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Prix
KAREL
-
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L'illusion helvétique : Écologie politique et critique sociale
Luka, Karel
- Antipodes Suisse
- Trajectoires
- 22 Mai 2025
- 9782889012817
La Suisse est le pays le plus démocratique du monde, celui où la qualité de vie est la meilleure et un exemple en matière d'écologie: y'en a point comme nous!
La Suisse première de classe, vraiment?
En traitant des thèmes aussi variés que la philanthropie, le travail à temps partiel, la consommation énergétique, le vieillissement de la population, les institutions politiques, la répartition des richesses ou les addictions, Karel (dessins) et Luka (textes) démontent pièce par pièce l'image d'une Suisse irréprochable et propre en ordre.
En puisant dans l'écologie politique et différents courants de la critique sociale, ils cherchent à pointer du doigt l'absurdité du mode de vie dominant et l'hypocrisie des politiques, des industriels et des financiers helvétiques.
Dans cet album, Karel et Luka combinent la rigueur des données statistiques et des savoirs académiques avec l'ironie et la légèreté d'un trait simple - mais néanmoins percutant - pour rendre les grands enjeux contemporains aussi clairs et accessibles que possible. Composé de double pages traitant chacune d'un thème différent, leur ouvrage s'adresse à toute personne soucieuse de se distancer du discours lisse et glorifiant des médias de masse et de la classe politique. -
KAREL APPEL : PSYCHOPATHOLOGICAL ART 1948 - 1950
APPEL , KAREL
- GACHNANG & SPRINGER2
- 6 Septembre 2013
- 9783906127521
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Pour le Tchèque Karel Capek qui la découvre en 1929, l'Espagne est une explosion de vie, de couleurs et de paysages fascinants. L'auteur assiste bien sûr aux étourdissants spectacles de flamenco et, témoin ébloui autant qu'horrifié, au terrible duel à mort de la corrida.
Mais il prend surtout le temps d'emprunter les chemins de traverse, d'admirer les dentelles délicates qui ornent la chevelure des Andalouses, l'exubérance des jardins cachés derrière les grilles des maisons, et de faire halte dans les auberges qui regorgent de vins et de musique.
L'Espagne de Capek, ce sont des fondations romaines enveloppées de catholicisme et parées d'un luxe mauresque. Une bigarrure qu'il souligne et qu'il salue: Séville n'est pas Madrid, Cadix n'est pas Barcelone et Barcelone ne ressemble en rien aux Asturies et pourtant, toutes ces Espagnes sont bien l'Espagne. Et si cette diversité, pensée à l'échelle de l'Europe, était la vraie richesse des peuples?
«Chaque différence, dans les choses ou dans les êtres, nous apporte un supplément de vie [...] Que ce qui nous sépare nous rassemble!»
Avec Karel Capek, aussi fin observateur que fin humoriste, on voyage sans hâte, en riant beaucoup. -
L'année du jardinier
Joseph Capek, Karel Capek
- 10/18
- Littérature Étrangère
- 6 Octobre 2011
- 9782264056016
Quel est ce curieux spécimen humain aux mains vertes ? Sous forme d'almanach, Capek observe avec humour et tendresse les manies du jardinier, partageant son effort et ses émerveillements au gré des floraisons. Cette promenade poétique de janvier à décembre est devenue un classique.
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Les « Salamandres » de Capek sont secrètement parvenues, parallèlement à l'homme, à un degré d'évolution presque comparable. Ce sont de braves créatures peuplant discrètement, à l'abri des requins, certains hauts-fonds de nos côtes maritimes. L'homme (en la personne truculente du Capitaine Van Toch) les découvre d'abord au large de l'Indonésie, sur une petite île sauvage. Ce sont des êtres paisibles, corvéables à merci et même comestibles. Asservies, exploitées, les salamandres finiront cependant par se révolter, initiées en cela par la pensée marxiste et sensibilisées aux droits accordés aux ouvriers. Emportées par leur élan, ces dernières découvriront alors l'impérialisme, le nationalisme, grignotant peu à peu l'habitat terrestre, nos côtes s'effondrant dans leurs océans. Succéderont-elles alors à l'homme, seules maîtresses d'un globe aquatique, imitant celui-ci jusque dans sa manie d'autodestruction ?
