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La mort programmée de l'école.
Depuis le succès de La Fabrique du crétin, paru en 2005, une question revient sans cesse : « Pourquoi l'Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont conduit à l'apocalypse scolaire que nous connaissons ? » Avec cette « suite », Jean-Paul Brighelli dresse le bilan. Nos renoncements, notre laïcité à géométrie variable, le nivellement par le bas, l'Histoire réécrite, la tolérance à l'intolérance religieuse, notre faiblesse face aux revendications de toutes natures... Autant de raisons qui expliquent le processus de déstructuration de l'École, que l'on a voulu démanteler car elle représentait l'Ancien Monde. La modernité ne voulait pas de citoyens pensants, informés, critiques et cultivés. La culture, de nos jours ? Une macédoine d'idées toutes faites, de poncifs écoeurants, de programmes télévisés abrutissants et de distance critique nulle.
Quelles décisions, quels partis pris, chacun se greffant sur le précédent et l'amplifiant, ont créé cette spirale descendante qui a entraîné l'École vers le fond ? C'est cet enchaînement que vise à décrire cet essai. Car les décadences n'arrivent jamais par hasard. Et tout le malheur de Cassandre, comme on le sait, est qu'elle dit la vérité mais que personne ne la croit. Ainsi meurent les civilisations - celle de Troie comme la nôtre.
Le barbare nouveau est arrivé. Conforté dans son ignorance par un système scolaire qui privilégie le droit de dire des bêtises plutôt que la liberté de penser, et préfère la Pédagogie molle au dur apprentissage des savoirs, il assène, dans une langue mutilée, ses certitudes glauques : mépris des filles et des femmes, haine de la science et de la réflexion, préjugés d'hier et d'aujourd'hui. Bien que minoritaire, il fait régner sa loi, de l'école au lycée - et au-delà. Car la violence est le mode d'expression favori de ce mutilé de l'intellect. Comment en sommes-nous arrivés là ? Par quel enchaînement létal de bonnes intentions, de prêt-à-penser flasque et de lâchetés cumulées avons-nous laissé l'école s'éloigner de l'idéal laïque de l'Instruction publique ? Au nom de quelle fausse idée de la démocratie et de l'égalité des chances avons-nous trahi la République, et conforté les inégalités ? Une école sous influence raconte l'ascension de Tartuffe, l'homme idéal du politiquement correct. Ou comment " Tartuffe-roi " a pris le pouvoir, piétinant au passage l'école de la République - et la République.
Trafic d'art en eaux troubles.
Paris, début des années 1990. Pierre Loutrel, professeur d'université et spécialiste d'histoire de l'art conseillant une maison de ventes aux enchères, est contacté pour évaluer un Fragonard apporté par un avocat louche. Or, l'oeuvre, si elle est authentique, provient d'une collection de tableaux dérobés par les nazis...
Loutrel est alors approché par un agent américain, agissant pour le compte d'un organisme nébuleux. Selon lui, ces ventes aux enchères camoufleraient en réalité un vaste réseau lié à l'extrême droite et utilisant des fonds issus des mafias d'Europe de l'Est.
En quête de la vérité, Loutrel part à la recherche des cerveaux de l'opération et fait la connaissance d'un octogénaire allemand, installé à Munich, qui veille jalousement sur un trésor d'oeuvres volées à des Juifs pendant la guerre.
C'est le début d'une traque mêlant anciens nazis, mafieux russo-ukrainiens et oeuvres d'art inestimables.
Kyrnos, Kallistè, Corsica : autant de noms, autant d'îles. Les Corses eux-mêmes savent-ils bien quelle image de leur île sous-tend leurs rêves ? L'île de Beauté, faite de paysages uniques ? L'île des révoltes, toujours assaillie, jamais vaincue - et quand bien même, jamais dominée ? Cette terre de liberté qui n'en a jamais vraiment joui - qu'elle subisse le joug romain, maure, pisan, génois ou français - et qui s'identifie à des héros défaits, de Sampiero Corso à Pascal Paoli, donne du fil à retordre à la République depuis plus de deux siècles. Elle n'est pas avare de la souffrance des autres, elle n'est pas chiche de son propre sang. La Corse souffre de dédoublement de personnalité - et aucun de ses masques n'est vraiment authentique. Jouant un jour la tradition, revendiquant le lendemain son droit à la modernité, repoussant la France et attendant souvent tout d'elle, la Corse séduit et exaspère. Le temps est venu de déconstruire les légendes, d'ôter les masques. Suivre pas à pas l'histoire de la Corse, comme le fait ici Jean-Paul Brighelli, c'est entrer dans l'un des plus formidables chantiers de mythes que l'Histoire ait eu un jour la fantaisie d'ouvrir.
