On trouvera dans ce recueil les plus beaux poèmes de Jean de la Croix : les deux versions du Cantique spirituel, la Nuit obscure, Flamme d'amour vive, ainsi que des romances et d'autres textes où le mysticisme de l'inspiration va toujours de pair avec une élévation poétique de la langue même à partir de matériaux pourtant très composites (les sources proprement chrétiennes se sont en Espagne inextricablement mêlées à la poésie amoureuse andalouse d'inspiration arabe et juive). On trouvera également les «Prologues», rédigés par Jean de la Croix à certains de ces grands poèmes.
La vive flamme d'amour "ô brûlure suave, ô plaie délicieuse, ô douce main, ô touche délicate, qui a la saveur de la vie éternelle qui paye toute dette !
Qui donne la mort et change la mort ! " strophe ii l'âme embrasée par cette brûlure "lance elle-même de vives flammes ", dit saint jean de la croix.
La vive flamme d'amour reflète, en ce sens, la fin de l'itinéraire mystique, celle oú l'union de l'âme et de dieu est consommée sans retour. poème d'amour d'un lyrisme flamboyant, la vive flamme d'amour est un sommet de l'expérience mystique dans l'histoire religieuse des hommes.
"plus les choses divines sont en soi claires et manifestes, plus elles sont naturellement obscures et cachées à l'âme.
Il en est ici comme de la lumière naturelle : plus elle est claire, plus elle éblouit et obscurcit la pupille du hibou; plus on veut fixer le soleil en face, et plus on éblouit la puissance visuelle et on la prive de lumière; cette lumière dépasse la faiblesse de l'oeil. de même quand cette divine lumière de la contemplation investit l'âme qui n'est pas encore complètement éclairée, elle produit en elle des ténèbres spirituelles, parce que non seulement elle la dépasse, mais parce qu'elle la prive de son intelligence naturelle et en obscurcit l'acte.
Voilà pourquoi saint denis et d'autres théologiens mystiques appellent cette contemplation infuse un rayon de ténèbres". (saint jean de la croix).
Le cantique spirituel, c'est l'heure de l'aube mystique.
Après le renoncement, le vide, le rien de la nuit obscure, après la mortification que l'âme s'est imposée, vient le moment de la rencontre joyeuse avec dieu, celle de l'âme "épouse" avec "l'epoux". le cantique spirituel est un poème du désir, une célébration de la sortie de la nuit vers la joie de l'exaucement, le passage des dernières angoisses à l'union des fiançailles et du mariage spirituels.
"là [mon bien aimé] me donna son coeur; là il m'enseigna une science pleine de suavité, et moi je lui donnai en réalité; tout ce qui est à moi, sans rien me réserver, là je lui promis d'être son epouse" strophe xviii.
Méditation de chaque mystère du Rosaire ou de chaque station du Chemin de croix, commenté par des textes de saints.
Le poète exprime dans ses vers l'étroite connivence entre la passion érotique et le désir mystique qui en composent la fascinante beauté.
Moyen âge et érotisme : les deux termes paraissent contradictoires. Ils ne le sont pas. La civilisation médiévale, taxée à tort d'obscurantisme, fut extrêmement inventive dans les domaines du désir et de la sexualité. À la fin du XIe siècle, les premiers troubadours chantent la sensualité, la femme, l'adultère, et influencent progressivement les comportements amoureux en Occident, en rupture avec l'héritage antique. Au XIIIe siècle, le Roman de la Rose signe avec éclat la fin du grand rêve courtois et, dans les fabliaux, le sexe s'affiche crûment. Nombre de sculptures figurent l'obscénité, tandis que les rites carnavalesques évoquent une sexualité pulsionnelle, liée à des traditions populaires très peu chrétiennes. En définitive, l'érotisme médiéval, riche et contrasté, ne cesse de nous surprendre et de nous interroger. C'est un grand et beau sujet dont l'histoire n'avait jamais été écrite.