« Alors que la situation mondiale se présentait on ne peut plus mal sur le plan économique et pire encore sur le plan politique, j'eus l'occasion d'écrire la phrase suivante : «Ne pensez pas que l'évolution qui a abouti à notre vie soit la seule possibilité d'évolution sur cette planète.» C'est cette phrase qui est coupable, c'est l'origine de la guerre des salamandres. » (Karel Capek)
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Parcourant les Pays-Bas durant l'entre-deux-guerres, Karel Capek se laisse prendre au charme de leur campagne pimpante, peuplée de vaches flegmatiques et jonchée de fleurs par milliers. Il dépeint les notables du cru, les polders et les maisons étroites aux larges fenêtres qui laissent entrer cette lumière qui inspira les maîtres anciens. En fin observateur, il s'attarde, avec son humour habituel, sur les détails, que ce soit pour en révéler la beauté ou le caractère absurde.
Mais ce voyage est aussi le cadre d'une réflexion plus profonde sur les méfaits du tourisme et l'état du monde. Il perçoit avec une acuité prophétique les signes des changements politiques de son temps et questionne la place des «petites nations» comme les Pays-Bas et la Tchécoslovaquie dans la politique internationale.
Les Tableaux hollandais s'inscrivent dans une série de récits de voyage, principalement publiés dans le journal Lidové noviny, réalisés dans l'Europe de l'entre-deux-guerres en Angleterre, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Scandinavie et en Bohème. -
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Le syndicalisme est politique : Questions stratégiques pour une renouveau syndical
Karel Yon
- La Dispute
- 22 Septembre 2023
- 9782843032691
Le syndicalisme est politique : le grand mouvement social pour nos retraites vient d'en faire la démonstration. En remettant sur le devant de la scène les réalités du travail, la grève, la solidarité interprofessionnelle, les syndicats ont enclenché une dynamique de politisation des classes populaires qui dessine une alternative au néolibéralisme et à l'extrême-droite. Mais ils sont en même temps percutés par les bouleversements politiques de la période : transformations du capitalisme et de l'État, nouvelles luttes féministes, écologistes, antiracistes. Le temps est venu de rouvrir le débat stratégique dans le mouvement syndical. Le but de cet ouvrage, écrit par des chercheur.ses et militant.e.s spécialistes du syndicalisme, est d'y contribuer.
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Des chiens et des chats
Karel Capek
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 22 Septembre 2022
- 9782373852622
Avec amour - et surtout beaucoup d'humour -, Karel Capek, dans Des chiens et des chats, observe le comportement de ses animaux de compagnie, qui furent nombreux tout au long de sa vie.
Les spécificités des règnes canins et félins, les rapports des humains avec leurs représentants, l'art du dressage, les expositions canines, l'engouement pour certaines espèces, la maternité, la reproduction, Capek passe en revue tout ce qui nous lie à nos chiens et à nos chats, et nous en restitue, souvent sur le mode satirique, toutes les subtilités. -
La commercialisation de l'art témoigne du mépris que la bourgeoisie montre à l'égard des valeurs spirituelles, tant que celles-ci ne produisent pas d'argent.
Les seuls critères et d'ailleurs les plus convaincants pour juger de nos jours de la qualité de l'art sont : le nombre d'exemplaires vendus d'un livre, les prix aux enchères, les offres des amateurs et des collectionneurs, les places remplies au théâtre et d'autres critères analogues, d'ordre quantitatif et pécuniaire. la critique cède la place à la publicité, la chronique dans les journaux se transforme en annonce commerciale ou peu s'en faut, la spéculation habile du trafiquant se substitue à l'appréciation spirituelle des valeurs artistiques.
