Arts et spectacles
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350 dessins cultes dont de nombreux inédits 350 éclats de rire, des " coups de poing dans la gueule " qui démontrent que l'on peut rire de tout, surtout lorsque cela fait réfléchir !
Des retrouvailles exceptionnelles avec ses personnages emblématiques :
Le Grand Duduche, le Beauf, Catherine Saute-au-paf, l'adjudant Kronenbourg, etc.
Ses dessins pour l'émission de Dorothée qui ont marqué toute une génération de téléspectateurs Ses dessins politiques sur tous les présidents de la Ve République, Macron compris !
Aucun people n'est épargné, et surtout pas Johnny !
Tous les sujets abordés : consommation, société, culture, les femmes, les jeunes, les cons !
Ses combats pour l'écologie, le pacifisme, la liberté d'expression Ses maîtres incontournables et ses copains inoubliables Sa méthode unique pour devenir caricaturiste à votre tour !
Bref, Cabu n'a pas fini de nous faire rire...et de nous manquer.Grand format 20.00 €Sur commande
Cabu s'est échappé ! 1000 dessins pour les Echappés de Charlie Hebdo, 1969-2015
Cabu
- Les Echappes
- 15 Septembre 2016
- 9782357661264
Chaque semaine, les dessinateurs de Charlie Hebdo consacrent la journée du lundi à la réalisation et au choix du dessin qui sera ensuite mis en « une » du journal. Pendant des années, tous les lundis, Cabu a été présent à la table de la salle de rédaction. Quand un de ses dessins était choisi, il sortait ses ciseaux, son tube de colle, coupait, collait, recoupait et recollait pour ajuster le dessin original au format de la « une ».
Et pour ceux qui n'avaient pas été sélectionnés, la tradition voulait qu'ils soient publiés dans la rubrique « Les couvertures auxquelles vous avez échappé ».
Des « échappées », Cabu en a réalisé des quantités prodigieuses. Beaucoup ont fait la couverture de Charlie Hebdo, certaines ont été publiées dans les pages intérieures du journal, d'autres sont retournées dans ses archives à l'abri des regards.
À travers un millier de dessins originaux puisés dans ses archives, Cabu s'est échappé ! retrace plus de 45 ans d'histoire et donne la mesure de l'imagination, des convictions et de l'humour de Cabu.
Grand format 39.00 €Sur commande
Grand format 15.00 €Curieusement, la période de la carrière d'Ella couverte par cette sélection est plutôt méconnue deslt;br /gt; amateurs de jazz. On se souvient parfois de ses débuts avec le big band de Chick Webb, toujours delt;br /gt; ses réussites de fin de carrière, mais rarement de cette époque de transition qui va de la fin des annéeslt;br /gt; quarante au milieu des années cinquante où la chanteuse multiplie avec un bonheur inégalé leslt;br /gt; expériences de studio les plus diverses : rencontres au sommet avec Louis Armstrong, les Millslt;br /gt; Brothers, les Ray Charles Singers, Louis Jordan, faces en big band sous les houlette successives delt;br /gt; chefs aussi talentueux que Sy Oliver, Benny Carter, André Previn et consorts, sans oublier leslt;br /gt; merveilleux duos piano/vocal dans lesquels Ella nous livre toute son âme. Prêtez attention à la qualitélt;br /gt; du timbre de sa voix pendant ces années privilégiées : jamais la grande dame du jazz ne se seralt;br /gt; exprimée avec autant de félicité dans ce registre magique où la spontanéité juvénile se mêle à lalt;br /gt; maturité naissante en une mystérieuse et irrésistible alchimie...lt;br /gt;
