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Gilles Aillaud (Paris, 1928-2005) est un peintre, auteur et scénographe français.
Paroles d'artiste est une collection de format poche pour découvrir ou redécouvrir les grands maître de l'art ancien, moderne et contemporain.
Cette série d'ouvrages monographiques permet d'envisager l'univers d'un artiste à travers une sélection de trente reproductions représentatives de l'ensemble de son oeuvre. Chaque reproduction est associée à une citation extraite d'un entretien, d'une correspondance ou d'un écrit de l'artiste lui-même.
Afin de rendre accessible cette collection aux très nombreux visiteurs étrangers de nos musées et collections publiques françaises, Paroles d'artiste est bilingue anglais-français.
En 64 pages, 31 reproductions et pour seulement 6,50 €, le lecteur se retrouve immergé dans l'esprit et l'oeuvre de Gilles Aillaud.
L'oeuvre de Gilles Aillaud est représenté dans de nombreux musées français et étrangers, et plus particulièrement :
- Paris, musée national d'Art moderne, centre Pompidou - Paris, musée d'Art moderne de la Ville de Paris Expositions - Gilles Aillaud, Musée des Beaux-Arts, Rennes, 17 janvier-17 mai 2015 - Gilles Aillaud, Musée Estrine, Saint-Rémy-de- Provence, 30 mai-30 août 2015 - Gilles Aillaud, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, 2 octobre 2015-11 janvier 2016
" Enfant, je faisais des tableaux d'animaux, j'allais dessiner au jardin des plantes avec ma soeur, un tableau par jour, des flamants roses qui s'envolaient, des scènes rêvées... " Dans ce propos tiré d'un entretien avec le journal Libération en 1978, Gilles Aillaud souligne la découverte dès l'enfance de son thème de prédilection. Des animaux enfermés dans les zoos, puis en liberté dans la savane, des paysages de Bretagne et de Grèce, voilà ses sujets. Des sujets qui ne demandent pas à être peints, qu'il traite sans intention allégorique, sans affect et a fortiori sans message. Plutôt une expérience poétique du monde, faite de disponibilité à ce qui existe, d'attention à la profusion de ce qui est. Tout le contraire de l'indifférence.
Gilles Aillaud est né en 1928 à Paris - et disparu en 2005 à Paris, à la fois peintre, dessinateur, scénographe et écrivain. En 1947-1948, il suit des études de philosophie, puis revient à ses pinceaux. De cette époque, il gardera le goût des mots en publiant des poèmes, des textes critiques et deux pièces de théâtre : dont Vermeer et Spinoza jouée au Théâtre de la Bastille en 1984. Dès lors, son ami Jean-Christophe Bailly l'invite à écrire en 1985, pour les éditions Hazan, un texte consacré à Vermeer, à l'occasion de la publication d'une grande monographie du Maître hollandais, Voir sans être vu. Ce texte est ici réédité, accompagné de quarante reproductions : dessins, aquarelles, lithographies et peintures, offrant des clefs pour redécouvrir cette oeuvre.
Conçue et réalisée par Gilles Aillaud entre 1987 et 2000, l'Encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux est une aventure poétique singulière. Il s'agissait en effet de produire, en écho à la diversité animale - sujet principal de la peinture d'Aillaud depuis toujours - autant de lithographies que possible, dans des volumes accompagnés de textes écrits par divers auteurs et placés soit en regard des planches, soit avant elles. Quatre volumes ont pu être réalisés, tous édités par Franck Bordas, réunissant un total de 194 planches en noir et blanc, de format identique. Le présent livre retrace cette aventure et s'efforce d'en donner une idée substantielle. Il s'ouvre par des textes d'introduction de Jean-Christophe BailIy et Hanns Zischler, complices du projet dès les premiers temps, qui en retracent donc l'histoire et en signifient les enjeux. Suit un choix de planches et de textes qui parcourt l'ensemble des quatre volumes de l'Encyclopédie et qui en déploie l'unité, quelles qu'aient pu être les différences dans le mode de production des planches comme des textes. L'ouvrage se termine par un « catalogue raisonné » des planches et par un commentaire historique et technique de Franck Bordas. Ce texte, comme les textes d'introduction, est illustré par divers documents et notamment par des photographies prises par Ianna Andreadis pendant la réalisation du tome II au Kenya.