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Voyage vers le nord
Karel Capek
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 24 Octobre 2019
- 9782373851915
En 1936, tandis que la Seconde Guerre mondiale menace, l'écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) entreprend un voyage dans le Nord de l'Europe. Forêts à perte de vue, fjords échancrés, vaches noir et blanc, fermes rouges, myriade d'îles ponctuent sa traversée du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Au fil du récit, derrière une naïveté feinte et un lyrisme tempéré, où affleurent une tendre ironie et un humour mordant, se profile le portrait troublant, éblouissant de nature et de lumière, d'un continent en sursis. Car, en route vers le cap Nord, Capek pressent la fin d'une époque et dessine une Europe qui, bientôt, sombrera dans le chaos.
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Ce livre de Karel Capek, paru à Prague en 1929, est une véritable petite merveille, et non un "pensum" d'horticulture comme son titre pourrait le faire croire. En effet, il suffit de regarder les quelques dessins de Josef Capek - le frère de Karel - qui font partie intégrante de l'oeuvre, pour saisir tout l'humour, la tendresse et l'originalité de l'ouvrage.
Fleurs et plantes sont bien présentées avec la rigueur du spécialiste, mais un spécialiste qui est aussi poète : et qui mieux que le poète peut nous faire sentir les fleurs, humer la terre et respirer la beauté d'un jardin ? Mois par mois, tel un almanach, Karel Capek nous propose de saisir notre jardin à pleines mains, pour en faire notre paradis !
Pour la première fois, ce texte est édité en belle édition cartonnée.
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La Fabrique d'absolu est un roman de science-fction redige en 1922, alors que le genre n'etait pas ofciellement reconnu, mais c'est surtout une dystopie a la maniere de Capek, contenant force elements reels, une tres haute dose d'ironie et des intuitions fulgurantes.
En pleine crise du charbon qui se fait de plus en plus rare, un grand industriel, Bondy, va tomber par hasard sur l'invention d'un de ses amis d'enfance. Celui-ci a mis au point un systeme parfait de production d'energie a partir de minimes quantites de charbon et sans creation de dechets. Le charbon est entierement degrade dans ses « carburateurs » qu'il nomme nucleaires et qui exploitent entierement l'atome. Seulement ces carburateurs dans le processus d'utilisation totale de la matiere, degagent une essence divine. Toute personne placee a proximite est ainsi touchee par la grace et devient profondement croyante, donne tous ses biens aux pauvres, fait des miracles... Ce ne sont pas les seuls effets nefastes du carburateur qui, place dans les usines, se met a travailler tout seul et a produire sans arre.t et sans limite. Le conft mondial et le chaos sont inevitables et Capek les imagine arriver entre 1944 et 1953 !
Dans cette fable feroce contre le Progres aveugle, contre les machinations geopolitiques qui ont mene a la Grande guerre, Capek analyse avec beaucoup de subtilite l'humain face a ses defauts sociaux. Comme dans La Guerre des salamandres (La Baconniere, 2012), il se revele, a travers ce texte, un representant original du roman utopique en me.me temps qu'un maitre novateur de la prose tcheque moderne.
á Sous ses dehors de plaisante pochade, le present livre ne manquera pas d'impressionner le lecteur contemporain par de troublantes intuitions relatives aux ravages a venir tant de la bombe atomique que des ideologies totalitaires qui pretendaient faire le bonheur des gens malgre eux. â Eric Naulleau, Le Matricule des anges, 1999. -
«?Je ne suis pas un homme politique, mais en tant que médecin, j'ai le devoir de me battre pour chaque vie humaine, n'est-ce pas?? C'est simplement le devoir de tout médecin d'empêcher la guerre?!?» Un nouveau virus, venu de Chine, frappe mortellement les plus de quarante ans. Jusqu'à ce qu'un modeste médecin mette au point un traitement contre cette terrible «?maladie blanche?». Sa seule condition pour dévoiler sa découverte?: que toutes les nations s'engagent à ne plus faire la guerre. Mais les puissants sont-ils prêts à abandonner leurs rêves de gloire et de richesse pour rester en vie??