C'était le temps où l'Amérique entière dansait aux sons delt;br /gt; ces merveilleuses grosses machines rutilantes appelées « biglt;br /gt; bands ». C'était au temps où le swing était roi et où leslt;br /gt; neveux de l'oncle Sam, réunis autour du poste de radiolt;br /gt; familial qui trônait au milieu du salon, se faisaient un devoirlt;br /gt; de ne pas perdre une note de ces émissions qui diffusaient,lt;br /gt; souvent en direct, ces formations aux pouvoirs magiques. Silt;br /gt; celles de Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman ontlt;br /gt; traversé l'épreuve du temps sans trop de dommages pour leurlt;br /gt; mémoire, qui se souvient aujourd'hui de « Jimmie Luncefordlt;br /gt; And His Orchestra » ? Pourtant, les qualités de l'orchestrelt;br /gt; Lunceford sautent aux oreilles: perfection de la mise enlt;br /gt; place, qualité des solistes, souplesse incomparable de lalt;br /gt; section rythmique, pertinence et inventivité des arrangementslt;br /gt; (maison, pour la plupart, notamment ceux du fabuleux Sylt;br /gt; Oliver), et par-dessus tout ce swing qui vous envahit dès lalt;br /gt; première mesure de chaque morceau, un swing tout à faitlt;br /gt; original, à base de légèreté, de décontraction, voire delt;br /gt; paresse, et d'une utilisation très particulière du rebondlt;br /gt; rythmique. Redécouvrons avec délice cette formation quilt;br /gt; défie les lois de la pesanteur...lt;br /gt;
Ses nombreux clones s'essoufflent en pure perte. Illt;br /gt; semble bien en effet qu'aucun jamais ne luilt;br /gt; arrivera à la cheville. Au pays de la chanson, il futlt;br /gt; le roi des crooners du vingtième siècle. À l'aube dult;br /gt; siècle suivant, il vit toujours dans le coeur delt;br /gt; millions de midinettes et de gens plus ou moinslt;br /gt; honnêtes, au panthéon des quelques rares stars quilt;br /gt; maîtrisaient l'art de la caresse sans jamais tomberlt;br /gt; dans le melliflu. On l'aimait aussi, et on l'aimelt;br /gt; encore, parce qu'il s'était nourri au meilleur dult;br /gt; jazz, dont il avait une connaissance profonde. Il ylt;br /gt; était d'ailleurs tombé dedans, et Lester Young etlt;br /gt; Miles Davis lui rendaient bien l'admiration qu'illt;br /gt; leur portait. Le voici, au plus haut de son art,lt;br /gt; quadra épanoui, interprétant à sa manière, entrelt;br /gt; swing et romance, une belle série de grandeslt;br /gt; chansons des meilleurs auteurs, entouré de la finelt;br /gt; fleur des musiciens californiens, sous la direction,lt;br /gt; le plus souvent de Nelson Riddle, spécialistelt;br /gt; numéro 1 du genre...
5 Il était né dans le Middle-West en 1903, il s'était forgé les cordeslt;br /gt; vocales auprès de quelques redoutables formations de cette région propice à l'éclosion des chanteurs delt;br /gt; blues, avant de se faire définitivement un nom aux côtés de Count Basie dont il aura contribué à faire leslt;br /gt; beaux jours durant plus d'une décennie (1937-1949) ; en 1950, à quarante-sept ans, il vole enfin de ses propreslt;br /gt; ailes et entame une fructueuse carrière en free-lance. Irrésistible « blues shouter », « Mr Five by Five », comme le nommaient ses confrèreslt;br /gt; en raison de ses dimensions imposantes, nous quittera en 1972 ; il aura marqué l'histoire du jazz par l'ampleur de sa voix, la densité de sonlt;br /gt; feeling et son aptitude unique à