Les bains de mer à la Belle Epoque, de Dunkerque à Nice, illustré par des cartes postales anciennes.
Il y a deux ou trois grands-pères, il y a à peine 150 ans de cela, le vignoble français couvrait 2 330 000 hectares, soit presque trois fois plus qu'aujourd'hui. La vigne n'était absente que de six départements, et aussi étonnant que cela puisse paraître, les paysans-vignerons de l'Eure, du Morbihan, de l'Ille-et-Vilaine ou de la Mayenne cultivaient la vigne pour leur consommation personnelle.
Dans cet ouvrage, l'auteur nous fait revivre la vie des vignerons d'autrefois avec ses peurs, ses colères, ses peines et ses joies. Peur de la grêle, peur des maladies de la vigne, le mildiou et l'oïdium, que l'on guettait sur les rosiers plantés en bout de rangée. Peur surtout du phylloxéra qui de 1863 à 1900 dévasta la totalité du vignoble français. Colère aussi, comme celle des vignerons du Languedoc-Roussillon en 1907 et de Champagne en 1911. Mais quelle joie lorsque la vendange était belle, que les coupeuses chantaient dans les rangs de vigne en remplissant leurs seaux et que les boeufs ou les chevaux des charretiers amenaient les comportes pleines au pressoir.
Les paysans sont une race en voie de disparition.
Et pourtant, il y a une ou deux arrière-grands-mères, ils représentaient la moitié de la population de notre pays. Un hommage nostalgique aux derniers vrais paysans (illustré de nombreux documents d'époque inédits).
Mais au fait, le premier pas d'Armstrong sur la lune, c'était en 69 ou 70 ?
Tu te souviens, toi, de l'année de la mort du Général de Gaulle ?
Je crois qu'Edith Piaf et Jean Cocteau sont morts le même jour, mais lequel ?
La suppression du service militaire, c'était quand au juste ?
AZF, à Toulouse, c'était avant ou après l'attentat du 11 septembre ?
L'affaire Dominici, c'était en... en. Ah ! C'est trop bête. J'ai un trou !
"J'ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien" chantait Jeanne Moreau... Notre mémoire, si elle est sélective, est loin d'être infaillible et chacun d'entre nous a été amené, un jour oo l'autre, à se poser ce genre de questions.
Cet ouvrage qui couvre soixante-cinq ans de notre histoire récente (de 1946 à 2010) y répond en une ou deux phrases. Vade-mecum de notre mémoire collective, il aborde les petits et grands événements qui se sont déroulés en France, en politique, en économie, dans le sport, dans la culture, les sciences, les faits divers, etc. Il recense également les naissances et les décés des personnalités. Enfin, il aborde, en bref, l'actualité mondiale de l'année, pays par pays. D'autre part un index des noms de personnes très complet facilite la recherche immédiate de l'information. Curieux, ne pas s'abstenir !
Au fait, savez-vous tout ce qui s'est passé en France... et dans le monde l'année de votre naissance ?
Dans cet ouvrage, l'auteur a rassemblé près de 1500 dictons ou proverbes de bon sens, le fameux bon sens paysan, qu'au début du XXe siècle, nos grands-mères égrenaient, tout au long de l'année, en fonction du saint du jour, du temps qu'il faisait et, en l'absence de bulletin météo, du temps qu'il allait faire. Ces dictons et proverbes, transmis de génération en génération, sont loin d'être « gratuits » : ils étaient, pour la plupart, le résultat de l'observation détaillée du grand livre de la Nature, une nature que rythmaient labours, semailles, moissons ou vendanges. Tout était prétexte à dictons, le comportement des animaux, la couleur du ciel, le vent (celui des Rameaux et des autres jours), les intempéries, les fêtes religieuses et, bien entendu, la lune, cette magicienne qui gérait tout et que l'on redoutait tant quand elle était « rousse ».
Pour faciliter la lecture de ce « livre oral », ces proverbes et dictons, à la rime souvent approximative, sont classés par mois ou par thème.