Redécouvert à la fin du XIXe siècle, l'art de Vermeer n'a cessé depuis d'intriguer, d'émerveiller. Vermeer en effet est différent : de ses contemporains hollandais, de son siècle, de toute la peinture. Avec lui la représentation s'en est allée si loin qu'il semble que l'énigme du visible ait été rejointe, touchée comme jamais. Mais cette perfection que tous lui reconnaissent est elle-même une énigme : comment, pourquoi, dans quelles conditions, entouré de qui Vermeer a-t-il peint ces scènes silencieuses dont la magie nous subjugue ? A toutes ces questions ce livre apporte moins une réponse qu'un faisceau d'éléments permettant à chacun de répondre par soi-même. Trois points de vue différents ont été ici réunis :Celui de Gilles Aillaud, peintre et écrivain, dont on pourrait dire que l'approche est philosophique si l'extrême concision du langage ne venait donner avant tout à son texte l'allure d'un essai limpide sur la limpidité.Celui de John Michael Montias, aura consisté à dénouer, à l'issue de patientes recherches, les fils de l'histoire matérielle de la vie de Vermeer : ses origines sociales, son environnement familial, ses biens, ses contacts avec la peinture de son temps, sa ville, c'est tout cela que le lecteur découvrira en avançant dans cette partie du livre.Le point de vue d'Albert Blankert, enfin, est celui, indispensable, de l'histoire de l'art. Comprendre l'originalité de Vermeer, c'est la situer dans l'art hollandais du XVIIe siècle, c'est chercher à saisir et à situer les influences, les similarités, dans les thèmes comme dans les techniques, c'est encore retracer le travail secret de l'oeuvre au cours des siècles, jusqu'à sa reconnaissance universelle tardive. A ces approches qu confrontent les regards issus de plusieurs disciplines et de plusieurs traditions critiques viennent s'ajouter un catalogue de l'oeuvre, une fortune critique, une bibliographie, une chronologie, un index. Les illustrations comprennent tous les tableaux de Vermeer reproduits en grand format et en couleurs. S'y ajoutent de nombreuses oeuvres des contemporains de Vermeer et des documents relatifs à sa vie et à sa ville, Delft. Avec cette monographie incontournable parue à l'origine en 1986, le lecteur disposera à la fois d'un outil indispensable à la connaissance de Vermeer et d'une occasion de revenir sans fin et dans les conditions les plus séduisantes sur l'oeuvre sans doute la plus méditative de toute l'histoire de la peinture occidentale.