marier le blues vocal le plus authentique avec des accompagnements orchestraux sophistiqués propres ault;br /gt; jazz instrumental. Ecoutons-le dans le premier CD déclamer le blues et ses dérivés en compagnie du « Comte » et de ses admirables solistes ;lt;br /gt; et prêtons une oreille attentive aux faces sous son nom du CD 2, qui permettent de l'entendre à satiété dans son exercice bleu favori. Onlt;br /gt; remarquera par ailleurs avec quel talent Rushing, en vrai musicien, sait s'éloigner du blues pour s'emparer ça et là de quelques inoxydableslt;br /gt; standards que l'ampleur de sa voix pare d'une résonance particulièrement séduisante
Une anthologie 1947/1956lt;br /gt; De toutes les chanteuses de jazz, Billie Holiday estlt;br /gt; indiscutablement la plus émouvante. Certes, d'autreslt;br /gt; ont illustré l'art vocal de façon plus technique, pluslt;br /gt; brillante ou plus spectaculaire ; mais aucune n'estlt;br /gt; parvenue à atteindre ce degré d'intensité danslt;br /gt; l'interprétation de la moindre chanson, aucune n'a sult;br /gt; faire sienne les mélodies avec autant de conviction, etlt;br /gt; aucune n'a su en détailler les paroles avec un tel accentlt;br /gt; de vérité. Sans doute, à la différence de celle de seslt;br /gt; consoeurs, l'existence de Billie avait-elle été marquéelt;br /gt; dès son enfance par une succession d'épreuves qui, enlt;br /gt; même temps qu'elles auront contribué à fragiliser, puislt;br /gt; à miner, enfin à détruire sa personnalité vulnérable,lt;br /gt; auront par ailleurs conféré à son chant ce caractère aussilt;br /gt; authentiquement expressif. Cette sélection couvre unelt;br /gt; période que l'on pourrait qualifier de « maturité »,lt;br /gt; faisant la part belle aux irrépressibles ballades dont lalt;br /gt; chanteuse s'était fait une spécialité, mais aussi auxlt;br /gt; morceaux enlevés dans lesquels Billie étale à l'envi, celt;br /gt; qu'on a tendance à oublier, sa prodigieuse capacité àlt;br /gt; générer ce swing sans lequel cette musique ne serait paslt;br /gt; ce qu'elle est.lt;br /gt;
Lorsque fin mai 1955 le corps de Wardell Gray futlt;br /gt; retrouvé sans vie près de Las Vegas, pour des raisonslt;br /gt; qui n'ont jamais été élucidées, le jazz perditlt;br /gt; tragiquement une de ses voix les plus singulières.lt;br /gt; Saxophoniste émule de Lester Young, il avait dès lelt;br /gt; milieu des années quarante développé un jeult;br /gt; extrêmement séduisant dont les vertus premières, àlt;br /gt; savoir l'élégance, la sinuosité et une inspirationlt;br /gt; inépuisable en avaient fait le premier grand ténor beboplt;br /gt; aux côtés du célèbre Dexter Gordon (au passage,lt;br /gt; écoutons-les tous les deux rivaliser d'imagination et delt;br /gt; swing sur The Chase). Aussi à l'aise au studio qu'enlt;br /gt; concert, en quartette qu'en big band (et pas n'importelt;br /gt; lequel, celui de Count Basie s'il vous plaît, cf Littlelt;br /gt; Pony), avec Erroll Garner (Blue Lou) qu'avec Bennylt;br /gt; Goodman (Mary's Idea), des ellingtoniens bon teintlt;br /gt; (The Jeep Is Jumpin') ou des boppers purs et durslt;br /gt; (Blow, Blow, Blow, April Skies), il « s'éclate »lt;br /gt; littéralement sur ses dix-huit chorus de blues rapidelt;br /gt; dans un One O'Clock Jump d'anthologie. Autant delt;br /gt; superbes saluts d'un grand soliste d'hier aux bonslt;br /gt; entendeurs d'aujourd'hui...
