Henry Chinaski, c'est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes.
Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d'une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d'autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l'ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.
Charles Bukowski Contes de la folie ordinaire Bukowski est un écrivain considérable. Un homme en marche. Un homme étincelant. Avec l'énergie du désespoir, il secoue comme un vieux sac notre civilisation fin xxe siècle. Et ce qui tombe n'est pas joli, joli. C'est brutal.
Claire Gallois, Le Figaro.
Toutes les histoires de Bukowski sont aussi vraies qu'infectes et, en cela, font honneur à la littérature : il raconte ce que les autres enjolivent et dissimulent. Le sexisme, la misère du quotidien, la violence et les sentiments de ceux qui se curent le nez. Et c'est pour ça qu'il gêne : il parle à tout le monde.
Jean-François Bizot.
Les Contes de la folie ordinaire ont été portés à l'écran par Marco Ferreri avec Ben Gazzara et Ornella Mutti.
Dans Souvenirs d'un pas grand-chose, dédié « à tous les pères », Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu'il fut, en commençant par le début. Un premier souvenir : Allemagne, 1922. Et puis c'est l'arbre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. Puis, l'Amérique. La Ford T de son père ; l'école où il découvre la violence, la cruauté, l'injustice. Trop de saloperies à avaler d'un seul coup.
Charles Bukowski Journal d'un vieux dégueulasse C'est en 1967, dans le magazine anticonformiste Open City, qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. L'alcool, le sexe, les échos d'une vie marginale et souvent misérable y étaient brandis comme autant de signes de rupture...
Depuis lors, l'auteur des Contes de la folie ordinaire, d'Au sud de nulle part, de Pulp, disparu en 1994, est devenu célèbre. Ce Journal, ici édité dans une nouvelle traduction et dans sa version intégrale, n'est pas seulement un des sommets de son oeuvre, c'est un classique de la littérature contestataire, qui conserve, aujourd'hui encore, toute sa fraîcheur.
Louis-Ferdinand Céline n'est pas mort en 1961. On l'a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n'est autre que la Mort charge un « privé » minable, Nick Belane, de le retrouver : « Je veux m'offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français. » Ainsi commence l'ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d'Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d'autant plus compliquée que le malheureux Belane doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge...
« C'était dans un bar miteux de L.A. comme on en fait plus. Maintenant, il faut que tout soit propre et aseptisé, même les chiottes et les caniveaux. Je ne sais plus à quelle tournée j'en étais arrivé, les verres vides s'entassaient sur le comptoir. Il devait être minuit, lorsque que le pochtron d'à-côté me sort « Tu devrais aller à la Poste, ils embauchent n'importe qui ! ». Me voilà donc à cinq heures du mat', L.A. s'éveille, un sac en bandoulière, prêt à embarquer pour une nouvelle tournée. Postier suppléant. En-dessous, il n'y a rien. Je suis le dernier maillon de la chaîne de distribution. Si les facteurs se portent pales, parce qu'ils ont trop bu la vieille ou qu'il pleut à averses, je deviens le seul, avec mes chaussures trouées, à affronter les éléments de la nature, les vieilles rombières aux bigoudis et les grosses rombières en peignoir ouvert, l'unique même pour acheminer la dernière étape du courrier. »
Avec Au sud de nulle part, des « Contes souterrains » publiés en 1973, Bukowski replonge à corps perdu dans sa folie ordinaire. Ou, plutôt, il mêle ses délires à ceux d'autres types, restituant ce qu'il a connu, vu, pigé, enregistré, et qu'il recrache aujourd'hui, comme des morceaux de bidoche hachée gros, presque saignante.
Une bière, une putain. Bukowski, sans le savoir, bâtit sa légende. Cette litanie de boulots minables, de chambres sordides, d'étreintes glauques, de souleries mornes, de bagarres d'ivrognes, de vexations, de rigolades sera la matière inépuisable d'une oeuvre qui, avec sa vitalité consolante, sa folle énergie, ira jusqu'à brancher Hollywood.
