Tsukiko rencontre par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Elle ne le dit pas, mais elle est, semble-t-il, une célibataire endurcie ; quant à lui, il est veuf depuis de longues années. Et c'est insensiblement, presque à leur coeur
défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. Des rencontres, il y en a beaucoup. Le livre choisit de n'en raconter qu'une
douzaine, chacune comme un récit à part. Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie.
A Tôkyô, la brocante Nakano n'est pas un repaire d'objets chers, mais plutôt originaux et incongrus, comme parfois les clients qui la fréquentent.
Son propriétaire a un penchant très prononcé pour le sexe féminin, sa soeur Masayo fabrique des poupées, les jeunes Hitomi et Takeo viennent les aider. La boutique est comme une roue de la vie où se croisent, s'aiment et s'échangent les personnages, au gré de leurs attirances et de leur fantaisie. Avec délicatesse et sensualité, Kawakami évoque ces liens mystérieux qui se nouent entre les êtres, où l'on feint de jouer son amour aux dés et de prendre à la légère ce qui vous remue le coeur.
Son roman résonne de mille petits bonheurs qui entrent en correspondance avec les hasards de la vie. Et le son qu'il en tire est léger et clair, telle la coupe offerte de la vie.
Une femme, sa fille, son amant.et son mari disparu. Non pas défunt, mais mystérieusement évanoui dans la nature. Le seul indice qu'il a laissé est le mot Manazuru écrit dans on journal. Ce qui conduit sa femme à se rendre régulièrement dans la station balnéaire du même nom.
Comme toujours dans les romans de Kawakami, le temps se tisse lentement et le secret des coeurs se donne à lire dans les gestes, les étreintes éphémères, la délicatesse des sensations. Mais dans Manazuru, plus que dans les autres, la présence d'un monde invisible imprègne le quotidien et bouleverse la géographie sentimentale des êtres. Là-bas, au bord de la mer, il y le bruit de la pluie dans le ciel immense, l'éblouissement d'étincelles d'un incendie, l'envol de hérons, blancs sur des maisons en ruine : un instant de lumière à saisir, peut-être, entre apparition et disparition, souvenir et oubli, mystère de l'absence et appel de la vie
Le roman se déroule de nos jours à T okyo. T ous deux célibataires, la narratrice Miyako, 55 ans, et son frère Ryo, 54 ans, retournent vivre dans la maison de leur enfance.
Très vite, le lecteur découvre l'amour incestueux qui les unit, et suit la narratrice qui retrace l'histoire familiale. Il est question du petit magasin de papier hérité par leur oncle que Miyako et Ryo appelaient « Papa », de Takeji, leur père biologique et apprenti au magasin, de leur mère, fille illégitime d'une maîtresse. L'auteur tisse ainsi la toile délicate des relations familiales, l'équilibre fragile d'un amour, celui d'une soeur et d'un frère en retrait du monde et dont la tranquille existence est secouée d'évènement historiques - l'attentat au gaz sarin du métro de T okyo de 1995, le tremblement de terre de 2011.
Qui était Nishino, cet homme insouciant et farouche comme un chat, qui s'immisçait avec naturel dans la vie des femmes dont il faisait battre le coeur trop fort ? Dix voix de femmes prennent la parole pour tisser la figure d'un homme plein de charme et de mystère, nonchalant, touchant, insaisissable. Et en faisant son portrait, c'est elles-mêmes finalement qu'elles révèlent. Dix variations tissées de poésie, de mélancolie, de drôlerie, pour tenter de comprendre cet étrange sentiment que l'on nomme l'amour.
From the bestselling author of Strange Weather in Tokyo, here is a story of treasure hoarders, bargain hunters and would-be lovers set in Mr Nakano's thrift store. A beguiling story of love found amid odds and ends, The Nakano Thrift Shop is a heart-warming and utterly charming novel from one of Japan's most celebrated contemporary novelists.
Qui était Nishino, cet homme insouciant et farouche comme un chat, et qui comme lui s'immisçait avec naturel dans la vie des femmes dont il faisait battre le coeur trop fort ?
Dix voix de femmes composent ce roman dont un homme est le centre de gravité et dont l'existence nous est progressivement révélée par celles qui l'ont tant aimé aux différentes époques de sa vie. Chacune d'elles à son tour prend la parole : elles tissent un à un les fils séparés d'une existence qui se rejoignent pour dessiner en creux le visage d'un homme plein de charme et de mystère, nonchalant, touchant, insaisissable. Et en faisant son portrait c'est elles-mêmes finalement qu'elles révèlent.
