Serbie.
« Il y a du beau monde à l'affiche de cette nouvelle revue annuelle "de littérature et de réflexion" lancée par les éditions Zulma sous la houlette de l'écrivain Hubert Haddad : Adonis, Jean-Marie Blas de Roblès, Colette Fellous, J.M.G. Le Clézio, Alain Mabanckou, Sylvain Prudhomme, Jean Rouaud, Boualem Sansal, Leïla Sebbar...
Des écrivains tournés vers la découverte, de l'autre ou du monde. Baptisée Apulée, du nom d'un auteur berbère du IIe siècle, cette épaisse et élégante revue se veut "un lieu de transmission à ciel ouvert, un carrefour des mondes à l'écart des enjeux de pouvoir", avec pour premier espace d'exploration l'Afrique et la Méditerranée. » [Alexandra Schwartzbrod, Libération, à propos du premier numéro d'Apulée.] Dans l'ardente continuité de son numéro inaugural, fidèle à l'appel constant des autres rives et des antipodes, la revue Apulée continue d'investir tous les territoires de la littérature, de la pensée vive, de la poésie et de l'image. Et c'est autour du thème De l'imaginaire et des pouvoirs - avec une mise à l'honneur de Driss Chraïbi et de Mohammed Dib - que s'articule cette nouvelle livraison : tant à travers les fécondes controverses qu'il suscite, que dans les heureuses fictions qu'il inspire, au gré de réflexions ouvertes, d'alertes parades ou d'harmonies secrètes...
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Les Chants du mort, recueillis en 1933 dans la province de Gorj en Roumanie, se composent de 13 chants. Ils l'ont été par Constantin Brailoiu, considéré comme un des pères de l'ethnomusicologie, né en Roumanie en 1893 et mort à Genève en 1958. Publié en 1947 aux éditions Charlot, le livre est indisponible depuis fort longtemps.
Ces chants mortuaires sont sans doute un des témoignages les plus archaïques de la poésie et de la mythologie populaire roumaine, ils sont traditionnellement récités par des femmes désignées de longue date qui ne peuvent pas être des parentes du mort. Fondamentaux dans le rite funéraire, ils sont d'abord destinés aux morts, à leur accompagnement comme l'expliquent les traducteurs dans leur mot de présentation : « Il ne s'agit point en effet de Lamentations (Bocete), simples expressions mélodiques du regret, qu'on rencontre fréquemment aujourd'hui encore en Roumanie et par lesquelles des parents chantent les mérites du mort et la douleur des séparations. Les textes que nous avons traduits sont de véritables chants rituels, ou mieux de cérémonie qui retracent le lent cheminement du mort vers son lieu de repos. Il s'agit de l'aider à franchir les obstacles qui sont sur sa route. » D'une fulgurante beauté et d'une grande simplicité, ces chants pénètrent le voyage du mort, les éléments qui l'accompagne et le guide, quitte à « tromper son âme » pour l'amener vers la délivrance.
Partie intégrante de la culture traditionnelle européenne, ce texte a inspiré de nombreux artistes du XXe siècle ; par exemple, Pasolini utilisa deux Chants dans la bande sonore d'OEdipe roi et Roger Caillois l'inséra dans son anthologie, le trésor de la poésie universelle.
Rendre hommage à la Grèce, terre de civilisation millénaire, habitée d'Histoire et de mythes, dans le cadre de l'année où Athènes est la capitale mondiale du livre de l'UNESCO, tel est le point de départ de ce recueil rassemblant auteurs grecs et français contemporains auxquels nous avons commandé des textes.
Des nouvelles, des récits, mais aussi des textes scientifiques, manifestent l'attachement de chacun à la Grèce. Une attention particulière est portée au Mont Athos, site classé au patrimoine naturel mondial de l'UNESCO. Une contribution est ainsi consacrée au rôle primordial des monastères du Mont Athos comme conservatoire du livre au cours des siècles. Des photographies inédites, prises dans les années 1950 par Jacques Lacarrière, renforcent encore la mise en lumière de ce lieu mystérieux.
Grèce immémoriale et fiction contemporaine coexistent ainsi pour nous permettre d'approcher par plusieurs angles l'empreinte que ce pays a laissé à l'humanité.
Avec la participation de Christos Chryssopoulos, Minos Efstathiadis, Maria Fakinou, Nikos Mandis, Maria Stefanopoulou, Gilles Ortlieb, Jil Silberstein, Francois Taillandier, Arnaud Zucker et Zisis Melissakis.
Ouvrage publié en soutien d'Athènes, capitale mondiale du livre 2018.
