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José Carlos Somoza
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Afrique du Nord à la fin des années 1950 : une ambiance en noir et blanc, à la «Casablanca», l'Algérie est en ébullition, le Maroc a des velléités d'indépendance, les ambassades bruissent de manoeuvres et d'intrigues. C'est dans ce cadre suranné que se déploie une histoire d'amitié et de trahison entre deux jeunes phalangistes dans le protectorat espagnol de Tétouan, au coeur du Rif occidental. Quelques 70 ans plus tard, un manuscrit surgit chez un libraire madrilène qui rétablit la vérité de l'histoire mais commence par cet impossible constat : «Je suis mort. On m'a tué un jour de septembre 1957 d'une balle dans la tête.»
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Une jeune scientifique spécialiste du comportement des espèces animales reçoit un e-mail de son ancien mentor. Si ce message, composé du seul mot «Croatoan», est en soi une énigme, le plus troublant est qu'il provient d'un homme qui s'est donné la mort deux ans plus tôt après une grave dépression.
D'autant que l'envoi posthume survient alors que le monde est en proie à d'inquiétants bouleversements : des colonies d'invertébrés et d'humains rampent et marchent, inexorablement, unis comme en un seul corps, à travers villes et forêts. Toute vie sur leur chemin est assimilée ou détruite.
Les informations confidentielles que le scientifique a cryptées à l'intention de ses proches conduisent à l'épicentre de ce drame, le laboratoire d'éthologie vers lequel, très vite, tous convergent afin de tenter d'éviter ce qui semble être le proche anéantissement de toute civilisation.
Écologie, terrorisme et manifestations de masse constituent les piliers de ce roman mystérieux et horri-?fique qui signe le grand retour de l'auteur de «La Théorie des cordes» dans le genre dont il est l'un des maîtres incontestés.
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Isolée sur un atoll de l'océan indien, la fine fleur de la physique mondiale oeuvre à un ambitieux projet fondé sur la théorie des cordes, qui permettrait d'ouvrir le temps.
S'ils parviennent avec ravissement à contempler le passé de l'humanité, les scientifiques perçoivent rapidement que ce programme, financé par de mystérieux fonds privés, pourrait connaître des applications moins angéliques. un drame conduit à la suspension immédiate des recherches, dispersant aux quatre vents les apprentis sorciers. dix ans plus tard, elisa robledo, brillante physicienne d'une université de madrid, se sent en danger de mort.
Avec ses anciens acolytes, elle retourne aux origines de la tragédie, sur cet îlot oú ils avaient profané le temps. intensité, profondeur, puissance narrative : josé carlos somoza porte les énigmes de la physique au coeur d'un roman dont l'efficacité fait frémir.
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Un éphèbe est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. Son ancien mentor à l'Académie sollicite les services d'un fin limier : Héraclès Pontor, le Déchiffreur d'Enigmes. Le philosophe platonicien et cet Hercule Poirot à l'antique s'emploient avec passion à trouver la Vérité et, accessoirement, le coupable. Car la joute philosophique se superpose à l'investigation policière, tandis que les crimes s'enchaînent
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Quand le marché de l'art propose des toiles humaines, éthique et esthétique se livrent une lutte à mort. «Clara et la Pénombre», le roman des violents clairs-obscurs, rejoint enfin la collection Babel noir.
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Préquel de l'oeuvre de Conan Doyle, ce nouveau livre de Somoza est un hommage à l'un des pères fondateurs du roman policier, autant qu'un portrait saisissant de l'Angleterre victorienne et de la misère de ses petites gens, décrites avec empathie et émotion, à la manière d'un Charles Dickens.
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Dans un mystérieux ermitage aux abords de Madrid, une société occulte se réunit une fois l'an pour raconter des contes cruels. Une jeune collégienne en excursion scolaire se voit impliquée de force dans cet édifiant étalage d'histoires hantées par la présence du péché, de la tentation, de la luxure et du mal à l'état pur. Un rite de passage pour anéantir les paradis de l'enfance.
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"La n° 7 Empoisonne, récitait le vieux, tandis que l'enfant lisait, sans un seul murmure, sans une seule erreur. La n° 8 Conjure... La n° 9 Invoque... La n° 10 Exécute... La n° 11 Devine... La n°12 Connaît. - II s'arrêta et sourit. Ce sont les dames. Elles sont treize, elles sont toujours treize, mais on n'en cite que douze, tu vois... ? Tu ne dois en mentionner que douze... Ne te risque jamais, même en rêve, à parler de la dernière... Pauvre de toi, si tu mentionnais la n° 13... ! Tu crois que je mens ?".
(extrait) Une clandestine hongroise, un vieux médecin pragmatique et un professeur de lettres désaxé forment la profane tri-nité chargée de juguler les pouvoirs de treize sorcières du verbe. Dans ce suspense fantastique, la poésie, censée réfléchir toutes les beautés du monde, devient la plus raffinée des armes de destruction.
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Fini les détectives, les policiers, les médecins légistes.
Place aux ordinateurs, aux profileurs, aux appâts et. à Shakespeare. L'élite du «dispositif » est à la manoeuvre pour traquer l'insaisissable «Spectateur» qui terrorise Madrid. Où Somoza atteint l'apogée de sa folie et de son art. Génie absolu qui a traversé les siècles ou acteur inculte, presque illettré, usurier, ivrogne ? L'aura de mystère qui entoure Shakespeare repose sur les doctrines occultes qui étayent son théâtre et pose la satisfaction du désir à l'épicentre de notre construction psychologique.
