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Nous vivons dans un système de Cour et nous ne le savons pas. Un essai incisif qui démontre historiquement le détournement de la Révolution et les faux-semblants de la démocratie française.
Nous vivons dans un système de cour et nous ne le savons pas.
En apparence, nous évoluons dans une démocratie exemplaire, assise sur le suffrage universel et la récompense du mérite. En réalité, il n'en est rien, nous démontre Dominique de Villepin dans cet essai historique qui retrace l'histoire de la cour depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
A la fois instrument pour parvenir et foire aux vanités, la cour est indissociable du pouvoir, qui n'a cessé de croître, et d'élites, qui n'ont cessé de se déchirer pour le conquérir puis le conserver.
Conjuguant la démarche de l'historien et le regard du témoin, l'ancien Premier ministre nous retrace une autre histoire de France vue à travers le prisme du pouvoir et de ses élites. A l'exception des moments où une figure de proue parvient à dominer la cour et imposer un grand dessein - Louis XIV, Napoléon, de Gaulle -, l'esprit de cour domine la scène ; avec d'autant plus d'efficacité qu'il avance dans l'ombre, sous couvert de principes dont il se réclame pour mieux les contourner. C'est ainsi que la Révolution puis la République se sont détournées de leur essence au profit de « l'éternel retour » de la courtisanerie avec son cortège de complots et de cabales.
Dans le dernier chapitre intitulé « Le déclin présidentiel», l'auteur - pour la première fois - raconte son expérience et nous livre des confidences inédites, notamment sur sa relation avec Jacques Chirac, et les raisons de sa « rupture » avec Nicolas Sarkozy.
Au zénith de son règne, Napoléon remet à nouveau son sort au hasard des batailles.
Cet homme seul, écartelé entre la confiance en son étoile et le doute perpétuel, cède à l'illusion de la puissance, obsédé par l'écriture d'une page supplémentaire de son roman personnel. De la guerre civile espagnole aux déserts glacés de Russie, Dominique de Villepin montre comment la fragilité d'un empire impossible, bâti trop vite, trop tôt et sans véritable légitimité, précipite sa chute. En entremêlant, selon la méthode qui a fait le succès des précédents tomes, analyses, portraits, récit très écrit des événements et réflexions sur la solitude de tout pouvoir, Dominique de Villepin livre une fresque inspirée de ces années tragiques pour la France.
Les Cent-Jours (Grand Prix de la Fondation Napoléon et Prix des Ambassadeurs) et Le Soleil noir de la puissance ont chacun conquis des dizaines de milliers de lecteurs.
Nous vivons dans un système de cour et nous ne le savons pas.
En apparence, nous évoluons dans une démocratie exemplaire, assise sur le suffrage universel et la récompense du mérite. En réalité, il n'en est rien, nous démontre Dominique de Villepin dans cet essai historique qui retrace l'histoire de la cour depuis sa fondation jusqu'à nos jours. Conjuguant la démarche de l'historien et le regard du témoin, l'ancien Premier ministre nous retrace une autre histoire de France vue à travers le prisme du pouvoir et de ses élites.
Dans le dernier chapitre intitulé " Le déclin présidentiel ", l'auteur - pour la première fois - raconte son expérience et nous livre des confidences inédites, notamment sur sa relation avec Jacques Chirac et les raisons de sa " rupture " avec Nicolas Sarkozy.
Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites. Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo. L'épopée s'achève en tragédie. Dans l'ombre se dressent des seconds rôles prodigieux : Ney, Constant, Chateaubriand, La Fayette, La Bédoyère. Il y a aussi ces Français écartelés entre Révolution et Restauration, ou déchirés entre fidélité à Napoléon et peur de l'invasion. Cet ouvrage éclaire d'un jour nouveau la personnalité de l'Empereur comme les enjeux de la période. Derrière le duel entre Louis XVIII et Napoléon, tout est mouvement, doute, crise, qui dessinent le visage de la France moderne.
Dominique de Villepin, Secrétaire général de la Présidence de la République de 1995 à mai 2002, est depuis ministre des Affaires étrangères.
Cet ouvrage a été couronné par le Prix des Ambassadeurs et le Grand Prix de la Fondation Napoléon.
Une autre histoire de Napoléon.
Il a fallu près d'une décennie à Dominique de Villepin pour écrire une trilogie inspirée sur la vie de Napoléon. Unanimement saluée par les critiques, elle a connu un grand succès public et déjà conquis plus de cent mille lecteurs.
Le Soleil noir de la puissance (1796-1807) raconte l'ascension spectaculaire de Bonaparte de la victoire de Lodi à l'apogée de Tilsit.
La Chute ou l'Empire de la solitude (1807-1814) déroule le fils implacable de la crise, puis de l'écroulement du Grand Empire à partir de la campagne de Russie.
Les Cent-Jours ou l'Esprit de sacrifice propose un récit élevé et enlevé du vol de l'Aigle et de sa chute foudroyante, dans la foulée de Waterloo, jusqu'à son dernier exil à Sainte-Hélène (Grand Prix de la Fondation Napoléon et prix des Ambassadeurs).
La voici pour la première fois rassemblée dans une édition de prestige revue et actualisée à l'occasion du bicentenaire des Cent-Jours et de la chute de l'Empereur.
napoléon est-il un météore dont le destin extraordinaire a traversé les siècles ou demeure-t-il le passeur du monde moderne, celui qui a terminé la révolution en france tout en contribuant à la diffuser dans le monde ? comment aborder une pareille existence ? passionné depuis toujours par l'époque et le personnage, j'ai préféré observer l'envers du décor en privilégiant l'analyse de la chute plutôt que la " gloire de l'empire ".
car, bien qu'ébloui par le soleil d'austerlitz, je pressentais qu'il ne s'agissait que d'un " soleil noir ". pour comprendre la chute, il faut partir du sommet, et plus précisément disséquer la décennie triomphale qui relie le point de départ de lodi à l'apogée de tilsit. et ses deux choix majeurs accomplis au zénith de la gloire : l'hérédité rétablie avec le sacre de 1804 ; le pari de la conquête avec le blocus continental fin 1806.
ce livre, remanié sans cesse depuis 2002, se nourrit d'une conviction fortifiée par l'expérience personnelle de la solitude du pouvoir, de sa fragilité, de son immense complexité, enfin de son caractère foncièrement tragique, appuyé sur les ressorts de la peur et du rêve. d. de v.