Qu'est-ce qui anime, obsède et déchire la société polonaise d'aujourd'hui ? Quelle est l'origine profonde des événements politiques qui secouent l'opinion publique polonaise et retentissent à travers l'Europe ? Comment expliquer les causes de la volte-face anti-européenne qu'a effectuée, il y a peu, « le meilleur élève de l'Union Européenne » ?
Hourras et désarrois est un recueil d'essais sur la Pologne actuelle. Pour la comprendre, une seule clef : la culture, comprise avant tout comme un ensemble de manières de penser, de sentir et d'agir propres à une société donnée.
La Pologne actuelle est racontée ici par le biais de la création artistique (littérature, arts visuels, théâtre), outil hyper-sensible pour capter et sonder les mécanismes culturels profonds, mais aussi à travers des phénomènes culturels populaires comme les mèmes, les manifestations de rue, les néologismes les plus en vogue, les stéréotypes, les styles de vie ou les objets de la vie quotidienne.
Sur les trottoirs sales et gris de Chi?inau, le monde ne semble plus tourner rond. Octavian Condurache n'arrive à rien. Ni à écrire le roman de sa vie, ni à rendre heureuse la femme qu'il a épousée. Et la mère Frosea ? Elle aime tant les feuilletons télé qu'elle en oublierait presque que ce n'est pas ça la vraie vie. Faut dire que les paysages sud-américains font autrement plus rêver que la grisaille de son existence de babouchka. Il y a aussi Oleg Olegovici Liubn ! Un veuf russe en ménage avec une Roumaine. Décidément au royaume de Sasha Kozak, on aura tout vu...
Sasha et sa bande règnent sur les rues de cette capitale terne et froide, théâtre des altercations entre partisans russophones et roumanophones.
Tant bien que mal, ils traversent les années 90 alors que le pays, démembré, s'enfonce dans le chaos après son indépendance.
Si le XXe siècle est l'une des époques les plus paradoxales de notre Histoire - à la fois générateur du progrès technique qui devait accroître la qualité de vie des hommes et triste berceau de deux guerres mondiales qui n'ont cessé de multi-plier ravages et victimes pendant presque trente ans -, il a produit un nombre considérable de poètes, qui continuent d'intéresser un large public. Au fil des quelque 580 pages qui constituent le présent volume, les auteurs ont tenté de présenter chacun un poète du siècle dernier, en essayant de mettre en évidence les parti-cularités de sa poétique. Ce livre n'est donc pas une anthologie de tombeaux, mais une approche intellectuelle dont le but est d'éclairer une partie de la vie et de l'oeuvre des 32 poètes traités.
Voici le premier bestiaire chrétien et le premier bréviaire animal. Il propose à la fois une zoologie spiritualisée et une théologie incarnée dans les bêtes. Esope faisait parler les bêtes en professeurs, le Physiologos les habille en théologiens pour représenter les mystères chrétiens. Mais ici l'animal joue sans masque son propre rôle, et c'est sa nature même qui témoigne des vérités spirituelles. Car, ne nous y trompons pas, les bêtes ne sont ni immorales, ni insensées. Elles ont donc une âme ? Oui, pour la circonstance. Pour la bonne cause : l'édification de l'homme. Dans ce manuel, qui permet de comprendre en profondeur le sens des animaux ceux-ci s'offrent au lecteur comme une pièce de monnaie : pile, il est animal, face, il est le visage d'un des personnages de la dramaturgie chrétienne : Homme, Dieu ou Diable. Ce texte connut au Moyen-Age une popularité comparable à celle de la Bible, au moins jusqu'au XIIIe siècle, comme le prouvent les innombrables manuscrits, versions, traductions et adaptations antiques et médiévales. Il fût visité par tous les auteurs et artistes médiévaux dont il a nourri l'imagination. Le succès immense de ce zoo littéraire à l'usage des Chrétiens est dû en partie à sa brièveté, à sa simplicité apparente et au fait qu'il ne s'adresse pas à des spécialistes de zoologie ni de théologie.
Alors que des commissions bruxelloises retardent l'entrée de la Roumanie dans l'Europe, le pays, lui, est en pleine mutation. Côté théâtre, la fin de la censure, en 1991, a permis l'apparition et le développement de nouvelles formes d'écritures et de spectacles, tout en favorisant une nouvelle pensée sur le rôle du théâtre dans la société. Elle a aussi permis à de grands auteurs ayant commencé leur carrière sous l'ère communiste de retrouver leur véritable place de questionneurs d'un monde où la collision entre illusion et réalité est
frontale, voire violente. Dans le cadre du programme franco-roumain
Face à Face, La Maison Antoine Vitez, en collaboration avec le Théâtre de la Cité internationale et le JTN, vous propose de découvrir ces dramaturgies nées dans un pays dont les liens avec la France et son théâtre sont anciens et serrés. De la fable philosophique au conte trash, le théâtre roumain offre une vision plurielle, résolument critique et dense du monde dans lequel il s'écrit.