Découvertes Gallimard / Rmn - Grand Palais
Né en Castille en 1542, entré chez les Carmes à vingt et un ans et maître des étudiants à l'Université de Salamanque, Jean de Yepès, devenu Jean de la Croix, rencontre sainte Thérèse d'Avila en 1567 et entreprend avec elle la réforme de l'ordre du Carmel. Ceci lui vaudra l'incompréhension et la persécution de ses frères jusqu'à sa mort en 1591. Poète et maître spirituel, il a laissé une grande oeuvre mystique comprenant quatre ouvrages essentiels : La Montée du Carmel, La Nuit obscure, Le Cantique spirituel, et La Vive Flamme d'amour.
Dans La Montée du Carmel, saint Jean de la Croix évoque ce qu'est pour lui l'itinéraire menant au Dieu vivant. Cet itinéraire est rude, mais non impossible. Car il est possible de passer de " la nuit obscure " à la " nuit plus aimable que l'aurore " et finalement à la lumière qui transforme tout. A l'école du docteur du Carmel, les âmes qui suivent sa voie " apprendront, rudement et suavement, à gravir le sentier à pic de la pauvreté spirituelle. "
Histoire culturelle de la France.
Sous la direction de Jean-Pierre Rioux et Jean-François Sirinelli.
1. Le Moyen Âge, Michel Sot, Jean-Patrice Boudet, Anita Guerreau-Jalabert.
2. De la Renaissance à l'aube des Lumières, Alain Croix, Jean Quéniart.
3. Lumières et liberté. Les dix-huitième et dix-neuvième siècles, Antoine de Baecque, Françoise Mélonio.
4. Le Temps des masses. Le XXe siècle, Jean-Pierre Rioux, Jean-François Sirinelli.
Comment les francs-maçons allemands ont-ils réagi à la prise du pouvoir par les nazis ? Himmler et son Ordre noir s'inspiraient-ils de la franc-maçonnerie ? Qui était le docteur Hjalmar Schacht, maçon et ministre du Reich, qui soutint le régime jusqu'au bout ?
Arnaud de La Croix propose une enquête approfondie qui met en lumière l'un des épisodes les plus mystérieux de la Seconde Guerre mondiale, entre la passion des nazis pour l'ésotérisme et la véritable chasse dont les francs-maçons furent les victimes. En effet, convaincus qu'une « direction juive » était à la tête de la société secrète, les nazis jugèrent qu'elle était le vecteur de la pernicieuse influence des Juifs. Dès lors, sa destruction devenait nécessaire...
Saint Jean de la Croix nous apprend que « le chemin avec le Christ n'est pas un poids ajouté au fardeau déjà assez difficile de notre vie, ce n'est pas quelque chose qui rendrait encore plus lourd ce fardeau, mais il s'agit d'une chose totalement différente, c'est une lumière, une force, qui nous aide à porter ce fardeau. Si un homme porte en lui un grand amour, cet mour lui donne presque des ailes, et il supporte plus facilement toutes les épreuves de la vie, car il porte en lui cette grande lumière ; telle est la foi : être aimé par Dieu et se laisser aimer par Dieu en Jésus Christ. Se laisser aimer est la lumière qui nous aide à porter le fardeau de chaque jour. Et la sainteté n'est pas notre oeuvre, très difficile, mais elle est précisément cette "ouverture": ouvrir les fenêtres de notre âme pour que la lumière de Dieu puisse entrer. » Benoit XVI, 16 février 2011.
Sur le chemin de l'oraison, mille questions peuvent surgir qui se dressent parfois comme autant de barrières propres à nous décourager ou, au moins, à nous faire hésiter.
