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Gallimard
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Lily Bart, orpheline ruinée, cherche désespérément à faire un beau mariage pour assurer sa position sociale. Cependant, difficile de naviguer dans les courants traîtres d'un monde fondé sur les apparences. Tiraillée entre son éducation futile et ses idéaux de liberté, d'amour et de grandeur, Lily évolue jusqu'à l'inévitable au milieu des bals somptueux, des dîners extravagants. Détruite par le scandale, minée par des dilemmes moraux, elle devient le symbole d'une vie violentée. À sa sortie en 1905, ce grand roman de moeurs a suscité la controverse mais a rencontré un succès immédiat. Situé dans la haute société new-yorkaise du XIX?, où seule compte la richesse affichée, La maison de liesse explore l'impact des normes sociales sur le destin des femmes. Dans cette nouvelle traduction, Edith Wharton est au sommet de son art, subtilement cynique et bouleversante.
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« Elle est là, autour de vous. Ne passez pas à côté - l'immédiat, le réel, le nôtre, le vôtre, celui du romancier qu'il attend... Faites New York ! » (Henri James à Edith Wharton, 1902).
Sur le conseil du romancier Henry James, l'Américaine Edith Wharton jette une lumière crue et révélatrice sur l'aristocratie new-yorkaise, saisissant à la fois la haute comédie qui s'y joue et les contradictions qui l'animent. Autrice de poèmes et de nouvelles déjà parus dans des magazines littéraires de renom, elle porte désormais un regard acéré sur la mondanité, les convenances et l'étiquette, les règles du jeu social, l'hypocrisie, la cruauté et la corruption qui gangrènent la bonne société, celle de l'argent et des affaires, qui l'a vue naître et grandir. Au fil des récits (romans et nouvelles), avec un sens aigu de la satire, elle décrypte la quintessence même de son milieu et son esprit clanique, les luttes impitoyables et les menaces feutrées que fait peser sur l'ancien monde l'arrivisme conquérant d'une nouvelle caste, celle du nouveau riche.
Plus qu'une ville de naissance, New York sera à jamais pour Wharton une muse, aussi capricieuse qu'exigeante, qui l'inspirera même après son installation définitive en France en 1913. La fresque historique qu'offrent ici les trois romans et un recueil de nouvelles, parus entre 1905 et 1924, plonge le lecteur au coeur d'une société aussi fascinante que détestable, dont les failles morales se dissimulent derrière les apparences d'une probité candide, depuis les années 1840 jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Et avec cette édition Quarto et les documents d'archives inédits qui l'illustrent, l'occasion unique de découvrir le parcours d'une des romancières les plus marquantes de son temps, un véritable esprit libre. -
Ethan Frome, dans une petite ferme du Massachusetts, est sous la domination de sa femme Zenobia, une mégère hypocondriaque qui dépense tout l'argent du ménage à soigner des maladies imaginaires. L'arrivée de Mattie Silver, une cousine de Zenobia, illumine la vie d'Ethan en lui apportant de la douceur e de la compréhension. Mais elle déchaîne la jalousie de la redoutable Zenobia, qui va réussir à chasser la jeune fille. En traîneau , Ethan va conduire Mattie à la gare. Ils comprennent alors qu'ils ont besoin l'un de l'autre. Ethan lance le traîneau contre un arbre, pour mourir avec Mattie. Mais au lieu de trouver la mort, ils sont cruellement mutilés. Ils vont passer le reste de leurs jours sous le regard méchant de Zenobia. Edith Wharton, grande romancière, la meilleure disciple d'Henry James, a écrit avec cette tragique histoire l'oeuvre la plus représentative de la littérature régionaliste de la Nouvelle-Angleterre.
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Chez les heureux du monde
Edith Wharton
- Gallimard
- L'imaginaire Livre&dvd
- 14 Octobre 2010
- 9782070131198
Orpheline ruinée, Lay Bart cherche à faire un riche mariage, bien qu'elle aime un avocat, Lawrence Selden.
Trop honnête pour se vendre, mais d'allure trop libre pour garder sa réputation intacte, elle se voit fermer les portes de la haute société... Avec un art digne de son maître Henry James, Edith Wharton peint la haute société new-yorkaise, son éclat et sa richesse, mais aussi sa profonde corruption.
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Ce recueil réunit trois nouvelles : Le pélican, écrite en 1898, Les lettres en 1930, et Le fils en 1933. Toutes les trois traitent de la maternité, thème cher à Edith Wharton, trop tôt privée d'un père adulé, meurtrie par une relation difficile avec une mère égoïste et frivole, et victime d'un mariage désastreux et stérile qui la conduira au divorce. L'auteur impose une fois de plus, par son art incomparable de soulever les voiles du mystère, une atmosphère de «suspense» psychologique au charme envoûtant.
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Invitée par Lyautey, résident général de la République française, Edith Wharton découvrit le Maroc en 1917, à une époque où les voyageurs occidentaux étaient rares. Les recommandations dont elle bénéficia lui ouvrirent de nombreuses portes et lui permirent d'être le témoin des derniers instants d'une civilisation millénaire, avant que le Maroc ne s'ouvre au monde. Son témoignage est d'autant plus précieux qu'elle allie un don d'observation à une grande connaissance de l'histoire marocaine.Ses premières impressions de voyage furent publiées dans des journaux américains, avant d'être réunies en volume en 1920.
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Chez les heureux du monde
Edith Wharton, Frédéric Vitoux
- Gallimard
- L'imaginaire
- 26 Avril 2000
- 9782070758456
Orpheline ruinée, Lily Bart cherche à faire un riche mariage, bien qu'elle aime un avocat, Lawrence Selden. Trop honnête pour se vendre, mais d'allure trop libre pour garder sa réputation intacte, elle se voit fermer les portes de la haute société... Avec un art digne de son maître Henry James, Edith Wharton peint la haute société new-yorkaise, son éclat et sa richesse, mais aussi sa profonde corruption.