Nombre d'entre eux, plus mystérieux ou plus désuets, méritaient une explication. Tous font partie du patrimoine que nous ont légué nos grands-parents et particulièrement nos grands-mères. Afin de vérifier, vous-même, si ces grands-mères avaient raison, l'auteur vous propose, mois par mois, un « météoscope» où vous pourrez noter vos remarques personnelles et, par là, juger de l'à-propos des proverbes et dictons proposés.
Il y a un siècle, la vie des paysans était bien différente de celle des agriculteurs d'aujourd'hui.
Cette vie à la campagne évoque encore, pour beaucoup d'entre nous, des souvenirs empreints de nostalgie l'odeur du foin coupé, le lait qui mousse dans le seau, les boeufs fumants dans les labours, la recherche des oeufs frais, dispersés ça et là, les veillées au coin de l'âtre. mais qu'on ne s'y trompe pas. cette vie, rythmée par les saisons et les cloches de l'église, était rude et pénible. la plupart des paysans survivaient plus qu'ils ne vivaient.
Qu'importe, le travail accompli, l'on goûtait au bonheur. un bonheur simple. l'auteur redonne vie à ces " forçats de la terre ", à leur travail de tous les jours, à leur mode de vie, à leurs coutumes, aux fêtes votives, à la païenne " saint cochon ", aux foires qui étaient, alors, leurs seules distractions, aux moissons, aux vendanges, aux olivades. une invitation à une promenade dans un passé proche, mais si lointain de notre façon de vivre.
Cet ouvrage est mis en images par plus de 400 documents photographiques. un retour aux sources.
Il y a cent ans - c'était hier ! -, dans la France paysanne et profondément croyante d'alors, nos grands-parents respectaient la tradition ancestrale avec son lot de coutumes et de croyances. Les superstitions leur étaient intimement liées.
Le paysan subissait les aléas de la vie sans toujours les comprendre. Son monde était manichéen : il y avait le bien et le mal, Dieu et le démon avec ses suppôts qu'étaient les mauvais esprits. Éviter le malheur, le malheur supplémentaire, était primordial : pour sa famille, pour ses récoltes, pour son bétail, et éventuellement pour soi. Pour cela, le paysan bénéficiait de l'expérience de ses ancêtres, transmise de bouche à oreille, et s'en accommodait, même s'il fallait pour cela composer avec le sacré et le païen.
Dans cet ouvrage, l'auteur a rassemblé 1 500 croyances, coutumes et superstitions, de toutes les régions de France, ayant trait à la vie quotidienne, à la naissance, au mariage, à la maladie, à la mort, aux fêtes. Elles font partie de notre culture, et nombre d'entre elles perdurent encore aujourd'hui : se marier en mai porte malheur ; lorsque leur maître meurt, les abeilles mourront aussi si leur ruche ne porte pas le deuil ; il ne faut jamais poser le pain à l'envers, etc.
Bet ceou, bet peÿs, boun vin, bounes gens !
Cette maxime gasconne de Camblanes-et-Meynac signifie Beau ciel, beau pays, bon vin, bonnes gens. Et elle pourrait, sans problème, s'appliquer aux 211 communes qui composaient le territoire de l'Entre-deux- Mers dans les années 1900.
Car il s'agit bien d'un territoire et d'un terroir façonnés et nourris par les deux bras qui l'enlacent, la Dordogne et la Garonne, deux rivières-mers, sensibles, chaque jour, à la marée et, parfois au mascaret.
Cette île entre deux mers, longtemps préservée, faute de ponts, est une île aux trésors. La vigne, d'où surgissent d'innombrables châteaux (historiques et viticoles), bastides ou charmants villages, puise ici, dans les alluvions déposées, au fil des siècles, par Dordogne et Garonne, l'énergie qu'elle nous offre dans ses vins nombreux et variés. L'Entre-deux-Mers d'autrefois, d'il y a seulement deux ou trois grands-mères, c'était aussi, et surtout, ses habitants : paysans-vignerons, bien sûr, mais aussi tonneliers, carriers ou artisans tuiliers, sans oublier ceux qui vivaient directement des deux grandes rivières : pêcheurs d'aloses ou de lamproies, bateliers ou passeurs, et gabariers, ces « routiers fluviaux » qui livraient, quotidiennement, vin, bois, pierre de taille au port de Bordeaux.