Dans ce recueil de poèmes, Bukowski nous livre l'amour sous toutes ses facettes : sa jalousie, son narcissisme, ses aléas, ses mystères mais surtout, ses joies, sa persévérance et son pouvoir de rédemption.
Insolent, franc, brut, parsemé d'humour et de pathos, Sur l'amour offre un aperçu de Bukowski, l'homme et l'artiste, tantôt cynique tantôt candide. Qu'il écrive sur sa fille, ses amantes, ses amis, l'alcool, il est toujours honnête et perspicace, utilisant l'amour comme un prisme permettant de voir le monde dans toute sa beauté et sa cruauté.
Imaginons qu'une femme rencontre un homme Parce qu'il écrit d'une certaine façon Il se pourrait que la femme lui suggère assez vite Une autre façon d'écrire.
Mais si l'homme aime la femme en question Il continuera d'écrire à sa façon Et si l'homme aime le poème Il continuera d'écrire comme il le doit Et si l'homme aime la femme et le poème Il sait ce qu'est l'amour Deux fois plus que n'importe qui Je sais ce qu'est l'amour.
Ce poème est là pour le rappeler à ces dames.
Le meilleur, le plus lyrique, le plus poignant de ses recueils de poèmes, voire de ses livres. C'est ce que nombre d'amateurs de Bukowski pensent de ce recueil de 90 poèmes. Hantés par la figure de Jane Conney Baker, sa première compagne décédée en 1962, ces poèmes se penchent aussi dans un style poignant et incisif sur le sort des laissés-pour-compte de la société - loosers, marginaux, clochards, prisonniers.
«À quoi bon des poètes dans un temps de détresse ?» demandait Holderlin.
La réponse est dans Bukowski, dans une prose qui est l'une des plus dénonciatrices-accusatrices de ce temps. Et sans aucune issue proposée : le constat d'enfer nu, organique, brutal. Les «caprices» de Goya, en pleines phrases. J'ai lu quelque part que Bukowski était «rabelaisien». Mais non, il s'agit de quelque chose de beaucoup plus noir, de beaucoup plus simple et lisible, d'une inspiration beaucoup plus «théologique» sous un air d'anarchisme absolu. La civilisation, ou ce qu'il en reste, n'est pas du tout en train de «renaître» mais de se tasser, de se décomposer, de se décharger, et Bukowski n'a pas d'autre choix que de lui répondre du tac au tac avec le maximum de violence, à bout portant.
Philippe Sollers, Nouvel Observateur.
Par-delà le cauchemar de l'histoire existe la perfection de l'amour. L'orgasme et la folie sont la nouvelle frontière des libérateurs de l'amour où Bukowski monte la garde.
Jacques Cabau, Le Point.
Cette anthologie de poèmes méconnus, souvent parus dans d'obscurs magazines, est le fruit d'une recherche minutieuse menée à travers de nombreuses bibliothèques et collections privées des États-Unis.
Profonde, rythmée, hilarante, vernaculaire, la poésie de Bukowski est à l'image de son auteur : aux antipodes de la littérature élitiste. L'absurdité de son temps, l'humanité, le sexe, la condition ouvrière, l'écriture ou son amour pour les animaux alimentent sa poésie en perpétuelle quête de sincérité.
J'ai 90 mille dollars à la banque 50 balais 125 kilos sur la balance jamais réveillé au son d'une alarme et suis plus proche de Dieu que ne l'est le moineau.
En 1969, Charles Bukowski, écrivain underground inconnu du grand public, fut projeté sur la scène internationale avec la parution du Journal d'un vieux dégueulasse. Cette première édition n'avait repris qu'une quarantaine des chroniques qu'il avait écrites durant vingt ans. Le présent volume regroupe celles qui seraient injustement tombées dans l'oubli. Transgressant tous les tabous, leur auteur nous livre, non sans humour, ses explorations de toutes les formes de sexualité, de toutes les « perversions », de toutes les « déviances ».
« Avalez cul sec ces nouvelles où la fanfaronnade le dispute au ridicule, les emportements colériques aux transports érotiques. Oui, il y a du grotesque chez Bukowski. Mais un grotesque assumé. » Macha Séry, Le Monde.
