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KAREL
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L'année du jardinier
Karel Capek, Joseph Capek
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 6 Octobre 2011
- 9782264056016
Quel est ce curieux spécimen humain aux mains vertes ? Sous forme d'almanach, Capek observe avec humour et tendresse les manies du jardinier, partageant son effort et ses émerveillements au gré des floraisons. Cette promenade poétique de janvier à décembre est devenue un classique.
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Édition collector de cette dystopie écrite par le grand écrivain tchèque apek à une époque de fascisme rampant: "J'ai écrit mes Salamandres parce que c'est à l'homme et aux menaces qui pèsent sur lui que je pensais." Une satire magistrale portée par un merveilleux sens de l'humour et une profonde connaissance des hommes.
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Le syndicalisme est politique : Questions stratégiques pour une renouveau syndical
Karel Yon
- Dispute
- 22 Septembre 2023
- 9782843032691
Le syndicalisme est politique : le grand mouvement social pour nos retraites vient d'en faire la démonstration. En remettant sur le devant de la scène les réalités du travail, la grève, la solidarité interprofessionnelle, les syndicats ont enclenché une dynamique de politisation des classes populaires qui dessine une alternative au néolibéralisme et à l'extrême-droite. Mais ils sont en même temps percutés par les bouleversements politiques de la période : transformations du capitalisme et de l'État, nouvelles luttes féministes, écologistes, antiracistes. Le temps est venu de rouvrir le débat stratégique dans le mouvement syndical. Le but de cet ouvrage, écrit par des chercheur.ses et militant.e.s spécialistes du syndicalisme, est d'y contribuer.
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Des chiens et des chats
Karel Capek
- Editions du sonneur
- La Grande Collection
- 22 Septembre 2022
- 9782373852622
Avec amour - et surtout beaucoup d'humour -, Karel Capek, dans Des chiens et des chats, observe le comportement de ses animaux de compagnie, qui furent nombreux tout au long de sa vie.
Les spécificités des règnes canins et félins, les rapports des humains avec leurs représentants, l'art du dressage, les expositions canines, l'engouement pour certaines espèces, la maternité, la reproduction, Capek passe en revue tout ce qui nous lie à nos chiens et à nos chats, et nous en restitue, souvent sur le mode satirique, toutes les subtilités. -
Ce livre de Karel Capek, paru à Prague en 1929, est une véritable petite merveille, et non un "pensum" d'horticulture comme son titre pourrait le faire croire. En effet, il suffit de regarder les quelques dessins de Josef Capek - le frère de Karel - qui font partie intégrante de l'oeuvre, pour saisir tout l'humour, la tendresse et l'originalité de l'ouvrage.
Fleurs et plantes sont bien présentées avec la rigueur du spécialiste, mais un spécialiste qui est aussi poète : et qui mieux que le poète peut nous faire sentir les fleurs, humer la terre et respirer la beauté d'un jardin ? Mois par mois, tel un almanach, Karel Capek nous propose de saisir notre jardin à pleines mains, pour en faire notre paradis !
Pour la première fois, ce texte est édité en belle édition cartonnée.
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En 1937, Nikolaas, jeune homme sud-africain venu étudier dans une université britannique, est invité à passer l'été avec la famille d'un camarade, dans la campagne anglaise. Alors que la guerre civile espagnole fait la une des journaux et que l'on débat de la menace posée par Hitler avec désinvolture ou effroi, il s'initie aux charmes de la vie aristocratique : parties de croquet, bals, dîners habillés, jardinage, virées en voiture... Tenaillé par son sentiment de nonappartenance, par la peur de commettre un impair, il observe, grisé, tout un monde s'acheminer vers sa fin.
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«?Je ne suis pas un homme politique, mais en tant que médecin, j'ai le devoir de me battre pour chaque vie humaine, n'est-ce pas?? C'est simplement le devoir de tout médecin d'empêcher la guerre?!?» Un nouveau virus, venu de Chine, frappe mortellement les plus de quarante ans. Jusqu'à ce qu'un modeste médecin mette au point un traitement contre cette terrible «?maladie blanche?». Sa seule condition pour dévoiler sa découverte?: que toutes les nations s'engagent à ne plus faire la guerre. Mais les puissants sont-ils prêts à abandonner leurs rêves de gloire et de richesse pour rester en vie??
Critique fervente du totalitarisme, La Maladie blanche, écrite en 1937, confirme une nouvelle fois l'intuition géniale et l'extraordinaire don d'anticipation de Karel Capek.