Les services de police et de renseignements de Madrid l'ont bien compris, qui dans ce futur proche où la technologie de pointe n'est plus d'aucun recours dans la traque des assassins, consacrent de colossaux moyens financiers et humains à décrypter ces codes élisabéthains. Un centre de formation a été spécialement créé pour initier les agents aux techniques des «Masques» : déterminer à quelle source de plaisir réagit le suspect et le neutraliser par la mise en scène idoine qui lui procure une véritable overdose du seul plaisir auquel il ne peut résister.
Ces agents s'appellent «les appâts» et parmi eux, Diana Blanco est le meilleur élément. Lorsqu'elle découvre que sa soeur, qui a choisi d'embrasser la même profession, vient d'être enlevée par le Spectateur, un dangereux psychopathe qui terrorise la ville, elle mène une lutte contre la montre qui la conduira directement jusqu'à l'antre du monstre. C'est du moins ce qu'elle croit. Subversif, inquiétant, inventif, subtil, J.
José-Carlos Somoza est ici à l'apogée de son art.
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"Je suis tombé amoureux d'une femme inconnue" : c'est par cette dernière phrase qu'un écrivain a portée sur son manuscrit, avant l'accident qui lui a fait perdre la mémoire, que tout finit et tout commence. Auteur et lecteur jouent de concert ; ils ne disposent que du texte pour résoudre toutes les énigmes.
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A bord du Grand Train, puissant, immense, tout de verre et d'acier.
En échange de la vie des passagers, un modeste employé accepte de devenir le dépositaire d'un terrible secret : l'emplacement de la clé qui pourrait détruire Dieu. Or, l'Homme craint Dieu et Dieu ne craint que la clé. Terreur, mystère, fantastique, tous les genres se mêlent dans ce voyage hallucinant à travers les zones d'ombre de la foi d'où l'on revient avec une seule certitude : cet écrivain est diabolique.
Puissant, immense, tout de verre et d'acier, le Grand Train de 7h45 vient de s'ébranler à destination de Hambourg, quand, à son bord, le modeste employé Daniel Kean distingue une flaque rouge de sang aux pieds d'un passager. Pour déjouer l'attentat imminent, le jeune homme amorce le dialogue avec le kamikaze agonisant qui lui susurre quelques mots à l'oreille. Le voilà dépositaire malgré lui d'un effroyable secret : l'emplacement de la «Clé» qui pourrait détruire Dieu, détruire surtout la crainte qu'il inspire aux hommes.
Flatté, menacé ou manipulé par deux bandes rivales qui se disputent cette boîte de Pandore, Daniel s'immerge dans un univers peuplé d'ombres, traverse des ténèbres et affronte des mythes et des divinités archaïques. Tels Verne, Stevenson ou Lovecraft, José Carlos Somoza conduit ce thriller futuriste vers des terres inexplorées, des continents entourés de marais, des océans contenus dans des cercueils de verre, orchestrant l'éternelle bataille, ici magistralement renouvelée, entre les armées du bien et du mal.
De ce voyage hallucinant dans les méandres de la foi, on revient riche d'une seule certitude : ce «pour ou contre» Dieu qui a forgé notre conscience d'être au monde, cette croyance ou le déni qui règlent nos vies, il faudra admettre qu'ils reposent sur la seule puissance fabulatrice des hommes. Un postulat bâti sur une légende !
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Dans un mystérieux ermitage aux abords de Madrid, une société occulte se réunit une fois l'an pour raconter des contes cruels. Une jeune collégienne en excursion scolaire se voit impliquée de force dans cet édifiant étalage d'histoires hantées par la présence du péché, de la tentation, de la luxure et du mal. Un rite de passage pour anéantir les paradis de l'enfance.
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Qu'il évoque les déviances perverses de l'art contemporain (Clara et la pénombre) ou les dangers méconnus de la poésie (La Dame n° 13), Somoza a l'art de donner la chair de poule à son lecteur...
CLARA ET LA PENOMBRE
2006. Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines. Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes.
Clara est modèle. Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch. Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi. Une oeuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
A la manière de Rembrandt, José Carlos Somoza dépeint de violents clairs obscurs : les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés et conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.
LA DAME N° 13
Une clandestine hongroise, un vieux médecin pragmatique et un professeur de lettres désaxé forment la profane trinité chargée de juguler les pouvoirs de treize sorcières du verbe. Dans ce suspense fantastique, la poésie, censée réfléchir toutes les beautés du monde, devient la plus raffinée des armes de destruction.
L'AUTEUR
Né à La Havane en 1959, José Carlos Somoza est psychiatre et vit à Madrid. Chez Actes Sud, il a publié La Caverne des idées (2002 ; Babel n° 604) - un roman dont la traduction anglaise a obtenu le célèbre Dagger Gold Prize -, Clara et la pénombre (2003 ; Babel n° 669), La Dame n° 13 (2005 ; Babel n° 793) et La Théorie des cordes (2007). -
La dame numero treize
José Carlos Somoza
- Actes Sud
- Romans, Nouvelles, Recits
- 31 Août 2005
- 9782742756308
une clandestine hongroise, un vieux médecin pragmatique et un professeur de lettres désaxé forment la profane trinité chargée de juguler les pouvoirs de treize sorcières du verbe.
dans ce suspense fantastique, la poésie, censée réfléchir toutes les beautés du monde, devient la plus raffinée des armes de destruction.
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Soledad, una tímida niña pre adolescente cree que es invisible para su familia, sus compañeras de clase, incluso para su profesora. Durante una excursión del colegio, se queda rezagada y cruza una puerta que la llevará hasta una estancia.
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Assortiment 16 volumes la dame n 13 et un arret de pile
José Carlos Somoza
- Actes Sud
- 31 Août 2005
- 9782742757732
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This volume is an atmospheric thriller of high culture and low morals.