« Un souffle décapant. Hubert Prolongeau, Le Magazine littéraire. L'écriture de Bukowski n'a, cinquante après, rien perdu de sa force révolutionnaire. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.
Plus de vingt ans après sa mort, un recueil inédit de nouvelles, réflexions et récits autobiographiques de l'écrivain « salement inspiré ». Sortis d'archives et de journaux d'époque, ces textes courts, qui recouvrent une période de 1944 à 1990, nous permettent de découvrir ou redécouvrir l'écrivain en devenir.
Une anthologie de textes inédits et illustrés sur l'alcool par le plus grand boit-sans-soif de la littérature américaine.
Splendeurs et misères d'une âme imbibée d'alcool.
Dans ce recueil de prose et de poésie couvrant l'ensemble de sa carrière, Charles Bukowski se sert de la bouteille comme d'une longue vue pour observer au plus près le spleen et l'idéal des déchus de l'Amérique.
Sans jamais se départir de son sourire en coin, celui qui s'autoproclamait « le vieux dégueulasse » raconte comment l'alcool lui servait à la fois de muse, de combustible et de gaz hilarant.
Les histoires, poèmes et romans de Charles Bukowski ont marqué notre culture. Cette sélection rassemble des textes inédits sur la création et l'écriture et dévoile la vie d'un artiste qui dit tout, la charge de travail nécessaire, la prudence et l'intransigeance de vivre et de créer.
On y lit la détermination et l'humanité complexe d'une véritable légende américaine, icône de la contre-culture et « porte-parole de l'Amérique d'en bas » qui a donné une voix aux opprimés, dépravés, méprisés.
Sombre, poignant, souvent hilarant et émaillé de phrases mémorables mais aussi de la dureté caractéristique de Bukowski, ponctuée de moments de grâce, de pathétique et d'aveux intimes, Sur l'écriture nous donne aussi à comprendre l'intimité d'un artiste dont l'oeuvre est portée par cette idée centrale : « N'essaie pas. »
A collection of short stories gives an insight into the dark, dangerous lowlife of Los Angeles that the inhabited. From prostitutes to classical music, the author of this book mixes high and low culture in his 'tales of ordinary madness'. These are angry yet tender, humorous and haunting portrayals of life in the underbelly of Los Angeles.
Perennially drunk, broke and in search of a woman, the author takes on the guise of a wise fool as he ventures through America's seedy lowlife.
INTRODUCTION BY RODDY DOYLE 'He brought everyone down to earth, even the angels' LEONARD COHEN Charles Bukowski is one of the greatest authors of the twentieth century. The autobiographical Ham on Rye is widely considered his finest novel. A classic of American literature, it offers powerful insight into his youth through the prism of his alter-ego Henry Chinaski, who grew up to be the legendary Hank Chinaski of Post Office and Factotum .
'What will you do?' 'Oh, hell, I'll write a novel about writing the screenplay and making the movie.' 'What are you going to call it?' 'Hollywood.' 'Hollywood?' 'Yes . . .' Poetic, sharp and dangerous, Hollywood - Bukowski's fictionalisation of his experiences making the film Barfly - explores the many dark shadows to be found in the neon-soaked glare of Hollywood's limelight.
En 1978, Charles Bukowski entreprend une tournée en Europe, avec sa femme et son ami Michael Montfort. Un passage remarqué sur le plateau d'Apostrophes, où il boit du riesling au goulot sous le regard médusé de Bernard Pivot, un séjour calamiteux à Nice, des rencontres émouvantes avec les fans européens... C'est un Bukowski sympathique et plein d'autodérision qu'on découvre dans ce carnet de voyage illustré par les photographies de son ami.
Henry Chinaski is a lowlife loser with a hand-to-mouth existence. His menial post office day job supports a life of beer, one-night stands and racetracks.
Poems rising from and returning to Bukowski's personal experiences reflect people, objects, places, and events of the external world, and reflects on them, on their way out and back
Poems deal with writing, death and immortality, literature, city life, illness, war, and the past.