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Voyage vers le nord
Karel Capek
- Editions du sonneur
- La Grande Collection
- 24 Octobre 2019
- 9782373851915
En 1936, tandis que la Seconde Guerre mondiale menace, l'écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) entreprend un voyage dans le Nord de l'Europe. Forêts à perte de vue, fjords échancrés, vaches noir et blanc, fermes rouges, myriade d'îles ponctuent sa traversée du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Au fil du récit, derrière une naïveté feinte et un lyrisme tempéré, où affleurent une tendre ironie et un humour mordant, se profile le portrait troublant, éblouissant de nature et de lumière, d'un continent en sursis. Car, en route vers le cap Nord, Capek pressent la fin d'une époque et dessine une Europe qui, bientôt, sombrera dans le chaos.
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Dachenka : « vertébré de l'ordre des carnivores coquins et canins, sous-ordre des endiablés, genre des fureteurs, famille des farceurs, variété des facétieux à oreilles noires ». Avec humour et tendresse, Karel Capek nous conte comment l'arrivée de cette petite boule de poils va changer le fil de son quotidien et de celui de son foyer. L'écrivain tchèque décide alors d'observer et d'étudier le développement de cette furie canine. Il la raconte, la décrit, la dessine et se mettra même au défi de parvenir à la photographier, allant jusqu'à lui inventer des contes afin qu'elle reste tranquille. Facéties, espiègleries et badineries s'enchaînent dans ce récit - prisé par plusieurs générations de lecteurs tchèques -, qui séduira aussi bien les petits que les grands.
Traduit du tchèque par Anna et Jacques Arnaudiès.
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L'ère des robots est déjà là !Isolée sur une île, l'usine R.U.R. s'est lancée dans la production d'êtres humains artificiels. Semblables à des androïdes, ces « robots » performants et dénués de tout sentiment sont censés libérer enfin l'Homme du travail ! Un rêve pour le directeur, une abomination pour Helena qui découvre ces créatures avec effroi en visitant les chaînes de production. Troublée par leur aspect humanoïde, cette jeune femme a un mauvais pressentiment. Les robots sont-ils aussi insensibles qu'on le pense ? Méconnaissant l'amour, ignorant la mort, la fatigue ou l'ennui, ils finissent cependant par ressentir la douleur après une nouvelle programmation ! Imperturbables, ils continuent néanmoins d'obéir aveuglément... Les années passent et les inquiétudes d'Helena persistent alors que la Société s'est désormais habituée aux robots. Devenus indispensables, leur nombre augmente. Mais vont-ils rester impassibles longtemps ? Ressentent-ils des émotions, des passions, de la haine ? Tandis qu'une rébellion des robots aussi inattendue que brutale s'annonce, leurs créateurs se retrouvent pris au piège dans leur propre usine. L'Humanité vit-elle ses dernières heures face à une nouvelle ère des robots ?Katerina Cupova, jeune prodige de la bande dessinée tchèque, nous propose une adaptation somptueuse de R.U.R., oeuvre fondatrice dans laquelle le mot « robot » est apparu pour la première fois en 1920 ! Pièce de théâtre de l'écrivain Karel Capek qui compta Antonin Artaud parmi ses premiers interprètes, cette dystopie sociale aborde un thème largement repris depuis, mais auquel le roman graphique, captivant et moderne, redonne un coup d'éclat. Offrant une réflexion sur les notions de travail, de progrès, l'ouvrage nous questionne ainsi sur notre propre humanité. Le style graphique de l'autrice, élégant et coloré, annonce définitivement l'émergence d'un nouveau talent.
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Tout juste fiancé à l'actrice Olga Scheinpflugova, Karel Capek fait la rencontre de Vera Hruzova, une jeune étudiante belle et brillante, fille d'un éminent professeur de l'université de Brno et elle-même mariée. Fasciné par la jeune femme, Capek entretiendra avec elle une longue correspondance. Dans ses lettres à la fois touchantes et pleines d'humour, il se confie et fait état de sa démarche littéraire, de son mal-être et de son désarroi face à la montée du fascisme.
Un témoignage bouleversant.
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Un jour, son beau-père lui dit : « Josef, ça ne peut pas continuer comme ça. Je ne veux plus de vous chez moi. Il faudra vous chercher un autre toit. » Les premières phrases du roman déterminent la suite d'une histoire qui équivaut à une lente descente aux enfers pour l'(anti-)héros Josef Maršík, cheminot de son état.
