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Gaston Gallimard
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Après la publication des correspondances de Marcel Proust avec André Gide, Jacques Rivière et Jacques Copeau, voici celle avec son éditeur, Gaston Gallimard. Il s'agit d'un ensemble de quatre cent sept lettres dont l'essentiel est inédit. Cette correspondance croisée permet d'accompagner, jour après jour, la naissance des oeuvres de Proust jusqu'à sa mort le 18 novembre 1922. Cet échange jette une lumière étonnante sur les comportements des hommes, la mise au point des oeuvres et sur les pratiques éditoriales du début du siècle. C'est pourquoi on a choisi de publier, avec les lettres de Proust à Gaston Gallimard, les vingt-cinq qui sont adressées à ses proches collaborateurs : Berthe Lemarié, Gustave Tronche, Jean Paulhan, etc. De même, toutes les lettres envoyées par les services de la N.R.F. à Marcel Proust sont présentes dans cette édition. Gaston Gallimard enfin apparaît ici dans l'exercice quotidien de son métier. On sent la passion qui l'habite, la conviction qu'il a du génie de Proust et le désir qui l'anime de le servir au mieux.
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Correspondance (1919-1968)
Gaston Gallimard, Jean Paulhan
- Gallimard
- Blanche
- 4 Novembre 2011
- 9782070786978
Les lettres échangées entre le fondateur des Éditions Gallimard et son principal conseiller littéraire, rédacteur en chef puis directeur de La Nouvelle Revue française, placent le lecteur au coeur d'un demi-siècle d'édition et de littérature.
Jean Paulhan estimait que sa « vie véritable » avait commencé ce jour de 1919 où Gaston Gallimard était venu, avec Jacques Rivière, lui proposer d'entrer à la NRF ; et Gaston Gallimard sut lui dire sa profonde gratitude, doublée d'un sincère et amical sentiment de proximité : « Depuis la mort de Jacques Rivière, la NRF, la maison, c'est vous et moi. » ; ou encore : « Si je ne savais que vous détestez les grands mots, c'est bien mieux et bien plus souvent que je vous ferais sentir que vous êtes l'homme que j'admire et que j'aime le plus, le seul en qui j'ai une aveugle confiance ».
Il reste qu'entre les deux éditeurs, dont l'échange épistolaire prolonge la quotidienne conversation, le dialogue ne fut pas toujours aisé ; ils s'opposèrent sur la question de la vocation, de l'indépendance et du renouvellement de la revue, puis, au soir de leur vie, finirent par s'éloigner. Mais de Malraux à Gracq, de Sartre à Sollers, de Caillois à Blanchot, comme de Supervielle à Audiberti, c'est toutefois la littérature et son dévoilement critique qui forment le seul horizon de cet exceptionnel dialogue, les deux hommes s'attachant, derrière une même enceinte, à leur oeuvre éditoriale commune.
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Correspondance : (1911-1924)
Gaston Gallimard, Jacques Rivière
- Gallimard
- Blanche
- 1 Septembre 1991
- 9782070731558
La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.
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Correspondance ; 1911-1954
Paul Claudel, Gaston Gallimard
- Gallimard
- Blanche
- 23 Mai 1995
- 9782070741373
La personnalité de Paul Claudel est si forte, et si considérable son oeuvre, qu'aucun aspect de l'une ou de l'autre n'a jamais pu laisser indifférent, tant Claudel a su jouer de tous les registres : la passion et la démesure, la tendresse et la subtilité, la religion et l'humour. La correspondance qu'il échangea, de 1911 à sa mort, avec Gaston Gallimard reflète ses outrances (notamment à propos de certains auteurs et de certains ouvrages publiés par les Éditions Gallimard) comme son goût de la perfection esthétique. On sait que ce fut pour publier L'Otage (qui est «considérable», selon le mot de Gide), que Plon convoitait, que fut créé, en 1911, le comptoir d'édition de La Nouvelle Revue Française. Certes, les lettres échangées entre Claudel et son éditeur (parfois passionnelles) ont souvent trait à des questions de contrats, de règlements de droits, de diffusion de ses livres, mal assurée à son gré, ou de chèques non encore reçus. Mais Claudel témoigne aussi d'un constant souci de la typographie et de la présentation de ses oeuvres. Bref, la publication de cette correspondance, agrémentée d'une iconographie peu connue et accompagnée d'abondantes notes, permettra de découvrir un nouveau visage d'un écrivain qui demeurera l'un des plus grands créateurs de son siècle.
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Lettres retrouvées 1912-1922
Gaston Gallimard, Marcel Proust
- Gallimard
- Blanche
- 2 Octobre 2025
- 9782073126740