Un guide expérimenté, un frère aîné, peut alors nous aider à relativiser l'obstacle, ou à le contourner, à frayer une voie à travers les tentations et les passages tortueux. C'est ce que fait ici le Père Pierre-Marie, en quelques chapitres savoureux, concrets, pétris d'expérience, de connaissance profonde de l'Ecriture et des saints du Carmel. Il nous apprend que l'oraison n'est pas l'apanage d'une élite mais qu'elle est le terreau vivifiant où notre pauvreté est appelée à germer sous l'action de Dieu.
Léo et Lola font souvent des bêtises. C'est vrai. Mais ils sont si drôles qu'on finit toujours par leur pardonner... et eux, bien sûr, finissent toujours par recommencer !
Léo et Lola sont super-contents : aujourd'hui, ils vont rendre visite à leur oncle adoré. Avec lui, ils ne s'ennuient jamais. Cette fois, tonton les entraîne dans un fabuleux voyage... pour libérer une princesse ! Mais le sultan Tyranik pourrait bien se dresser en travers de leur chemin. Sans parler de son terrible génie !
Les héros de la BD en roman, dans une aventure inédite.
Extraordinaire, l'histoire de ces immigrés d'outre-manche qui font de l'ancienne armorique une bretagne capable de survivre aux vikings et de résister au voisin franc.
Chrétiens, mais de si originale manière, à l'identité si forte qu'ils maintiennent le même territoire presque jusqu'à nos jours. seigneurs et paysans, corsaires et pêcheurs de morue, commerçants et armateurs. un temps si riches qu'il couvrent le pays de milliers de chapelles et d'enclos paroissiaux, un temps si pauvres qu'ils émigrent, miséreux, vers paris et les amériques. alain croix raconte avec passion cette bretagne de du guesclin et de la duchesse anne, des ploucs et de bécassine, du petit lu et de la sardine, de la route du rhum et des vieilles charrues, qui a fini par concilier identité et ouverture en une nouvelle manière d'être breton.
Les marchés privés de travaux relèvent de la libre négociation des parties. Ces dernières peuvent donc déterminer les pièces constitutives du marché, fixer librement le prix... Cependant, divers textes, comme le Code civil, le Code de la construction, les normes AFNOR..., contiennent des règles plus ou moins contraignantes qui régissent les relations contractuelles entre les différentes parties (maître d'ouvrage, maître d'oeuvre...).
Afin de clarifier l'articulation et l'application de tous les textes, cet ouvrage propose une présentation synthétique des différents types de marchés privés de travaux. Puis, sont expliquées et détaillées, de manière chronologique, les différentes étapes (formation, modification, résiliation...) de déroulement de ces marchés, ainsi que les modalités de mise en oeuvre des garanties d'assurance et de règlement des litiges.
À jour de la réforme des contrats entrée en vigueur le 1er octobre 2016 qui modifie en profondeur le Code civil, cet ouvrage contient des tableaux récapitulatifs, de nombreux documents types : modèle de procès-verbal de réception, mémoire en réclamation, mises en demeure...
Spécialement destiné aux non juristes, cet ouvrage s'adresse aux maîtres d'ouvrage et assistants des maîtres d'ouvrage qui trouveront de nombreux conseils pour formaliser leur appel d'offres et vérifier l'exécution du contrat, ainsi qu'aux maîtres d'oeuvre, etc. qui pourront répondre en toute sécurité juridique aux appels d'offres, vérifier les clauses du contrat, etc.
Le divertissement revient toujours hanter les conversations, comme une sorte de tissu social qu'on porte malgré nous, sans plus vraiment nous en rendre compte. Écrit dans un souffle littéraire, à cheval entre l'anecdotique et l'analyse culturelle, cet essai tente de cerner la portée vertigineuse du divertissement dans nos vies. Empruntant divers angles, l'auteur en vient à nous montrer comment le divertissement - celui de l'écran de télévision, de Facebook, du jeu vidéo, de la pornographie, etc. - n'est peut-être pas un symptôme du néolibéralisme, mais bien un de ses engrenages fondamentaux. Loin de chercher à condamner ces moments de détente, l'auteur s'interroge plutôt sur la mutation de l'esprit collectif suite à des décennies de surconsommation de plaisir oisif cathodique et constate un fait saillant, évident même : « plus ça va, moins on fait ce que l'on devait faire. »
Les Maximes et Sentences spirituelles sont tirées de l'oeuvre de saint Jean de la Croix, maître de la vie intérieure. Elles contiennent et résument toute sa doctrine et en manifestent la profonde cohérence.