Ce « petit homme » se laisse happer par un grand rêve, celui de devenir riche. Mis à la porte de la maison de son beau-père et ne sachant pas trop où aller, sa femme et lui, il ourdit un plan qui devrait lui rapporter une fortune...
évidemment, un plan malhonnête, car notre époque l'exige.
Se prétendant célibataire, il passe une petite annonce dans un journal pour trouver une femme.
Ainsi rencontre-t-il Alžbeta Válová, une bonne d'un certain âge qui est en quête d'amour, désespérément.
Il parvient à lui extorquer de l'argent puis, confronté à l'insistance de la femme qui colle toujours à ses basques, il finit par l'assassiner.
Surpris par une voix intérieure qui le paralyse dans son essor, Maršík se révèle incapable de profiter de l'argent volé à sa victime. Après une fuite bâclée, il est attrapé par la police et, à l'issue d'un procès où il avoue tout, il est condamné à mort. À la fin de l'histoire, en lieu et place d'une catharsis, le lecteur aura le droit à un dialogue entre le condamné attendant le gibet et un gardien de prison, dialogue à la fois tragique et hilarant qui témoigne du génie « poláckien »...
Une narration précise, implacable témoigne d'une plume de maître ainsi que d'une parfaite maîtrise du sujet.
Le Polácek journaliste a fait ses preuves en tant que chroniqueur judiciaire et, pour cette histoire, il s'est inspiré d'un fait divers qu'il avait lui-même décrit dans une chronique rédigée, en 1928, pour le quotidien Ceské slovo (« Parole tchèque »). Et ce ne serait pas lui si son roman était dépourvu d'humour, un humour qui, en l'occurrence, fait froid dans le dos. -
Contes d'une poche et d'une autre poche
Karel Capek
- Editions du sonneur
- La Grande Collection
- 24 Mai 2018
- 9782373850802
Des empreintes qui s'arrêtent soudainement dans la neige, un homme qui a pour seul tort de paraître suspect, un voleur de cactus qui disparaît à l'autre bout du monde, un poète qui se transforme en détective, Dieu qui apparaît comme témoin de la justice humaine, une cellule de prison dont les occupants se repentissent, un cadavre retrouvé dans une valise déposée à la consigne d'une gare... Dans ces quarante-huit nouvelles, dont plus de la moitié était inédite en français jusqu'à présent, Karel Capek mêle comme à son habitude l'ordinaire et l'extraordinaire, l'humour à la satire.
Crimes, disparitions, énigmes, mystères, enquêtes, ces récits, qui relèvent du genre policier avant l'heure, dissèquent la vérité et jouent avec notre capacité à juger. Ces textes en forme de paraboles, qui continuent de nous hanter longtemps après leur lecture, prouvent encore une fois l'importance de Capek dans l'histoire littéraire.
Traduit du tchèque par Barbora Faure et Maryse Poulette.
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La Fabrique d'absolu est un roman de science-fction redige en 1922, alors que le genre n'etait pas ofciellement reconnu, mais c'est surtout une dystopie a la maniere de Capek, contenant force elements reels, une tres haute dose d'ironie et des intuitions fulgurantes.
En pleine crise du charbon qui se fait de plus en plus rare, un grand industriel, Bondy, va tomber par hasard sur l'invention d'un de ses amis d'enfance. Celui-ci a mis au point un systeme parfait de production d'energie a partir de minimes quantites de charbon et sans creation de dechets. Le charbon est entierement degrade dans ses « carburateurs » qu'il nomme nucleaires et qui exploitent entierement l'atome. Seulement ces carburateurs dans le processus d'utilisation totale de la matiere, degagent une essence divine. Toute personne placee a proximite est ainsi touchee par la grace et devient profondement croyante, donne tous ses biens aux pauvres, fait des miracles... Ce ne sont pas les seuls effets nefastes du carburateur qui, place dans les usines, se met a travailler tout seul et a produire sans arre.t et sans limite. Le conft mondial et le chaos sont inevitables et Capek les imagine arriver entre 1944 et 1953 !
Dans cette fable feroce contre le Progres aveugle, contre les machinations geopolitiques qui ont mene a la Grande guerre, Capek analyse avec beaucoup de subtilite l'humain face a ses defauts sociaux. Comme dans La Guerre des salamandres (La Baconniere, 2012), il se revele, a travers ce texte, un representant original du roman utopique en me.me temps qu'un maitre novateur de la prose tcheque moderne.
