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Depuis des âges immémoriaux, Paris a tissé avec l'Egypte des liens profonds. Le siècle des lumières, en considérant l'Egypte comme la terre de la culture, du savoir, des sciences et de la justice, en font aux yeux des Révolutionnaires un modèle.
Au fil du temps, des marques de l'art égyptien antique s'impriment dans la capitale. Cette égyptomanie touche tous les domaines de l'art, et tout particulièrement l'architecture et les décors extérieurs et donne à la capitale une touche d'exotisme et d'universalité qui participe bien de son esprit cosmopolite. Parmi les réalisations :
Les obélisques, les pyramides, le sphinx, les fontaines, les hôtes particuliers, temples maçonniques, cinémas, tombes, symboles divers et multiples.
Le Louxor, conçu au coeur du quartier Barbès à Paris en 1920, est l'unique exemple de cinéma de style égyptisant teinté d'Art Déco subsistant en France. Inscrit comme monument historique en 1981, acquis ensuite par la Ville de Paris, il a fait l'objet en 2007 d'un appel d'offres pour sa restauration. Celui-ci a été remporté par Philippe Pumain associé à l'agence Fabre et Speller spécialisée dans les salles de spectacle et à qui l'on doit récemment la salle de concert du théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg.
Le livre présente le Louxor dans le contexte social et cinématographique de son époque et des découvertes archéologiques majeures qui ont influencé sa conception. Il retrace l'histoire mouvementée du cinéma et son sauvetage à l'initiative des Amis du Louxor. L'architecte présente d'une manière claire et détaillée le formidable travail de réhabilitation et J.-M. Humbert établi un parallèle illustré avec quelque 150 salles de style égyptisant édifiées entre 1910 et 1940 et répertoriées à ce jour.
La restauration du Louxor entamée en 2008 est achevée à la mi-mars 2013. La Mission Cinéma de la Ville de Paris et une équipe de spécialistes ont été mobilisées autour du maître d'oeuvre pour redonner au monument son lustre d'origine et pour définir un programme qui assure une fréquentation du public.