Critique fervente du totalitarisme, La Maladie blanche, écrite en 1937, confirme une nouvelle fois l'intuition géniale et l'extraordinaire don d'anticipation de Karel Capek.
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En 1937, Nikolaas, jeune homme sud-africain venu étudier dans une université britannique, est invité à passer l'été avec la famille d'un camarade, dans la campagne anglaise. Alors que la guerre civile espagnole fait la une des journaux et que l'on débat de la menace posée par Hitler avec désinvolture ou effroi, il s'initie aux charmes de la vie aristocratique : parties de croquet, bals, dîners habillés, jardinage, virées en voiture... Tenaillé par son sentiment de nonappartenance, par la peur de commettre un impair, il observe, grisé, tout un monde s'acheminer vers sa fin.
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L'ère des robots est déjà là !Isolée sur une île, l'usine R.U.R. s'est lancée dans la production d'êtres humains artificiels. Semblables à des androïdes, ces « robots » performants et dénués de tout sentiment sont censés libérer enfin l'Homme du travail ! Un rêve pour le directeur, une abomination pour Helena qui découvre ces créatures avec effroi en visitant les chaînes de production. Troublée par leur aspect humanoïde, cette jeune femme a un mauvais pressentiment. Les robots sont-ils aussi insensibles qu'on le pense ? Méconnaissant l'amour, ignorant la mort, la fatigue ou l'ennui, ils finissent cependant par ressentir la douleur après une nouvelle programmation ! Imperturbables, ils continuent néanmoins d'obéir aveuglément... Les années passent et les inquiétudes d'Helena persistent alors que la Société s'est désormais habituée aux robots. Devenus indispensables, leur nombre augmente. Mais vont-ils rester impassibles longtemps ? Ressentent-ils des émotions, des passions, de la haine ? Tandis qu'une rébellion des robots aussi inattendue que brutale s'annonce, leurs créateurs se retrouvent pris au piège dans leur propre usine. L'Humanité vit-elle ses dernières heures face à une nouvelle ère des robots ?Katerina Cupova, jeune prodige de la bande dessinée tchèque, nous propose une adaptation somptueuse de R.U.R., oeuvre fondatrice dans laquelle le mot « robot » est apparu pour la première fois en 1920 ! Pièce de théâtre de l'écrivain Karel Capek qui compta Antonin Artaud parmi ses premiers interprètes, cette dystopie sociale aborde un thème largement repris depuis, mais auquel le roman graphique, captivant et moderne, redonne un coup d'éclat. Offrant une réflexion sur les notions de travail, de progrès, l'ouvrage nous questionne ainsi sur notre propre humanité. Le style graphique de l'autrice, élégant et coloré, annonce définitivement l'émergence d'un nouveau talent.
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Dachenka : « vertébré de l'ordre des carnivores coquins et canins, sous-ordre des endiablés, genre des fureteurs, famille des farceurs, variété des facétieux à oreilles noires ». Avec humour et tendresse, Karel Capek nous conte comment l'arrivée de cette petite boule de poils va changer le fil de son quotidien et de celui de son foyer. L'écrivain tchèque décide alors d'observer et d'étudier le développement de cette furie canine. Il la raconte, la décrit, la dessine et se mettra même au défi de parvenir à la photographier, allant jusqu'à lui inventer des contes afin qu'elle reste tranquille. Facéties, espiègleries et badineries s'enchaînent dans ce récit - prisé par plusieurs générations de lecteurs tchèques -, qui séduira aussi bien les petits que les grands.
Traduit du tchèque par Anna et Jacques Arnaudiès.