Plus le temps passe, plus le nom de Stan Getzlt;br /gt; s'affirme incontournable au firmament des géants dult;br /gt; jazz. Cet artiste admirable, qui avait su avec grandelt;br /gt; élégance se faire aimer d'un public beaucoup plus largelt;br /gt; que celui des purs amateurs de jazz, possédait en fait,lt;br /gt; au-delà de l'irrésistible séduction d'une sonoritélt;br /gt; sublime, tous les atouts et tous les atours de la grandeur.lt;br /gt; Il connaissait notamment l'art de faire chanter leslt;br /gt; mélodies les plus belles, qu'il choisissait avec soin, illt;br /gt; trouvait pour chacune le tempo idéal, il « swinguait »lt;br /gt; intensément (écoutez-le ici avec Dizzy Gillespie, Lionellt;br /gt; Hampton ou Count Basie), il ne parlait enfin jamaislt;br /gt; pour ne rien dire, malgré son impressionnante techniquelt;br /gt; instrumentale. Le voici à l'un de ses apogées, dans deslt;br /gt; enregistrements réalisés sans aucune contraintelt;br /gt; commerciale. Il est systématiquement entouré delt;br /gt; musiciens choisis pour leur talent et leur complicité, lelt;br /gt; tromboniste Bob Brookmeyer, le guitariste Jimmylt;br /gt; Raney, les pianistes Duke Jordan, Jimmy Rowles, Loult;br /gt; Levy, John Williams et Bengt Hallberg, les batteurslt;br /gt; Frank Isola, Shelly Manne, Max Roach... Le grandlt;br /gt; genre, en quelque sorte !lt;br /gt;
Voici réunie, en deux copieux CDs, la crème delt;br /gt; la crème de la production phonographique du pluslt;br /gt; éclatant, du plus retentissant des grands orchestres delt;br /gt; l'histoire. Mais également du plus discuté. La critiquelt;br /gt; en effet ne le ménagea point et on put lire, au fil deslt;br /gt; quatre décennies de son existence, des condamnationslt;br /gt; sans appel d'une partie de son oeuvre qu'on a vitelt;br /gt; oubliée, mais aussi des palanquées d'ânerie à proposlt;br /gt; d'une musique dont on peut apprécier aujourd'hui, ault;br /gt; calme, les innombrables séductions. Kenton savait enlt;br /gt; effet discerner, choisir et mettre à son service, leslt;br /gt; meilleurs compositeurs, arrangeurs et solistes. Leslt;br /gt; grandes années de son orchestre sont celles où les richeslt;br /gt; partitions de Bill Holman, Bill Russo, Gerry Mulligan,lt;br /gt; Shorty Rogers et quelques autres servaient d'écrins àlt;br /gt; une multitude de grands jazzmen alors établis enlt;br /gt; Californie : parmi ceux-ci, les trompettistes Contelt;br /gt; Candoli, Buddy Childers, Maynard Ferguson, leslt;br /gt; trombonistes Frank Rosolino et Carl Fontana, leslt;br /gt; saxophonistes ténor Richie Kamuca, Zoot Sims, Boblt;br /gt; Cooper, Bill Perkins, les batteurs Shelly Manne, Stanlt;br /gt; Levey et Mel Lewis, les altistes Art Pepper et Leelt;br /gt; Konitz, ce dernier génial dans chacune de seslt;br /gt; échappées...
Né en 1928 dans une famille musicale de Floride, Julianlt;br /gt; Edwin Adderley, surnommé d'abord « Cannibal », puislt;br /gt; « Cannonball », en hommage à son vaste appétit, fit unelt;br /gt; entrée fracassante dans la cour des grands du jazz unlt;br /gt; soir de juin 1955, à l'occasion d'un « boeuf » aveclt;br /gt; l'orchestre du contrebassiste Oscar Pettiford.lt;br /gt; Saxophoniste alto virtuose, on l'avait aussitôt coiffé delt;br /gt; la casquette trop grande d'héritier, de réincarnation d'unlt;br /gt; génie, Charlie Parker, disparu trois mois plus tôt.lt;br /gt; Cannonball allait très vite démontrer qu'il apportait ault;br /gt; jazz une voix originale, un langage vitaminé qui devaitlt;br /gt; certes beaucoup à Parker, mais beaucoup aussi à Bennylt;br /gt; Carter, à la musique d'église et au blues. Et c'est ainsilt;br /gt; qu'il se trouva immédiatement au coeur des tendanceslt;br /gt; « funky » et « hard bop » du jazz d'alors, avant et aprèslt;br /gt; son passage mémorable, en 1958-59, chez Miles Davislt;br /gt; où il allait côtoyer John Coltrane et Bill Evans... À lalt;br /gt; tête de son groupe, il devait ensuite se hisser au rang delt;br /gt; star du jazz, séduisant un large public par son senslt;br /gt; mélodique, son swing et sa joie de jouerlt;br /gt; communicative, jusqu'à sa disparition prématurée enlt;br /gt; 1975. Notre sélection le fait entendre à l'époque de seslt;br /gt; retentissants débuts, adopté par la fine fleur newyorkaise d'alors, de Kenny Clarke à Quincy Jones.