Dans cet ouvrage, illustré de très nombreux documents d'époque, parfois inédits, l'auteur rend hommage à ces îliens d'entre deux mers, vous invite à mieux connaître « leur vie d'autrefois » et vous engage à découvrir, ou redécouvrir, le patrimoine qu'ils nous ont laissé.
Dans cet ouvrage, l'auteur publie les paroles de 55 de ces chansons éternelles en racontant leur histoire et en proposant une mini-biographie de leur interprètes et de leurs auteurs.
Découvrez Jonzac, le livre de Jean-Michel Le Corfec. Entre vignes et forêts, au coeur de la Haute-Saintonge, au sud de la Charente-Maritime, la cité de Jonzac est un passionnant livre d'histoire qui se lit à ciel ouvert. De la préhistoire à la Belle Epoque, en passant par la période gallo-romaine, le Moyen Age, les guerres de Religion ou les règnes de Louis XIII et Louis XIV, le patrimoine de Jonzac est une invitation au voyage dans le passé. Mais ce voyage se conjugue au présent avec la visite du château, du chemin de ronde qui encerclait la cité, de la rue médiévale, et en partie souterraine, de Champagnac, du théâtre-bonbonnière, du cloître des Carmes, de l'église Saint-Protais-Saint-Gervais, des halles "à la Baltard", des moulins à vent et à eau, sans oublier les promenades sur les bords de la rivière Seugne, cordon ombilical de la ville.
Du moyen âge au début des années 1950, les marchés et les foires ont rythmé la vie du monde rural.
Nombreux étaient ces petits marchés qui animaient, le temps d'une journée, les bourgades de nos campagnes. on y venait aussi bien pour vendre que pour acheter. grains, volailles, poissons, tissus, sabots. , autant de raisons pour ne pas manquer ce rendez-vous qui permettait aussi de rencontrer du monde, beaucoup de monde en regard du quotidien. bien des fermes étaient totalement isolées, et se déplacer, avec les moyens de l'époque, prenait l'allure d'une véritable épopée.
La foire était l'événement. certaines étaient généralistes, d'autres spécialisées : bétail, légumes, fruits. si on y pratiquait beaucoup de négoce, la foire était également une occasion unique de réjouissances. l'expression populaire " faire la foire " parle d'ailleurs d'elle-même. pour les hommes, tout était prétexte pour prendre un verre, ou une bouteille quand il s'agissait de céder à bon prix une bête à un maquignon.
Vendeurs et acheteurs se devaient d'arroser toute transaction.
Au coeur de l'histoire et de l'économie, ces manifestations ont été, pendant plusieurs siècles, le principal vecteur de développement du commerce, mais aussi des sciences et de l'industrie. mis en images avec plus de 300 documents photographiques, cet ouvrage vous fera vivre l'ambiance unique de ces rassemblements appartenant à un temps à jamais révolu, et vous invite à découvrir des marchés particuliers comme ceux des hannetons, des chiens, des cheveux, sur l'eau.
Un retour aux sources.
les modes de transport et leurs nombreuses évolutions ont participé d'une manière considérable au progrès de notre société.
ii y a un siècle, c'était hier, tout ce qui existait, tout ce qui surgissait des imaginations fertiles d'inventeurs, alors souvent considérés comme farfelus, semble, aujourd'hui, complètement obsolète et suranné. pourtant, sans cette émulation, nous en serions toujours à composer avec la gent animale, pour nous déplacer au rythme du cheval. au soir du xixe siècle, toutes les bases du transport moderne étaient pourtant posées : le train sillonnait la france, les premières automobiles laissaient des nuages de poussière dans leur sillage.
les vélocipèdes, les motocyclettes, les aéronefs. faisaient leur apparition. les compétitions furent, très vite, l'occasion d'améliorer les performances de ces technologies encore balbutiantes. cette révolution des moyens de transport marqua la fin d'une époque, celle des diligences et des divers attelages de chevaux, d'ânes, de boeufs ou de chiens. en la matière, la devise de ce siècle annonçait celle du suivant : plus loin, plus haut, plus vite ! ce premier tome, mis en images avec plus de 300 documents photographiques, retrace la folle épopée de nos transports modernes.