Suite à l'offensive allemande du 10 mai 1940, un vent de panique va pousser les populations, à se jeter sur les routes, en essayant de trouver vers le sud un improbable abri. Huit millions de Français cherchèrent ainsi à fuir, soit de l'ordre du cinquième de la population. À partir de témoignages de personnes ayant vécu ces événements, il s'agit de comprendre comment les populations s'organisèrent, ce qui les conduisît à fuir plutôt qu'à rester, de quels appuis elles bénéficièrent et la manière dont elles affrontèrent ces situations traumatisantes. Si certaines familles anticipèrent, d'autres agirent dans la plus extrême urgence. À partir de l'analyse de témoignages se dessine ici l'image complexe de populations cherchant à faire face, avec les maigres moyens dont elles disposent, alors que tout s'effondre, tant sur le plan militaire que politique. L'exode reste encore un sujet tabou. Il continue à hanter nos mémoires.
Avec la généralisation de l'Internet, la possibilité de relier n'importe quel écran à n'importe quel service, sans considération de distance et encore moins de frontières, se joue des réglementations nationales et rend l'action des régulateurs largement inopérante.
Il est plus que temps de repenser les règles qui organisent en France la défense de l'exception culturelle . Mettre à jour nos objectifs et en profiter pour lever certaines ambiguïtés : la politique mise en oeuvre est-elle principalement vouée à promouvoir l'usage de nos langues ? A protéger nos cultures ? A défendre la place de nos industries culturelles et de nos opérateurs télécom dans le maelström mondial de la convergence ?
Partout dans le monde surgissent des projets urbains qui réfèrent aux « territoires intelligents » : simple effet de mode ou signe d'une mutation profonde dans la manière d'articuler sobriété énergétique, mobilités innovantes, pratiques participatives ? En croisant les approches de spécialistes venus des horizons les plus variés (sciences et techniques, sciences humaines et sociales, communication, responsables territoriaux), cet ouvrage vise à interroger le sens de ces transformations émergentes.
Le périurbain a longtemps eu mauvaise presse. Il lui a été reproché tout à la fois de contrecarrer les objectifs de sobriété énergétique, d'artificialiser les sols et de favoriser la sécession sociale des classes moyennes. Par-delà ces critiques longtemps reprises par les décideurs politiques, de nombreuses recherches, portant sur des terrains variés ont montré que s'y inventaient de multiples solutions portant sur les mobilités, les modes d'habiter, les pratiques agricoles ou les formes de sociabilité. Le contexte est en train de changer. La crise climatique qui s'inscrit dans le temps long conduit à repenser les modèles de ville compacte, la pandémie heurte brutalement les habitudes et les pratiques et contribue à accélérer le processus. Cet ouvrage se propose de mettre en lumière certaines des transformations souterraines en maturation. Différentes générations de chercheuses et chercheurs travaillant sur les espaces périurbains y ont participé : des pionniers et pionnières des études périurbaines aux jeunes doctorantes et doctorants. Tous témoignent que les espaces périurbains sont des territoires d'innovation où il devient concevable de répondre à certains des défis auxquels sont confrontées nos sociétés.
Traitant des thèmes au concours commun d'entrée 2015 des Instituts d'Études Politiques de province, cet ouvrage réunit des spécialistes des questions contemporaines pour offrir un ouvrage extrêmement pratique et intelligent pour des élèves peu habitués à présenter des concours.