L'école se meurt, l'école est morte : enseignants ou parents, pédagogues et politiques, tous sont d'accord sur le constat. Le Savoir est lettre morte. La baisse de niveau généralisée a accentué l'inégalité des chances. L'ascenseur social est en panne. Les élèves eux-mêmes, peu flattés d'être désormais des « apprenants », et de décrocher un bac dévalué, souhaitent que l'on sonne la fin de la récréation. À bonne école. est un livre de propositions. Son objectif central est de réconcilier le diplôme avec la compétence, et avec la connaissance, afin que chacun aille au plus haut de ses capacités. Programmes et formations doivent désormais viser l'excellence, parce qu'il faut de nouveaux maîtres pour de nouvelles ambitions.
Aucune vaine polémique dans ce livre. Ni élitisme forcené, ni nostalgie exagérée : après La Fabrique du Crétin, Jean-Paul Brighelli a rassemblé les suggestions de ses lecteurs, pour que vive l'école. Normalien, agrégé de lettres, après trente ans d'expérience dans les établissements les plus divers, il a décidé de mettre sa colère au service de l'Éducation.
Dans la pure tradition des miscellanées, genre littéraire en vogue dans les siècles passés qui fait la part belle aux fragments, listes, extraits, anecdotes, citations et autres mélanges, voici racontée la Corse comme vous ne l'avez jamais lue ! Éclectique et amusant, ce livre regorge d'informations essentielles, ordinaires, extraordinaires et parfois surprenantes.
Qui sont les " tireurs d'élites " ? Tous ceux qui tirent à vue sur la méritocratie républicaine. Leur première cible : les grandes écoles et les classes préparatoires qui y mènent. Leur arme : la démagogie. Leur objectif : substituer à l'égalité des chances l'arbitraire des quotas. Leur prétexte : une sélection sociale qui, dans une école laminée par trente ans de réformes mortifères et de coupes budgétaires, est de plus en plus impitoyable. Leur deuxième cible : ces enseignants qui, contre le système même, s'acharnent à tirer leurs élèves au plus haut de leurs capacités. Qui refusent l'égalitarisme pseudo-démocratique, pour mieux promouvoir la vraie égalité - celle du droit à l'instruction. Qui contestent le déterminisme social, prêchent l'ambition et poussent tous ceux qui le peuvent vers les voies d'excellence. Les grandes écoles, les classes préparatoires ne sont pas les survivances d'un passé obsolète. Elles sont, en aval, le modèle de tout ce qu'il faudrait faire en amont - du cours préparatoire à l'université. Elles sont le remords permanent d'un système à la dérive. L'auteur analyse en détail les mauvaises intentions des uns, le dévouement des autres. La méritocratie, dit-il, c'est la République - et la démagogie n'est pas la démocratie, mais la fui de la République.
Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu'on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d'années ce qui fut l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses « preuves » : l'école a cessé d'être le moteur d'un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire oe
« Il nous a fallu du temps pour comprendre que "liberté sexuelle" était en fait un oxymore. Du moins dans le sens que l'on donne aujourd'hui au terme - une liberté faite de voyeurisme, de vénalité, de répétitions et, au fond, de conformisme. Bref, ce que l'on appelle désormais pornographie.
Pour éviter les aléas liés à la circulation de marchandises, le système a eu l'idée d'en vendre seulement l'image - et de modifier en profondeur le désir afin qu'il se contente de ces images, et accepte d'en payer le prix exorbitant.
Coup double : on vend du virtuel, du vent, et on transforme l'acheteur pour qu'il s'en contente. La pornographie se paie cash. En traumatismes, violences, mépris des autres et de soi-même. Eros et Thanatos, dans le même bateau.
Toutes ces petites morts simulées font un grand cadavre - celui de notre civilisation. Sous les projecteurs des studios, on détruit les Lumières.
Cet essai volontairement provoquant tente de resituer la pornographie dans le cadre de la vulgarité contemporaine. Et de redonner au libertinage ses lettres de noblesse. Double tâche, double combat perdu - mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Jean-Paul Brighelli
Qui sont les grands hommes ? Comment se construit une figure lgendaire ? Cette collection propose des biographies en deux parties : les faits et la lgende. Des pages roses entre les deux parties rassemblent les mots et phrases clbres lies au personnage.