Pour désirer et entrer dans l'intimité de Dieu tout au long de notre vie, nous sommes sans cesse confrontés à des choix. Ces maximes exposent, dans des formules concises et percutantes, les repères et les obstacles à l'élévation d'une âme qui aspire aux Biens qui ne passent pas.
L'auteur :
Saint Jean de la Croix, le « saint du Carmel », né en 1542, mort en 1591, a été proclamé « Docteur de la théologie spirituelle » et « Docteur mystique ». Si sa forte influence spirituelle demeure actuelle, la beauté et la richesse littéraire de ses écrits en font un des plus grands poètes espagnols et un des plus grands mystiques de tous les temps.
Léo et Lola font souvent des bêtises. C'est vrai. Mais ils sont si drôles qu'on finit toujours par leur pardonner... et eux, bien sûr, finissent toujours par recommencer !
Le samedi, Léo et Lola rendent souvent visite à leur grand-père. Ils adorent aller chez lui et passer l'après-midi dans son grand et merveilleux jardin. Tout irait pour le mieux si Dédé Zerban, l'horrible voisin de papi, n'avait pas décidé de s'en mêler...
Chapitre I - La Bretagne avant les Bretons, 3 I. Les premiers hommes, 3 - II. Le Néolithique : dolmens et menhirs, 4 - III. L'âge du Bronze : les tumulus, 6 - IV. L'âge du Fer et la conquête romaine, 7 - V. L'époque gallo-romaine, 8 - VI. Les difficultés du Bas-Empire, 12.
Chapitre II - La Bretagne au haut Moyen Age, 14 I. L'installation des Bretons, 14 - II. L'implantation bretonne, 16 - III. L'Eglise bretonne, 21 - IV. L'Armorique franque, 23 - V. Vers un royaume breton, 24 - VI. La Bretagne du roi Salomon, 27 - VII. La fin du royaume, 30.
Chapitre III - La Bretagne féodale, 32 I. D'Alain Barbetorte à Pierre Mauclerc, 32 - II. Seigneurs et paysans, 35 - III. L'Eglise et son évolution, 40 - IV. L'expansion du monde rural, 43 - V. Les échanges et l'éveil urbain, 47.
Chapitre IV - La Bretagne ducale, 49 I. L'affermissement du XIIIe siècle, 49 - II. La Bretagne pendant la guerre de Cent ans, 51 - III. La naissance d'un Etat breton, 56 - IV. L'échec de l'indépendance, 59.
Chapitre V - La Bretagne province, 64 I. L'intégration dans le royaume de France, 64 - II. Une économie dynamique, 69 - III. L'âge d'or des paroisses, 78 - IV. Les contrastes du XVIIIe siècle, 81.
Chapitre VI - Le développement inégal (1789-1914), 89 I. La Révolution en Bretagne, 89 - II. L'expansion du XIXe siècle, 93 - III. Une culture en voie de marginalisation?, 104 - IV. La vie politique, 109.
Chapitre VII - L'originalité préservée ?, 112 I. Le choc du monde moderne : 1914-1945, 112 - II. La modernisation (1945-1975), 117 - III. Doutes et identité, 122.
Bibliographie, 127
Une méditation à partir de l'Évangile de Jean sur les moyens de l'union intime avec le Dieu qui nous aime : oraison, silence, solitude, vertus théologales. Un chemin simple et concret pour développer la fécondité et la joie spirituelles...