Charles Bovary, après avoir suivi ses études dans un lycée de province, s'établit comme officier de santé et se marie à une riche veuve. À la mort de celle-ci, Charles épouse une jeune femme, Emma Rouault, élevée dans un couvent, vivant à la ferme avec son père (un riche fermier, patient du jeune médecin). Emma se laisse séduire par Charles et se marie avec lui. Fascinée par ses lectures romantiques, elle rêve d'une nouvelle vie, en compagnie de son nouveau mari. Madame Bovary. Moeurs de province, couramment abrégé en Madame Bovary, est un roman de Gustave Flaubert paru en 1857 chez Michel Lévy frères. Il s'agit d'une oeuvre majeure de la littérature française et mondiale.
L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme est un roman écrit par Gustave Flaubert, et publié en 1869. Le coeur du récit est tiré du roman de Sainte-Beuve : Volupté, qu'Honoré de Balzac avait déjà traité et d'une certaine manière réécrit avec le Lys dans la vallée. Le roman de Flaubert reprend le même sujet selon des règles narratives entièrement neuves, réinventant le roman d'apprentissage pour lui donner une profondeur et une acuité jamais atteinte. L'Éducation sentimentale comporte de nombreux éléments autobiographiques, telle la rencontre de madame Arnoux, inspirée de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlésinger, l'amour de sa vie. Le personnage principal est Frédéric Moreau, jeune provincial de dix-huit ans venant faire ses études à Paris. De 1840 à 1867, celui-ci connaîtra l'amitié indéfectible et la force de la bêtise, l'art, la politique, les révolutions d'un monde qui hésite entre la monarchie, la république et l'empire. Plusieurs femmes (Rosanette, Mme Dambreuse) traversent son existence, mais aucune ne peut se comparer à Marie Arnoux, épouse d'un riche marchand d'art, dont il est éperdument amoureux. C'est au contact de cette passion inactive et des contingences du monde qu'il fera son éducation sentimentale, qui se résumera pour l'essentiel à brûler, peu à peu, ses illusions. Moins connu que Madame Bovary, L'Éducation sentimentale est cependant un roman complet au style pleinement maîtrisé, et où le monde construit méticuleusement est celui qu'il connaît d'expérience. La fresque ainsi créée est à la fois un bilan du romantisme et le tableau précis d'une époque, faisant de Flaubert l'initiateur spirituel du naturalisme. Maupassant et Émile Zola le considèreront d'ailleurs comme leur maître.
« C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar », lors d'une soirée organisée pour fêter l'anniversaire de la bataille d'Eryx contre Rome. Les mercenaires prennent part dans les jardins de leur général, Hamilcar. Échauffés par son absence et par le souvenir des injustices qu'ils ont subies de la part de Carthage, ils ravagent sa propriété. Le général Giscon tente, sans y parvenir, de calmer les barbares, qui veulent se saisir des coupes de la Légion sacrée. Au sommet du palais apparaît alors la fille d'Hamilcar, qui descend pour les tancer de leurs destructions, et les calmer.
Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie romantique et brillante comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre la monotonie de son existence. Elle devient l'épouse de Charles Bovary, qui, malgré de laborieuses études de médecine, n'est qu'un simple officier de santé qui ne lui offre qu'une vie routinière, bien vite monotone et frustrante pour Emma. Charles a été le médecin du père Rouault et est vite tombé amoureux de sa fille aux manières raffinées.
Le Dictionnaire des idées reçues ou Catalogue des opinions chics est un ouvrage littéraire ironique et resté inachevé de Gustave Flaubert qui regroupe sous forme d'un dictionnaire des définitions et aphorismes de son imagination.
Le Dictionnaire des idées reçues fut publié de manière posthume en 1913 après le travail d'édition scientifique d'Étienne-Louis Ferrère. Il comporte environ 1 000 définitions se rapportant à des noms communs ou des noms propres. Flaubert les traite avec humour, derrière une objectivité et une scientificité apparentes, avec un véritable sens de l'autodérision que l'on méconnaissait jusqu'ici chez l'auteur de Madame Bovary et de L'Éducation sentimentale.
Un coeur simple, la première nouvelle de Gustave Flaubert est parue dans le livre Trois contes, publié en 1877.UN CoeUR SIMPLE EST AU DÉPART UNE NOUVELLE DE GUSTAVE FLAUBERT TIRÉE DU RECUEIL TROIS CONTES, QUI RETRACE L'HISTOIRE D'UNE SERVANTE AU XIXE SIÈCLE, EN NORMANDIE, FÉLICITÉ DE SON PRÉNOM.Félicité qui a cinquante ans, est au service de Mme Aubain, veuve endettée et mère de deux enfants, qui a dû emménager dans une maison héritée de ses ancêtres à Pont-l'Évêque. Servante modèle, Félicité est entrée au service de Mme Aubain à l'âge de 18 ans suite à une déception amoureuse - l'homme qu'elle aimait s'est marié avec une vieille femme pour échapper à la conscription -. Félicité s'occupe des enfants de Mme Aubain, Paul et Virginie, âgés de sept et quatre ans puis Paul va quitter la maison pour suivre des études au collège de Caen. Félicité souffre d'abord de ce départ puis se trouve consolée par une nouvelle distraction: le catéchisme quotidien de Virginie. Mais la fille de Mme Aubain part bientôt poursuivre son éducation chez les Ursulines à Honfleur. Félicité va alors reporter son amour sur son neveu Victor qui s'engage pour un voyage au long cours dont il ne reviendra pas. Quelque temps après, Virginie meurt d'une fluxion de poitrine. Félicité, seule, voue alors une immense tendresse à Loulou, un perroquet dont on lui a fait cadeau. Suite à une angine, la servante devient sourde ainsi isolée du monde, elle ne perçoit plus que la voix de son perroquet quand un matin d'hiver elle découvre Loulou mort. Sa douleur est tellement grande que suivant le conseil de Mme Aubain, Félicité décide de le faire empailler. Après la mort de Mme Aubain, la pauvre servante reste dans la maison invendue qui se dégrade peu à peu. Ayant contracté une pneumonie, Félicité ne vit plus que dans l'unique souci des reposoirs de la fête-Dieu. Elle décide même d'offrir Loulou empaillé pour orner le reposoir situé dans la cour de la maison de Mme Aubain. Pendant que la procession parcourt la ville, Félicité agonise et dans une ultime vision, le Saint-Esprit lui apparaît sous l'aspect d'un gigantesque perroquet.
Par un chaud dimanche d'été, près du bassin du port de l'Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s'aperçoivent qu'ils ont eu tous deux l'idée d'écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l'un de l'autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu'en plus ils ont les mêmes centres d'intérêt.
Le 15 septembre 1840, Frédéric Moreau rentre chez lui à Nogent-sur-Seine. Il prend le bateau qui le mène à Montereau, sur lequel il fait la connaissance du couple Arnoux. Il est fasciné par madame Arnoux et se promet de la revoir. Après avoir fini le trajet en calèche, il arrive chez lui où l'attend un accueil chaleureux et décide d'aller rejoindre son ami Deslauriers.
Ce livre est un recueil de trois nouvelles: Un coeur simple, Légende de Saint Julien l'Hospitalier et Hérodias. Celui-ci témoigne d'une grande puissance d'évocation, qu'il s'agisse du portrait psychologique de Félicité dans 'Un coeur simple', de la violence des actes de Saint Julien, ou de l'atmosphère surchargée jusqu'au vertige d'Hérodias.