Une anthologie : 1923 - 1950lt;br /gt; Blackstick : bâton noir, si l'on se fie à la traductionlt;br /gt; littérale de l'Anglais ; dans la langue des musiciens delt;br /gt; jazz ce mot désigne en fait la clarinette, dont le noirlt;br /gt; bois d'ébène qui la constitue a naturellement inspirélt;br /gt; cette métaphore. Et l'on oublie souvent que Bechet,lt;br /gt; dont le souvenir dans notre mémoire collective estlt;br /gt; indissolublement lié aux accents triomphants de sonlt;br /gt; saxophone soprano, a longtemps pratiqué, et aveclt;br /gt; quelle maestria, le bâton noir. Tour à tour flamboyant,lt;br /gt; notamment sur les morceaux en tempo rapide, oult;br /gt; profondément émouvant, singulièrement dans leslt;br /gt; nombreux blues qui parsèment cette sélection, Bechetlt;br /gt; n'en finit pas de nous séduire sur cet instrument dont illt;br /gt; tire une sonorité boisée unique dans l'histoire du jazz.lt;br /gt; Cerise sur le gâteau : les protagonistes du clarinettistelt;br /gt; ne sont pas de simples faire-valoir, ils ont nom Rexlt;br /gt; Stewart, Sidney DeParis, Charlie Shavers, Muggsylt;br /gt; Spanier, Red Allen ou carrément Louis Armstrong chezlt;br /gt; les trompettes, Sandy Williams, Vic Dickenson ou J. C.lt;br /gt; Higginbotham chez les trombones, Earl Hines ou Willielt;br /gt; «The Lion» Smith aux claviers, Sidney Catlett, Zuttylt;br /gt; Singleton, Baby Dodds ou même Kenny Clarke commelt;br /gt; batteurs, sans oublier notre excellent Claude Luter (quilt;br /gt; vient, hélas, de nous quitter), liste non limitative : bref,lt;br /gt; plus de deux heures de jubilation auditive !
Une anthologie 1947/1957 Les musiciens de jazz n'avaient pas attendu l'avènement de la bossa-nova, dans les années soixante, ou de la salsa, dans les années soixante-dix, pour incorporer dans leur langage des éléments de ce qu'on appelle aujourd'hui la musique latine : dès les années vingt, Jelly Roll Morton pimentait sa musique de ce qu'il appelait joliment la « spanish tinge », et Duke Ellington à partir des années trente avait commencé à enrichir son univers sonore de rythmes chaloupés propres à cet idiome. Mais nul autre que le trompettiste et chef d'orchestre Dizzy Gillespie, au milieu et à la fin des années quarante, ne s'était investi dans ce métissage avec une réussite aussi éclatante : profondément imprégné de cet esprit « latino » (il a composé entre autres Manteca, A Night In Tunisia et Algo Bueno, excusez du peu), il n'a pas hésité à renforcer son orchestre par d'authentiques percussionnistes cubains et à faire appel à des orchestrateurs d'origine havanaise pour mener à bien ce mariage qu'on appelait alors « afro-cuban jazz ». Mariage heureux, qui vient de fêter ses noces d'or, mais qu'ils étaient beaux et irrésistibles les jeunes mariés...
