Dans un dialogue avec un vieux moine d'une abbaye franciscaine, l'auteur, au cours d'une retraite effectuée pour soigner sa « neurasthénie politique », se livre, comme dans une espèce de confession au fil des jours, sur sa carrière politique et l'état du pays.
Le vénérable religieux le questionne sans aucune concession sur son engagement au Rassemblement National, sur les personnalités politiques qu'il a fréquentées, sur ses secrets et sur les solutions que l'état du pays requiert.
Le vieux moine oblige le retraitant, qui n'est pas un retraité, à répondre aux questions sur l'identité, la sécurité, la souveraineté - en un mot, sur les grandes questions qui bouleversent la France - et sur l'avenir de l'Europe.
Gilbert Collard, L'avocat de l'impossible Entretiens avec Christian-Louis Eclimont.
Gilbert Collard, avocat charismatique mais controversé, se livre enfin dans ce livre d'entretiens en forme de confessions sans concessions.
Comment peut-on exercer le métier d'avocat aujourd'hui ? Qui se cache derrière cette figure d'avocat médiatique, habituée des causes extrêmes, jamais à court de bons mots ? Comment fait-on pour défendre le général Aussaresses ou Patrice Alègre ? Dans quel état d'esprit est-on quand on demande l'exhumation du cadavre d'Yves Montand ?
Christian-Louis Éclimont, transformé pour l'occasion en procureur impitoyable, pose les questions qui dérangent afin de faire toute la lumière sur cet homme insoumis, croyant, libre-penseur et sur la difficile pratique de la justice.
Convaincre un auditoire, cela ne s'improvise pas.
Le trac, le manque d'habitude, la difficulté à dompter son émotion et à organiser sa pensée sont autant d'embûches sur la route du « bien-parler ». Or la capacité à s'exprimer clairement est déterminante, dans la vie professionnelle comme ailleurs.
Mais comment vaincre le trac ? Comment donner vie à ses paroles ? Comment trouver le mot juste ? Comment bâtir une argumentation ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Autant d'interrogations auxquelles chacun est confronté au moment de prendre la parole.
Pour y répondre, un seul secret : l'entraînement. Brillant orateur formé à l'école classique de la rhétorique, Gilbert Collard rassemble en une méthode moderne les secrets de fabrication du discours, les recettes de « cuisine oratoire » et les savoir-faire nécessaires pour devenir un bon artisan de la parole. « A quoi sert d'avoir des idées, si on ne sait pas les exprimer ? » s'interrogeait Epictète le stoïcien.
Travail sur la respiration et sur la voix, exercices d'articulation, expression d'une émotion, recherche de la meilleure formulation, mise en ordre des arguments : l'auteur déploie tout un arsenal de techniques et d'astuces, véritable stratégie de l'art oratoire, à la portée de tous.
Le fait divers fait frémir, mais la construction de l'erreur judiciaire fait trembler et les souffrances des innocents condamnés pleurer de rage.
Dans ce Dictionnaire personnel des erreurs judiciaires, Gilbert Collard décrypte le mécanisme de l'erreur judiciaire qui métamorphose la justice en injustice et conduit à faire le mal au nom du bien... De A comme "aveu", à F comme "fanatisme" ; de K comme "kafkaïen" à M comme "méprise" ; de R comme "relativité de la justice" à V comme "victime expiatoire", Gilbert Collard nous fait pénétrer dans les noirceurs de la justice qui, parce qu'elle est parfois l'oeuvre d'hommes mitrés, titrés, décorés et épris de l'ivresse du petit pouvoir, devient inhumaine.
Stigmatisant l'irresponsabilité des juges, dénonçant l'omerta qui pèse sur le secret des gardes à vue, il fait revivre avec drôlerie, humanité et émotion les plus grandes erreurs judiciaires : le courrier de Lyon qui envoya à l'échafaud six hommes alors qu'il n'y avait que cinq prévenus, l'abbé Desnoyers qui engrossa une de ses paroissiennes avant de l'assassiner et finit ses jours paisiblement, Calas, qui fut supplicié toute une journée durant, pour le bon vouloir et l'aveuglement doctrinaire des capitouls de Toulouse...
En quelques histoires incisives et corrosives, il démêle les fils tordus qui agitent ces pantins justiciers et leurs proies pour tenter de comprendre le mécanisme historique, humain, médiocre, qui déclenche l'erreur judiciaire et broie les innocents sous un mécanisme aux rouages ravageurs...
L'auteur revient sur sa carrière d'avocat et sur les plus grosses affaires qu'il a plaidées : Klaus Barbie, Richard Virenque, etc. Il fait également le point sur son appartenance à la franc-maçonnerie et sur ses engagements politiques d'abord au Parti socialiste, puis au Front national.
Familier des arcanes du système judiciaire et, donc, de ses carences et de ses défauts, le célèbre avocat dénonce ici la véritable fiction des grands principes démocratiques que les lois, les juges et les politiciens entretiennent dans l'esprit des citoyens, livrés à la merci d'un total arbitraire.
Fiction, la présomption d'innocence; fiction, la liberté de parole; fiction encore, l'indépendance des juges.
Solidement étayé par des cas restés célèbres, ce brûlot salutaire nous révèle les pratiques effectives de la mise en examen, de la garde à vue, de la détention provisoire. Il prouve l'irresponsabilité des juges, le rôle équivoque joué par le Procureur de la République qui, par exemple, n'agit pas au nom des citoyens et de la Justice, mais du Ministre de la Justice. Il démontre enfin pourquoi et comment la Justice s'est laissée déposséder de son sens, pourquoi elle suscite le doute et la méfiance au lieu d'inspirer la confiance des citoyens dans cette institution suprême, garante de la démocratie: dans la seule affaire Céline Jourdan, le verdict rendu en décembre 1992 a déjà suscité la parution de cinq livres, et deux autres sont en préparation !
Efficacement servi par un style vif et brillant, ce grand essai polémique apporte la preuve que c'est bien la démocratie elle-même qui se trouve menacée par l'absence terrible d'une réelle démocratie judiciaire.
L'affaire Calas est non seulement la plus méchante erreur judiciaire, mais encore une des plus extraordinaires énigmes du XVIIIe siècle. Une famille protestante victime de l'intégrisme. Un fils, Marc-Antoine, retrouvé mort. Un tribunal partial et borné, tout-puissant et irresponsable. Jean Calas condamné à être roué vif, étranglé puis brûlé, au terme d'un procès effrayant. Et Voltaire, seul, qui bouscule la tyrannie du si charmant siècle de Louis XV.
C'est ce que nous raconte Gilbert Collard, aussi passionnant narrateur que brillant avocat. Mais aussi les prolongements de cette affaire : comment le souvenir de cette injustice a inspiré plusieurs articles de la Déclaration des Droits de l'Homme, l'exemple de la lutte d'un écrivain contre les pouvoirs et le gouvernement des juges, encore d'actualité aujourd'hui. Car l'affaire Calas se juge tous les jours.