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Corinne Rondeau
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Chantal Akerman, passer la nuit
Corinne Rondeau
- Éditions de l'éclat
- Éclats
- 5 Octobre 2017
- 9782841624249
L'oeuvre cinématographique de Chantal Akerman (1950-2015) couvre presque un demi-siècle, depuis Saute ma ville (1968) jusqu'à No Home movie (2015) où elle se met en scène dans un dialogue d'une extraordinaire émotion avec sa propre mère, survivante d'Auschwitz, et dont elle a pu dire, en forme d'énigme, qu'elle était "le seul sujet de ses films". Cinquante ans d'un parcours paradoxal qui est une perpétuelle interrogation de ce que révèle le cinéma de notre regard sur le monde. L'essai de Corinne Rondeau insiste sur la dimension littéraire du "cinéma Akerman", sur son corps à corps avec la littérature et se veut aussi un hommage à un femme qui s'était livrée à une "guerre aux images avec les images", jusqu'à sa disparition tragique en 2015.
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Dessin. Collection Antoine de Galbert
Corinne Rondeau, Antoine Champenois
- Empire
- 11 Avril 2025
- 9791095991472
Cet ouvrage rassemble plus de 500 dessins de la Collection Antoine de Galbert réunis depuis près de 40 ans. 213 artistes s'y succèdent sous la forme d'un abécédaire, favorisant les rencontres fortuites.
Publié à l'occasion de l'exposition « Extraits de la collection Antoine de Galbert », Festival du dessin d'Arles, Église Sainte-Anne, Arles, du 12 avril au 11 mai 2025. -
Lucinda Childs
Corinne Rondeau
- Centre National De La Danse
- Parcours D'artistes
- 16 Novembre 2013
- 9782914124492
Lucinda Childs fait ses débuts dans les années 1960 au sein du groupe d'avant-garde new-yorkais du Judson Dance Theatre. Elle y côtoie les grands noms de la scène expérimentale et s'intéresse aux démarches artistiques de Marcel Duchamp, Robert Rauschenberg ou encore John Cage. En 1976, elle participe à l'opéra révolutionnaire de Robert Wilson, Einstein on the Beach, dont elle signe la chorégraphie. En 1979, elle crée Dance, auquel contribuent Philip Glass (musique) et Sol LeWitt (scénographie), un manifeste minimaliste qui marquera l'histoire de la danse. Danseuse, chorégraphe, comédienne, metteuse en scène d'opéra, Lucinda Childs n'a cessé de créer depuis 50 ans une oeuvre chorégraphique, fondée sur une esthétique de la répétition et une rigoureuse musicalité. Déployant un art des lignes et des trajectoires commun aux danseurs et aux spectateurs, elle fait de la danse une expérience singulière de la perception. Corinne Rondeau nous propose ici une lecture sensible et singulière de l'oeuvre de Childs, tout en recontextualisant son émergence et en se livrant à une analyse fouillée de certaines de ses compositions.
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Qui a peur de Susan Sontag ?
Corinne Rondeau
- Éditions de l'éclat
- Eclats
- 21 Octobre 2014
- 9782841623556
À l'occasion des dix ans de la mort de Susan Sontag, Corinne Rondeau, l'une des « voix discordantes » de France Culture, revient sur le parcours et l'engagement de cette femme hantée par un tourment que seule l'écriture parvenait à apaiser. Parcours d'une oeuvre en quelques pages (un peu à la manière du Deleuze de Jean Clet Martin paru dans la même collection, ou La traversée du Louvre en 2 minutes par les personnages de Bande à part ) cet instantané d'une oeuvre permet d'en indiquer les pistes principales, entre littérature et engagement, féminisme et eros, écriture et photographie.
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Artistes syriens en exil, oeuvres et récits ; Syrian artist in exile
Dunia Al Dahan, Corinne Rondeau
- Médiapop
- Ailleurs
- 20 Août 2020
- 9782491436056
Ce livre est le fruit d'une rencontre entre une génération d'artistes syriens condamnés à l'exil pour leur engagement dans les Printemps arabes et des membres du monde français de l'art. Fin 2018 un collectif de professionnelles françaises et syriennes a organisé un programme de portes ouvertes d'ateliers d'artistes syriens à Paris, un colloque à l'école des Beauxarts de Paris et des expositions à la galerie Premier regard puis à la maison des arts de Malakoff. Ce livre recueille les traces de cette expérience. S'y entrecroisent l'histoire de la Syrie, l'histoire de la révolution et de l'exil, les récits intimes des artistes, le regard de la critique et historienne de l'art Corinne Rondeau et l'analyse sensible de la commissaire d'exposition Dunia Al Dahan.
Ces voix multiples, riches en images, sont ponctuées de reproductions d'oeuvres prises lors de l'exposition « Où est la maison de mon ami ? » qui s'est tenue au printemps 2019 à la maison des arts de Malakoff.
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De quoi l'art brut est-il le nom ?