Génial et narcissique, on se reportera à l'album Bdjazzlt;br /gt; Miles Davis, pour en lire plus. Mais en ce qui concernelt;br /gt; cet album illustré par Cabu, notons simplement quelt;br /gt; nous avons essayé dans cette sélection d'illustrer le pluslt;br /gt; justement et le plus fortement possible un des épisodeslt;br /gt; les plus créatifs de sa longue carrière, ces années 50 quilt;br /gt; vont de l'émancipation de ses découvreurs, Charlielt;br /gt; Parker en particulier, aux splendeurs quasimentlt;br /gt; symphoniques de ses grandes rencontreslt;br /gt; phonographiques avec l'arrangeur Gil Evans. Enlt;br /gt; passant par d'autres flirts poussés avec de géniauxlt;br /gt; solistes, Sonny Rollins, Milt Jackson, Luckylt;br /gt; Thompson, Monk, et les chefs-d'oeuvre de son premierlt;br /gt; grand quintette, modèle incontournable de swing,lt;br /gt; d'invention et de folie, avec à ses côtés un autre géantlt;br /gt; iconoclaste, John Coltrane... À découvrir d'urgence, leslt;br /gt; Three Little Feelings de John Lewis, oeuvre rare etlt;br /gt; belle.lt;br /gt;
GIL EVANS Une anthologie (1946-1957)lt;br /gt; L'arrangeur est un être à part: loin des feux de la rampelt;br /gt; et des vivats du public, il s'épanouit à l'ombre delt;br /gt; l'orchestre dont il est en fait le démiurge. Gil Evans,lt;br /gt; avant d'être en mesure d'enregistrer sous son nom puislt;br /gt; de connaître le succès lors de ses collaborations aveclt;br /gt; Miles Davis à la fin des années cinquante, avaitlt;br /gt; contribué à façonner la couleur sonore singulière delt;br /gt; l'orchestre de Claude Thornhill (CD1, 1 à 9), puislt;br /gt; participé fin quarante aux séances historiques Birth Oflt;br /gt; The Cool (CD1, 10 amp; 11), avant de traverser un désertlt;br /gt; de quelques années d'où émergent quelques chatoyanteslt;br /gt; oasis propices à l'épanouissement du géniallt;br /gt; saxophoniste Charlie Parker (CD1, 12), du sous-estimélt;br /gt; vibraphoniste Teddy Charles (CD1, 13), du précieuxlt;br /gt; chanteur Johnny Mathis (CD1, 14), du fin altiste Hallt;br /gt; McKusick (CD1, 15 et 16), de la délicieuse chanteuselt;br /gt; Helen Merrill (CD1, 17 à 20) et de ses méconnueslt;br /gt; consoeurs Lucy Reed (CD1, 21) et Marcy Lutes (CD2, 1lt;br /gt; à 3), et du multi-instrumentiste Don Elliott (CD2, 8 àlt;br /gt; 10) : autant d'écrins exemplaires de la patte3 silt;br /gt; personnelle de l'arrangeur Gil Evans. Le CD2 (4 à 7 etlt;br /gt; 11 à 17) présente le maître dirigeant son proprelt;br /gt; orchestre : frémissements et pulposité le disputent auxlt;br /gt; éclats jubilatoires des cuivres dans un feu d'artificelt;br /gt; sonore qui ne peut que laisser l'auditeur dans un état delt;br /gt; béatitude repue...
Pendant plus de trente ans, les « Jazzlt;br /gt; Messengers » contribuèrent au rayonnement du jazzlt;br /gt; dans le monde entier. Ce groupe, le plus souventlt;br /gt; quintette ou sextette, fut fondé en 1954 par le batteurlt;br /gt; Art Blakey et le pianiste Horace Silver. Animé dès 1956lt;br /gt; par le seul Blakey, il fut le porte-drapeau d'une musiquelt;br /gt; dynamique qui affirmait haut et fort les vertuslt;br /gt; essentielles du jazz, le balancement du swing et lalt;br /gt; couleur du blues. Les « messagers » d'Art Blakey furentlt;br /gt; en outre la pépinière d'une multitude de grands talents :lt;br /gt; les trompettistes Lee Morgan, Freddie Hubbard,lt;br /gt; Wynton Marsalis, Terence Blanchard les saxophonisteslt;br /gt; Johnny Griffin, Benny Golson, Wayne Shorter, leslt;br /gt; pianistes Bobby Timmons, Cedar Walton, Keith Jarrett,lt;br /gt; Donald Brown, Mulgrew Miller, pour n'en citer quelt;br /gt; quelques-uns se firent connaître en leur sein. Les Jazzlt;br /gt; Messengers purent également toucher un vaste public :lt;br /gt; la dernière plage de notre sélection qui couvrent leslt;br /gt; quatre premières années de l'orchestre, en témoigne,lt;br /gt; elle est dans toutes les mémoires...
