«Ma grand-mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan...» Voilà pour l'ascendance maternelle. Clovis Gauguin, le père, est journaliste. Il meurt, en route pour le Pérou, en 1849. Paul a un an. Toute son adolescence, il gardera la nostalgie des tropiques. La suite, ce sera une vie de départs perpétuels : Copenhague, Pont-Aven, la Martinique, Arles et, en 1891, le grand départ, pour Tahiti. «Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l'influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l'art simple, très simple.» Ce «sauvage malgré lui» meurt aux îles Marquises, le 8 mai 1903.
Cette monographie retrace l'aventure artistique de P. Gauguin et met en relief les étapes de sa rupture esthétique avec les impressionnistes. Considéré comme un classique, ce livre comprend une abondante illustration ainsi que l'analyse d'une centaine d'oeuvres du peintre : tableaux, dessins et sculptures.
« J'ai fait ce que j'ai vu », disait Manet. Est-ce si simple ? L'auteur du Déjeuner sur l'herbe, des portraits de Zola, de Mallarmé, de Clemenceau et de Berthe Morisot, le peintre des cafés-concerts et des canotiers, qui se définissait plaisamment comme « le saint François de la nature morte », est-il le premier des peintres modernes ? Ou celui qui, par-delà les académismes, renoue avec la grande tradition ? De l'Olympia (1863) au Bar des Folies Bergère (1882), Françoise Cachin retrace la vie de ce pur Parisien, qui aima la mer, les femmes, et surtout la peinture.
" je ne parle pourtant pas beaucoup ", disait georges seurat, soucieux de préserver les secrets de sa " méthode ".
Et lorsqu'il meurt en 1891, à trente et un ans, ses intimes avouent déjà que " sa biographie est plane et dépourvue de faits pittoresques ". ce n'est donc pas aux secrets de sa vie que françoise cachin consacre ce livre, mais à ce qu'a de singulier sa peinture comme ses dessins. son oeuvre est à la croisée de la grande tradition et du scientisme, du naturalisme et du symbolisme. " il y a du " secret " dans le " système " de seurat - suggérait andré chastel - mais un aspect peut en être explicité, c'est le rêve de l'art-science.
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Paul Signac (1863-1935) est un des principaux représentants du groupe néo-impressionniste. À la mort de son ami Georges Seurat en 1891, il devient le chef de file du mouvement et publie quelques années plus tard (1898) un traité théorique D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme qui, au tournant du siècle, jouera un rôle décisif sur les jeunes peintres intéressés par la couleur.Ce catalogue est le premier à présenter tout l'oeuvre peint de Signac. Il rassemble 611 peintures à l'huile richement documentées. Un texte monographique écrit par Françoise Cachin retrace la vie et l'oeuvre de Signac. En complément, une chronologie établie par Marina Ferretti-Bocquillon détaille son activité de peintre, mais aussi d'organisateur d'expositions, d'écrivain, de stendhalien passionné, de yachtman et d'infatigable voyageur. Cette chronologie rend compte également des contacts que l'artiste a entretenus avec plusieurs générations de peintres de 1884 à 1935, ainsi qu'avec les milieux littéraire et politique. Enfin, une bibliographie générale et une liste des expositions auxquelles Paul Signac a participé complètent l'ouvrage.
Examen de la situation de la traduction littéraire dans les pratiques éditoriales aujourd'hui en France. Propose un portrait du métier de traducteur, précise son statut et son environnement professionnel et aborde la place de la traduction chez les éditeurs, les relations traducteurs-éditeurs et la publication des traductions. Avec des adresses d'associations et d'organismes de formation.
Cet ouvrage est le premier rédigé en français sur l'histoire contemporaine de la lecture en Grande-Bretagne.
L'étude présentée ici comble donc un manque en faisant apparaître l'importance de la lecture en Angleterre de la période victorienne à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sont ici analysés, grâce à une présentation chronologique, les modalités de l'alphabétisation de la population, l'émergence de nouveaux lectorats, le rôle des cabinets de lecture, la création de bibliothèques publiques, les pratiques et les modes de lecture spécifiques de ce pays.
Leur évolution au fil des décennies est mise en regard du contexte politique, économique et social. Comme Bibliothèque publique et Public Library, d'Anne-Marie Bertrand, publié dans la même collection, Une nation de lecteurs ? La lecture en Angleterre (1815-1945) contribue à la réflexion sur les fondements de la lecture privée et publique. Au-delà de l'identification de spécificités anglaises à l'intérieur du monde anglophone, cette étude contribue à enrichir l'analyse comparée des représentations de l'imaginaire collectif occidental autour de la lecture.