Dix ans déjà ; la Fabrique du crétin dressait le constat lucide et accablant des dysfonctionnements de l'Ecole de la République. Aujourd'hui, Tableau noir dresse le constat impitoyable d'une faillite générale, malgré les pseudo-réformes entreprises ...ou à cause d'elles. Venu au pouvoir avec un pseudo- projet de refondation, le gouvernement socialiste a achevé le désastre initié dans les années 1990. Une faillite voulue, conforme aux engagements européens d'une France à bout d'école comme on est à bout de souffle. Faillite de la formation ...; seuls les élèves Et parallèlement, on massacre aussi les enseignants ...; quand on en trouve encore : parce qu'il ne suffit pas de vouloir recruter, encore faut-il réinventer un métier chaque jour plus difficile. Elèves ou professeurs, c'est encore et toujours Mozart qu'on assassine, en privilégiant un " socle " dont les ambitions sont chaque année revues à la baisse ...; et les résultats flamboyants d'un Bac qui ne veut plus rien dire sont, sans paradoxe, l'attestation la plus exemplaire de la faillite du système. Ce n'est que par un redressement national exemplaire que l'on redonnera à l'Ecole l'éclat qui fut le sien, et que l'on formera les générations futures. Tableau noir, au-delà du constat accablé, est un livre de propositions. les plus favorisés échappent au délitement général, et encore pas toujours, seuls les enseignants les plus rebelles parviennent encore à accomplir leur mission ...;, faillite de la transmission : ce n'est plus une culture que les enseignants, mal recrutés, mal formés, mal aimés, tentent de faire passer, mais le Grand Gloubi-boulga ...; le pré-mâché passe- partout qui laisse 18% d'élèves sur le mauvais côté de l'alphabétisation, et envoie chaque année 150 000 adolescents à la rue ...; surtout s'ils en viennent. Parce que la faillite principale, c'est celle du renouvellement social. Ce sont prioritairement les plus pauvres qui paient le plus cher. Loin de les pousser au plus haut de leurs capacités, on ne leur donne même plus les bases qui leur permettraient de comprendre qu'on les sacrifie. Mais Brighelli ne fait pas que dénoncer, il propose un ensemble de solutions pour redonner du sens à l'Éducation nationale : - Abandon de la théorie des 80 % d'une tranche d'âge ayant le bac - Retour à l'examen d'entrée en 6 ème pour valider les acquis : lecture, écriture, calcul - Valorisation du travail des profs par la revalorisation de leur salaire. - Développement des bourses d'études, mais maintien de celles-ci en fonction des résultats de l'élève. - Défense d'une absolue laïcité.
« Laïcité ouverte « , » laïcité aménagée « , à géométrie variable, adaptée aux communautés dont la mosaïque constitue aujourd'hui la France. Les récents attentats du mois de janvier ont donné aux vrais partisans d'une laïcité sans concession l'espoir, vite déçu, que le gouvernement avait enfin pris au sérieux les avertissements circonstanciés qui depuis quinze ans nous prévenaient de la radicalisation des jeunes. Nous avons laissé filer la laïcité, sous prétexte de nous adapter aux » nouveaux publics « , nous avons abandonné la Culture aux confessions de toutes origines sous prétexte d'oecuménisme, et pour respecter le » droit à l'expression » et nous avons laissé la place à des fanatiques en puissance. C'est cet émiettement de la laïcité qu'analyse ce livre. La laïcité est née bien avant la loi de 1905. Elle est fille des Lumières. Elle s'oppose depuis toujours aux forces de la nuit -; aux croyances irrationnelles, au sentiment anti-républicain, au mépris de l'égalité entre tous les citoyens -; particulièrement de l'égalité entre hommes et femmes. Elle ne saurait être » aménagée « . Il en est de la laïcité comme des déclarations d'amour : ajouter quoi que ce soi à » je t'aime « , » bien » ou » beaucoup « , c'est diminuer la force de l'affirmation. La laïcité, comme la république, est une et indivisible. Non seulement la loi de 1905 doit être appliquée, mais elle doit probablement être réécrite. Promulguée à une époque où le seul adversaire sur le terrain de la République était l'église catholique, elle ignorait qu'aujourd'hui un Islam conquérant se dresserait contre la République, et dresserait les citoyens les uns contre les autres. N ous devons revenir urgemment aux grands principes de la Révolution française, sous peine d'avoir chez nous une révolution d'un tout autre genre, dont il n'est pas sûr que la liberté et l'humanisme sortent vainqueurs.
Vilipendée par des médias soucieux de ne fâcher personne, la « culture européenne » est aujourd'hui concurrencée par les « cultures plurielles ».
Dans les cervelles soigneusement vidées des nouvelles générations peuvent dès lors s'insinuer des cultures de substitution, « culture des banlieues », « culture jeune », bien frêles face à l'offensive de l'islam fondamentaliste. Les nouvelles technologies, proposées comme panacée, sont le vecteur de cette substitution.
Héritière de siècles de marche vers la lumière, la culture française doit aujourd'hui affronter une culture obscurantiste, celle du jihad mondial.
À moins d'une prise de conscience radicale, l'issue du combat est fort douteuse. Sommes-nous vraiment les héritiers de Voltaire, ou glissons-nous vers la barbarie sans nous en apercevoir ? Question posée dans ce livre, qui désigne les responsables et les complices de cette démission.