Contre vents et marées, Woody Herman n'aura eu de cesse salt;br /gt; vie durant de faire vivre son propre big band, boîte à musiquelt;br /gt; féérique qui aura servi de tremplin à une palanquée de jeuneslt;br /gt; solistes appelés à un avenir radieux dont la liste est troplt;br /gt; longue pour être dressée ici : inlassablement, pendantlt;br /gt; cinquante ans, de 1936 jusqu'à sa mort en 1987, lelt;br /gt; clarinettiste-altiste surmontera les obstacles et fera fi deslt;br /gt; vicissitudes inhérentes à la vie de ce type de formation, allantlt;br /gt; même jusqu'à hypothéquer à plusieurs reprises ses bienslt;br /gt; personnels pour continuer à mener à travers le monde ce qu'illt;br /gt; appelait son « troupeau ». Troupeau qui égarera quelqueslt;br /gt; brebis au cours des ans, troupeau qui tel celui de Panurgelt;br /gt; sombrera plus d'une fois dans d'inévitables chausse-trappes,lt;br /gt; mais qui toujours relèvera la tête sous la houlette de sonlt;br /gt; berger. La période illustrée par ces deux CD est sans doute lalt;br /gt; plus méconnue de la carrière de Woody, et pourtant c'est unlt;br /gt; véritable carrousel de chefs-d'oeuvre qui défile sous noslt;br /gt; oreilles : l'incroyable qualité des arrangements (signés Ralphlt;br /gt; Burns, Al Cohn, Manny Albam, Gene Roland, Jimmylt;br /gt; Giuffre, Nat Pierce), l'inimitable son de la section delt;br /gt; saxophones à trois ténors, l'excellence d'ensemble deslt;br /gt; solistes et la ferveur communicative du chef ne sontlt;br /gt; évidemment pas étrangers à l'éclat de ces pépites...
« Music is my mistress », aimait à dire sans doutelt;br /gt; le plus fécond des compositeurs américains, Dukelt;br /gt; Ellington. Et les témoignages éclatants de cettelt;br /gt; liaison inaltérable de plus de cinquante ans nelt;br /gt; manquent pas, que ce soit sous forme de musiquelt;br /gt; composée (de simples thèmes jusqu'àlt;br /gt; d'ambitieuse suites) ou de musique interprétée parlt;br /gt; le maestro et sa superbe phalange au studio ou surlt;br /gt; la scène. Ellington, qui avait un flair - ou plutôtlt;br /gt; une oreille - infaillible pour débusquer le musicienlt;br /gt; qui allait le mieux servir sa musique avait aussi celt;br /gt; don unique de favoriser son épanouissement, voirelt;br /gt; de susciter son talent. Au fil des années,lt;br /gt; l'agrégation ducale aura servi d'incubateur et delt;br /gt; révélateur à un nombre imposant de solistes, pourlt;br /gt; lesquels l'attachement du leader était telle qu'il allalt;br /gt; jusqu'à leur concocter des « mini-concertos » pourlt;br /gt; les mettre en valeur. C'est un florilège de ces petitslt;br /gt; chefs-d'oeuvre méconnus, pour la plupart captéslt;br /gt; hors des studios officiels au cours des annéeslt;br /gt; trente, quarante et cinquante, que nous nouslt;br /gt; sommes attachés à présenter.lt;br /gt;
Mi-ange, mi-démon, la personnalité de Chet Baker alt;br /gt; toujours fasciné le public du jazz. Artiste maudit,lt;br /gt; archétype du jazzman autodestructeur, le beau Chetlt;br /gt; était expert en l'art de faire chavirer les coeurs les pluslt;br /gt; endurcis par son chant douloureusement expressif et parlt;br /gt; la délicate tendresse avec laquelle sa trompette enrobaitlt;br /gt; les belles mélodies de l'âge d'or. Mais à ses heures lelt;br /gt; chouchou de ces dames savait bomber le torse etlt;br /gt; frapper dans le métal de sa trompette quelqueslt;br /gt; improvisations marquées au coin du swing le pluslt;br /gt; convaincant, en authentique jazzman à la techniquelt;br /gt; irréprochable qu'il était. C'est cet aspect moins connult;br /gt; du personnage que ce double CD a pour vocation delt;br /gt; mettre en valeur, dans des configurations instrumentaleslt;br /gt; allant du quartet au big band, au sein desquelles notrelt;br /gt; fier et fringant souffleur « envoie » à l'envi...
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