Le nouveau code de procédure civile roumain, entré en vigueur le 15 février 2013, participe d'un fort mouvement contemporain de renouvellement de la procédure civile mondiale.
Attendu depuis longtemps en Roumanie, par les acteurs de la justice et par les justiciables eux-mêmes, il s'imposait de manière critique depuis l'adoption d'une nouvelle Constitution en 1991, l'adhésion de la Roumanie à la Convention européenne des droits de l'homme en 1994 et, surtout, à l'Union européenne en 2007. D'inspiration internationale, le nouveau code a tenu compte de l'évolution des législations processuelles nationales (française, belge, allemande, italienne, suisse, espagnole, portugaise, néerlandaise, finlandaise) et régionales (en Europe comme dans l'espace ibéro-américain), ainsi que de la jurisprudence européenne. Les commentaires au code retracent l'ambition et les enjeux qui ont présidé à la rédaction de ce texte moderne.
"Les Nartes sont un peuple mythique dont les exploits sont chantés dans une grande partie du Caucase. Les cycles épiques qui leur sont consacrés ont été transmis oralement jusqu'à leur collecte aux XIXe et XXe siècles. Ils sont faits de récits indépendants, avec souvent plusieurs variantes, dont l'unité est assurée par les personnages de grands héros récurrents. L'ensemble le plus abondant et cohérent est celui recueilli chez les Ossètes du Caucase central. L'ouvrage en propose une sélection diversifiée couvrant les cycles majeurs. Il comporte une introduction détaillée sur les aspects culturels et historiques de l'épopée narte et un important appareil de notes et de commentaires."
Le 22 décembre 1989, le poète Mircea Dinescu eut l'honneur et le plaisir d'annoncer au monde que le règne de Ceausescu avait trouvé sa fin. Avec lui finissait aussi la censure qui, dans les années quatre-vingt, avait étouffé toute initiative créatrice en Roumanie. Ceux qui en bénéficiaient en premier, les «quatre-vingt-dixistes», avaient été productifs depuis de nombreuses années, mais n'avaient pas eu l'occasion de publier, ou très peu. Puis, sous l'impulsion d'une multitude de cercles littéraires partout dans le pays, la poésie roumaine a pris un essor phénoménal, engendrant une floraison de poétiques que la critique a du mal à cartographier. On utilise des catégories telles que «néo-expressionnistes», «minimalistes», «hyperréalistes», voire «déprimistes», ce qui pour le moins témoigne de la diversité de la poésie roumaine contemporaine. Le présent volume, Pour le prix de ma bouche, propose vingt-cinq poètes survenus après la chute du communisme, dont cinq poètes roumanophones de la République de Moldova d'après la désagrégation de l'Union Soviétique et la déclaration d'indépendance en 1991.
In dit werk willen vier Namenaars U door de stad leiden waar ze zo aan gehecht zijn. Samen met U doorkruisen ze de straten en marktplaatsjes van een stad waar leven en genieten synoniemen zijn. Meteen ook de ideale gelegenheid om de rijkdom van haar musea en de schoonheid van haar kerken te ontdekken. Haar politieke rol en haar economische gewicht te begrijpen. Te genieten van haar groene kader en haar bevoorrechte omgeving. Langs de Maas en op de Citadel te wandelen. Kortom, de liefde ondervinden voor en van de stad van Félicien Rops, François Bovesse en Benoît Poelvoorde.
Les " Scamandrites " (" Skamandryci ") : c'est sous ce nom fort peu connu en France que se sont désignés des poètes polonais de l'Entre-deux-guerres. Et particulièrement cinq d'entre eux : Julian Tuwim (1894-1953), Kazimierz Wierzynski (1894-1969), Jaroslaw Iwaszkiewicz (1894-1980), Antoni Slonimski (1895-1976), Jan Lechon (1899-1956). On joint à ce groupe Stanislaw Balinski (1899-1986), Jôzef Wittlin (1896-1976), Maria Pawlikowska (1893-1945), Kazimiera Illakowiczbwna (1892-1983). Les dates : en gros 1919-1939. Depuis la reconstitution de la Pologne " des partages ", enfin libérée jusqu'à la Pologne retombée sous le joug allemand puis soviétique. Ce groupe d'amis (qui ne constituèrent jamais une " école ") avait décidé de fonder une poésie nouvelle, hors des mythes de l'âge romantique marqué par la nostalgie de la patrie perdue. " Au printemps, voir le printemps, non pas la Pologne ", dira en substance l'un d'entre eux. Selon la diversité de leurs génies poétiques, ces innovateurs vont produire quantité d'oeuvres, voire de chef-d'?