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Tout juste fiancé à l'actrice Olga Scheinpflugova, Karel Capek fait la rencontre de Vera Hruzova, une jeune étudiante belle et brillante, fille d'un éminent professeur de l'université de Brno et elle-même mariée. Fasciné par la jeune femme, Capek entretiendra avec elle une longue correspondance. Dans ses lettres à la fois touchantes et pleines d'humour, il se confie et fait état de sa démarche littéraire, de son mal-être et de son désarroi face à la montée du fascisme.
Un témoignage bouleversant.
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En avril 1923, Karel Capek démissionne du poste de dramaturge qu'il occupait depuis octobre 1921 au Théâtre municipal de Vinohrady et part aussitôt en vacances en Italie pour se refaire une santé. Son séjour dure près de huit semaines. On est au tout début de l'ère fasciste et c'est son premier voyage en Italie. Durant son périple, Capek adresse à son journal quinze lettres, qui sont publiées en feuilleton, au fur et à mesure. Sur la base de celles-ci, il produira ce recueil de Lettres italiennes, savoureux, drôle et pénétrant.
Le périple de Capek est avant tout urbain, Venise, Padoue et Ferrare, Ravenne et Saint-Marin, Florence, Sienne et Orvieto, Rome, Palerme, Taormina, Gênes et Milan, Vérone, Bolzano, sans compter les étapes intermédiaires évoquées en passant (Rimini, Bologne, Pérouse, Arezzo, Pise, Mantoue) et les nécropoles souterraines (Pompéi, Ostie) mais il est très loin d'offrir une liste de beautés ou de curiosités. En voyageant librement et en s'intéressant plus aux enfants qui jouent dans une cour qu'aux monuments historiques d'intérêt capital, Capek fait le choix d'un voyage personnel et joyeux où il cède volontiers à la description d'ambiances et d'anecdotes, non sans se départir de sa facécie. Ainsi de Rome il dira : « Si je fais cet exposé pseudo-historique, c'est pour ne pas avoir honte de dire que Rome dans l'ensemble ne me plaît pas. Ni le Forum romanum, ni l'horrible ruine de briques du Palatin, ni rien d'autre n'ont suscité en moi de sentiments sacrés ».
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Contes d'une poche et d'une autre poche
Karel Capek
- Éditions du Sonneur
- La Grande Collection
- 24 Mai 2018
- 9782373850802
Des empreintes qui s'arrêtent soudainement dans la neige, un homme qui a pour seul tort de paraître suspect, un voleur de cactus qui disparaît à l'autre bout du monde, un poète qui se transforme en détective, Dieu qui apparaît comme témoin de la justice humaine, une cellule de prison dont les occupants se repentissent, un cadavre retrouvé dans une valise déposée à la consigne d'une gare... Dans ces quarante-huit nouvelles, dont plus de la moitié était inédite en français jusqu'à présent, Karel Capek mêle comme à son habitude l'ordinaire et l'extraordinaire, l'humour à la satire.
Crimes, disparitions, énigmes, mystères, enquêtes, ces récits, qui relèvent du genre policier avant l'heure, dissèquent la vérité et jouent avec notre capacité à juger. Ces textes en forme de paraboles, qui continuent de nous hanter longtemps après leur lecture, prouvent encore une fois l'importance de Capek dans l'histoire littéraire.
Traduit du tchèque par Barbora Faure et Maryse Poulette.
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Un jour, son beau-père lui dit : « Josef, ça ne peut pas continuer comme ça. Je ne veux plus de vous chez moi. Il faudra vous chercher un autre toit. » Les premières phrases du roman déterminent la suite d'une histoire qui équivaut à une lente descente aux enfers pour l'(anti-)héros Josef Maršík, cheminot de son état.
Ce « petit homme » se laisse happer par un grand rêve, celui de devenir riche. Mis à la porte de la maison de son beau-père et ne sachant pas trop où aller, sa femme et lui, il ourdit un plan qui devrait lui rapporter une fortune...