Dix variations tissées de poésie, de mélancolie, de drôlerie, pour tenter de comprendre cet étrange sentiment que l'on nomme l'amour.
C'est un poisson à la main que l'on pénètre dans ce petit quartier commerçant de Tôkyô. Car c'est surtout dans la boutique du poissonnier amateur de Cocteau que se rencontre les gens qui l'habitent. Chacun à son tour prend la parole dans une manière de fugue à la composition surprenante, à la fois très structurée et d'apparence aussi aléatoire que le hasard qui enchevêtre ces vies les unes aux autres. De chapitre en chapitre, les fils de ces existences séparées peu à peu se rejoignent et dessinent un motif qui ne deviendra pleinement visible qu'aux derniers accords de la fin. Il est question de solitude et de rencontres, de passions secrètes, de joies modestes mais délectables, et l'écriture ne se fait jamais plus légère que lorsqu'il s'agit d'évoquer les choses graves.
A dix-sept ans, midori aimerait bien se réconcilier avec sa vie et son entourage, au contraire de son meilleur ami, hanada, qui se travestit en fille pour " rompre son osmose avec le monde ".
Il est vrai qu'il a été élevé dans une famille un peu atypique, par une mère journaliste en free-lance et une grand-mère adepte de la règle qu'il faut dire toute la vérité aux enfants sans rien leur cacher. c'est elle qui, un jour, lui a appris que cet homme qui venait régulièrement à la maison était son propre père. quand vient l'été, midori décide de rejoindre ce père irresponsable mais plein de charme sur une lointaine île de l'archipel...
Les romans de kawakami hiromi se savourent avec délectation tant ils débordent de gourmandise et d'un sensuel amour de la vie. celui-ci, le second après les années douces, possède la pétillante fraîcheur d'un bonbon à la menthe. chacun de nous, qu'il ait son âge ou s'en souvienne, se reconnaîtra dans cet adolescent qui doute de sa capacité à rentrer dans la catégorie du " normal ", avant de s'apercevoir que c'est justement ce décalage.
Ce subtil désaccord avec le monde, qui fait sa valeur et sa saveur unique.
Deux amoureux ont décidé de fuir tout ce qui pourrait altérer l'immédiateté de leurs pulsions. Ils partent sur les routes pour s'abandonner à la passion. Fusionner. Jusqu'au plus près de l'autre et de ses silences afin de ne rien laisser échapper.
La tortue chante quand il la bat. Posé sur la fenêtre, l'animal est l'unique témoin de son passé, de sa vie avant Yukio, avant la douleur. Mais pourquoi est-elle là ? Elle ne s'en souvient plus.
Il lui avait demandé de mourir avec lui. Ensemble ils ont sauté. Elle est morte sur les rochers, lui est tombé dans la mer, les pêcheurs l'ont sauvé. Il a retrouvé sa femme, ses enfants, comme avant.
A travers ces nouvelles, Hiromi Kawakami évoque les dérapages de l'amour et du désir dans ce qu'ils peuvent avoir de plus violent comme de plus indicible et magique. De la complicité la plus infime, la plus sublime, à la dépendance sadomasochiste, cette romancière japonaise décrit jusqu'au vertige le besoin d'être aimé.
Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d'un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu'elle le connaît:il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l'habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d'improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s'établit, puis une véritable affection, et peut être même... Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière:la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne.
Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d'un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu'elle le connaît:il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l'habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d'improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s'établit, puis une véritable affection, et peut-être même... Des rencontres qui s'entrecroisent au fil du hasard ou du désir, chacune menée comme une histoire à part entière, pour un récit pudique et délicat, tissé de bonheurs fugaces et d'enchantements saisis au vol. Ce tome 2 des Années douces met un point final à l'adaptation que propose Jirô Taniguchi du beau livre d'Hiromi Kawakami.
Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d'un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu'elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l'habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d'improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s'établit, puis une véritable affection, et peut être même... Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne. Un récit pudique et délicat, tissé de bonheurs fugaces et d'enchantements saisis au vol : Jirô Taniguchi au meilleur de son art.
Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne. Un récit pudique et délicat, tissé de bonheurs fugaces et d'enchantements saisis au vol : Jirô Taniguchi au meilleur de son art.