Chiara Sartor
- L'Atelier Contemporain
- 9 Juillet 2025
- 9782850351822
« De quoi l'art brut est-il le nom ? », colloque tenu à Cerisy du 18 au 22 mai 2022, s'est déroulé dans un contexte où les débats sur le terme d'art brut et la reconnaissance des oeuvres qui lui sont associées progressent de concert. Décloisonnement des catégories artistiques, esthétiques de la réception, motivations et agentivité du geste créateur ont constitué autant de domaines de recherche et d'expérimentation autour desquels a gravité la plupart des interventions, mettant ainsi la recherche sur l'art brut au diapason des questions les plus actuelles de la recherche contemporaine et du monde de l'art.
Rassemblant les 16 contributions du colloque de Cerisy et la retranscription des discussions entre les intervenants, cet ouvrage enrichi de 60 illustrations, d'une bibliographie de près de 200 entrées et d'un index contenant plus de 400 noms, constitue une somme de réflexion interdisciplinaire édifiante et un outil de travail actualisé sur la question de la place de l'art brut dans l'histoire de l'art. -
Hélène Delprat ; I did it my way
Corinne Rondeau, Emilie Bouvard, Dominique Païni
- Éditions Fage
- Catalogue D'exposition
- 6 Juillet 2017
- 9782849754740
Inspirée autant par la littérature - les Métamorphoses d'Ovide, Mary Shelley, Virginia Woolf -, que le cinéma (Éric von Stroheim, le Judex de Georges Franju...), les bases de données sur Internet ou encore la radio et la presse, Hélène Delprat fait entendre une voix singulière sur la scène artistique contemporaine.
Les images-énergie qu'elle invente - sous des formes variées : peintures, vidéo, dessins, journal/blog, photographies - dessinent des constellations figuratives et conceptuelles à la fois grinçantes et sensibles dans lesquelles elle apparaît souvent elle-même en tant que personnage.
L'exposition I Dit It My Way (J'ai fait ce que j'avais à faire) qu'elle a conçu spécialement pour les espaces de La maison rouge plonge le spectateur dans un bric-à-brac grave et drôle, où se côtoient des miroirs et des films sombres, d'immenses peintures aux titres hilarants, des voix de cinéma, des « dessins radiophoniques », des têtes d'oiseaux, les rituels du tatouage et de la tonsure...
Pour citer le titre d'une précédente exposition : Le Beau est Horrible et Affreux est le Beau.
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Chef de file de l'Abstraction lyrique, Hans Hartung (1904- 1989) est à la fois un artiste reconnu et mal connu.
Alors que l'on retient essentiellement la production des années 1950, résultat d'un travail de report de la forme, ce catalogue, qui accompagne l'exposition SPRAY au Musée Régional d'Art Contemporain Languedoc- Roussillon à Sérignan, propose un nouveau regard sur sa peinture. Il rassemble des oeuvres de l'artiste, depuis les années soixante jusqu'à la fin de sa vie, sur lesquelles il procède par pulvérisations pour laisser apparaître des espaces picturaux totalement ouverts. Le motif n'est plus centré, assujetti au cadre du tableau, traversant le champ pictural, se poursuivant à l'extérieur, évoquant un hors champ. Le signe s'estompe au profit de la tache et finit par disparaître totalement.
La spontanéité et l'impulsivité sont pleinement effectives dans ces toiles tardives alors que le maître octogénaire n'a plus rien à prouver. Via la technique du spray, cet ouvrage met l'accent sur la liberté dans la peinture atteinte par cette technique libératrice du geste et célèbre la légèreté et l'allégresse trop souvent ignorées dans l'oeuvre de Hartung.
La présentation est complétée par une biographie en images, pastels, estampes et photographies.
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Or chez David Wolle, l'oeil bien qu'attrapé n'est jamais libéré puisqu'il ne reconnaît rien. Ce qui laisse au regard la liberté de faire des choix, une fois que la vue a cessé sa fascination. En bon saint Thomas, il a besoin d'un monde à toucher, et à l'évidence sa peinture touche l'oeil du spectateur malgré son étrangeté doucement monstrueuse.
Corinne Rondeau.
La peinture de David Wolle relève du registre de la représentation sans jamais se référer directement au réel. Deux procédés permettent à l'artiste de personnifier ses motifs imaginaires, de leur conférer la même présence qu'un objet, une figure, un portrait. D'une part, Wolle les inscrit et les détache sur un fond panoramique comme autant de décalcomanies : le motif flotte, à la dérive, dans des atmosphères ou des paysages incertains. D'autre part, il les élabore en amont du tableau, autrefois grâce à de petites maquettes fabriquées en pâte à modeler, à présent sur l'ordinateur par des jeux d'incrustation et d'altération d'images. Dans le travail du pinceau sur la toile, quelque chose perdure de ces pratiques ludiques : la tangibilité du modelage, les prélèvements et les découpes du collage numérique.
Anne Giffon-Selle.