évidemment, un plan malhonnête, car notre époque l'exige.
Se prétendant célibataire, il passe une petite annonce dans un journal pour trouver une femme.
Ainsi rencontre-t-il Alžbeta Válová, une bonne d'un certain âge qui est en quête d'amour, désespérément.
Il parvient à lui extorquer de l'argent puis, confronté à l'insistance de la femme qui colle toujours à ses basques, il finit par l'assassiner.
Surpris par une voix intérieure qui le paralyse dans son essor, Maršík se révèle incapable de profiter de l'argent volé à sa victime. Après une fuite bâclée, il est attrapé par la police et, à l'issue d'un procès où il avoue tout, il est condamné à mort. À la fin de l'histoire, en lieu et place d'une catharsis, le lecteur aura le droit à un dialogue entre le condamné attendant le gibet et un gardien de prison, dialogue à la fois tragique et hilarant qui témoigne du génie « poláckien »...
Une narration précise, implacable témoigne d'une plume de maître ainsi que d'une parfaite maîtrise du sujet.
Le Polácek journaliste a fait ses preuves en tant que chroniqueur judiciaire et, pour cette histoire, il s'est inspiré d'un fait divers qu'il avait lui-même décrit dans une chronique rédigée, en 1928, pour le quotidien Ceské slovo (« Parole tchèque »). Et ce ne serait pas lui si son roman était dépourvu d'humour, un humour qui, en l'occurrence, fait froid dans le dos. -
Jardiner bio en bandes dessinées
Denis Lelièvre, Michiel Panhuysen, Karel Schelfhout
- Mama Éditions
- Graphics
- 26 Février 2019
- 9782845942059
En route vers la reconversion écologique grâce à ce livre qui, avec humour et néanmoins précision, vous donne les clés d'un savoir jardiner éco-responsable.
Vous saurez tout sur l'humus, les graines, les petites bêtes et les pratiques qui font du bien aux plantes comme à la planète, et aident à faire pousser fruits ou légumes savoureux et sains. Et aussi des fleurs superbes.
Compost bokashi ou biodynamique, permaculture, vortex, bioponie?: ces mots, et bien d'autres, vont s'animer sous vos yeux et n'auront plus aucun secret pour vous.
Avec les dessins de Pic, qui s'appuie sur le travail de Karel le jardinier, on touche à l'essence même du jardinage?: le plaisir. Plaisir de lire, d'abord?! Et plaisir de cultiver, plaisir de voir pousser, plaisir de récolter, plaisir de déguster et enfin, plaisir de savoir que l'on protège la Terre.
Florilège de stratégies innovantes et de conseils éprouvés, ce guide plein d'humour est un must pour tout jardinier qui souhaite cultiver en conscience.
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Liquidation de l'art rassemble les premiers écrits de Teige, dans lesquels il proclame une culture poétiste de la quotidienneté dans laquelle l'homme est la mesure de toute chose. Délaissant son ambition de devenir peintre, Teige pressent que la photographie, le cinéma et ce qui sera bientôt appelé l'art cinétique sont les médias démocratiques par excellence. Très en avance sur son époque, il prône une culture populaire, un idéal social fondé sur ce qu'il appelle la « loi de l'antagonisme », tension dialectique des opposés. Ces premiers textes sont ainsi marqués par une double esthétique, unifiant non seulement la poésie et l'art mais aussi la poésie et l'architecture, synthèse résumée dans cet aphorisme : « Le constructivisme est la base du monde. Le poétisme est le couronnement de la vie. » L'ouvrage concentre toute l'énergie inventive et attentive aux transformations du monde moderne d'un homme reconnu comme l'un des plus grands hommes d'idées de l'époque moderne. Celui qui sera ensuite surnommé le « Breton tchèque », devenant le porte-parole du surréalisme en Tchécoslovaquie, aura d'abord été un passeur des idées modernes et avant-gardistes dans toute l'Europe de l'entre-deux-guerres.