Redécouvert à la fin du XIXe siècle, l'art de Vermeer n'a cessé depuis d'intriguer, d'émerveiller. Vermeer en effet est différent : de ses contemporains hollandais, de son siècle, de toute la peinture. Avec lui la représentation s'en est allée si loin qu'il semble que l'énigme du visible ait été rejointe, touchée comme jamais. Mais cette perfection que tous lui reconnaissent est elle-même une énigme : comment, pourquoi, dans quelles conditions, entouré de qui Vermeer a-t-il peint ces scènes silencieuses dont la magie nous subjugue ? A toutes ces questions ce livre apporte moins une réponse qu'un faisceau d'éléments permettant à chacun de répondre par soi-même. Trois points de vue différents ont été ici réunis : Celui de Gilles Aillaud, peintre et écrivain, dont on pourrait dire que l'approche est philosophique si l'extrême concision du langage ne venait donner avant tout à son texte l'allure d'un essai limpide sur la limpidité. Celui de John Michael Montias, aura consisté à dénouer, à l'issue de patientes recherches, les fils de l'histoire matérielle de la vie de Vermeer : ses origines sociales, son environnement familial, ses biens, ses contacts avec la peinture de son temps, sa ville, c'est tout cela que le lecteur découvrira en avançant dans cette partie du livre. Le point de vue d'Albert Blankert, enfin, est celui, indispensable, de l'histoire de l'art. Comprendre l'originalité de Vermeer, c'est la situer dans l'art hollandais du XVIIe siècle, c'est chercher à saisir et à situer les influences, les similarités, dans les thèmes comme dans les techniques, c'est encore retracer le travail secret de l'oeuvre au cours des siècles, jusqu'à sa reconnaissance universelle tardive. A ces approches qu confrontent les regards issus de plusieurs disciplines et de plusieurs traditions critiques viennent s'ajouter un catalogue de l'oeuvre, une fortune critique, une bibliographie, une chronologie, un index. Les illustrations comprennent tous les tableaux de Vermeer reproduits en grand format et en couleurs. S'y ajoutent de nombreuses oeuvres des contemporains de Vermeer et des documents relatifs à sa vie et à sa ville, Delft. Avec cette monographie incontournable parue à l'origine en 1986, le lecteur disposera à la fois d'un outil indispensable à la connaissance de Vermeer et d'une occasion de revenir sans fin et dans les conditions les plus séduisantes sur l'oeuvre sans doute la plus méditative de toute l'histoire de la peinture occidentale.
Peintre des zoos, membre de la Figuration narrative, meurtrier symbolique de Marcel Duchamp, président du Salon de la Jeune Peinture de 1965 à 1969, décorateur pour le théâtre, philosophe, poète, dramaturge?: les catégories qui décrivent le travail de Gilles Aillaud sont aussi ce qui empêche d'y accéder. S'en affranchir suppose moins un effort qu'un suspens devant son oeuvre. Ses tableaux et ses écrits produisent eux-mêmes cet arrêt. Tandis que ses articles politiques des années soixante s'engagent dans la lutte des classes, les essais critiques et les poèmes qu'il publie après le reflux idéologique des années soixante-dix établissent une relation directe avec les choses. Alors que les premiers cherchent à opposer d'autres notions à celles de la culture bourgeoise, les seconds délaissent les concepts organisateurs. Cette évolution n'est pas un abandon du projet socialiste, mais un élargissement de sa portée, un approfondissement de ses conditions. Ouvrir les yeux, réfléchir au sens que prend l'histoire, se focaliser sur le soubassement relationnel qui préexiste au lien social, est à la fois ce qui anime Gilles Aillaud avant Mai 68 et ce sur quoi il se concentre particulièrement dans la suite de son oeuvre. Et c'est aujourd'hui, où les activités dominantes emportent tout dans le chaos, notre propre urgence. Sont réunis dans la première partie de cet ouvrage tous les articles politiques de Gilles Aillaud, ses essais philosophiques, ses écrits de catalogue, un choix de poèmes et de proses poétiques concernant l'art, ainsi que la transcription de quatre manuscrits inédits. N'y sont pas reprises ses contributions à L'Encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux, ni ses pièces de théâtre, ni la plupart de ses poèmes. La seconde partie réunit d'abord les entretiens les plus importants dans lesquels Gilles Aillaud aborde son travail de peintre et de décorateur de théâtre, puis en annexe les principales réactions suscitées par le meurtre symbolique de Marcel Duchamp. En tant que président du Salon entre 1965 et 1969, Gilles Aillaud est l'auteur des éditoriaux des quatre premiers numéros du Bulletin de la Jeune Peinture. Comme les autres articles du journal, ils n'étaient pas signés, par rejet de l'individualisme.
Ce livre est publié à l'occasion de l'exposition Y compris les animaux, peintures et dessins de Gilles Aillaud, au musée de la Chasse et de la Nature du 31 mars au 30 juin 2009.