á Sous ses dehors de plaisante pochade, le present livre ne manquera pas d'impressionner le lecteur contemporain par de troublantes intuitions relatives aux ravages a venir tant de la bombe atomique que des ideologies totalitaires qui pretendaient faire le bonheur des gens malgre eux. â Eric Naulleau, Le Matricule des anges, 1999. -
Le châtiment de Prométhée et autres fariboles
Karel Capek
- Noir sur blanc
- La Bibliotheque De Dimitri
- 17 Septembre 2020
- 9782882506016
Le Châtiment de Prométhée et autres fariboles se compose de 29 récits, écrits entre 1920 et 1938, qui réinterprètent, avec beaucoup de malice et d'intelligence, les grandes thématiques bibliques et historiques. « Je me sens plus de sympathie pour les gens que pour leurs vérités », déclare Pilate à Joseph d'Arimathie - reprenant par là le credo philosophique de Capek lui-même. Le plus récent de ces récits, « La mort d'Archimède », écrit en 1938, relate le refus du grand savant de se conformer à un monde régi par la soif de pouvoir.
« Rome sera une grande cité. Rome doit être la cité la plus puissante sur toute la surface de la terre.
- Et pourquoi donc ?
- Pour pouvoir tenir. Plus nous sommes forts, plus nous avons d'ennemis. Et c'est pourquoi nous devons être les plus forts.
- Pour ce qui est de la force... murmura Archimède, je suis un peu physicien, Lucius, et je vais te dire quelque chose. La force se fixe.
- Qu'est-ce que ça signifie ?
- C'est une sorte de loi, Lucius. Une force qui agit doit se fixer.
Plus vous serez forts, plus vous mobiliserez de vos forces ; et un jour viendra le moment où... »
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Jardiner bio en bandes dessinées
Karel Schelfhout, Michiel Panhuysen, Denis Lelièvre
- Mamaeditions
- 26 Février 2019
- 9782845942059
En route vers la reconversion écologique grâce à ce livre qui, avec humour et néanmoins précision, vous donne les clés d'un savoir jardiner éco-responsable.
Vous saurez tout sur l'humus, les graines, les petites bêtes et les pratiques qui font du bien aux plantes comme à la planète, et aident à faire pousser fruits ou légumes savoureux et sains. Et aussi des fleurs superbes.
Compost bokashi ou biodynamique, permaculture, vortex, bioponie?: ces mots, et bien d'autres, vont s'animer sous vos yeux et n'auront plus aucun secret pour vous.
Avec les dessins de Pic, qui s'appuie sur le travail de Karel le jardinier, on touche à l'essence même du jardinage?: le plaisir. Plaisir de lire, d'abord?! Et plaisir de cultiver, plaisir de voir pousser, plaisir de récolter, plaisir de déguster et enfin, plaisir de savoir que l'on protège la Terre.
Florilège de stratégies innovantes et de conseils éprouvés, ce guide plein d'humour est un must pour tout jardinier qui souhaite cultiver en conscience.
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Dans les dernières années du XIXème siècle, Bloemfontein, ville d'Afrique du Sud cernée par le veld hostile et infini, écrasée par un ciel comme chauffé à blanc, accueillait bon nombre d'Européens minés par la tuberculose. C'est là qu'un bourgeois hollandais se sachant condamné, va apprendre à apprivoiser la mort, mais aussi à se détacher de tout ce qui avait naguère donné sens à sa vie. Histoire d'une âme en quête du dépouillement absolu, En étrange pays est un roman crépusculaire d'une bouleversante humanité où le silence et les paysages deviennent des personnages à part entière. À travers chacun de ses livres, et plus particulièrement celui-ci, Karel Schoeman démontre qu'il est l'égal de J.M. Coetzee et de Nadine Gordimer, soit l'un des plus grands écrivains sud-africains de notre temps.
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En avril 1923, Karel Capek démissionne du poste de dramaturge qu'il occupait depuis octobre 1921 au Théâtre municipal de Vinohrady et part aussitôt en vacances en Italie pour se refaire une santé. Son séjour dure près de huit semaines. On est au tout début de l'ère fasciste et c'est son premier voyage en Italie. Durant son périple, Capek adresse à son journal quinze lettres, qui sont publiées en feuilleton, au fur et à mesure. Sur la base de celles-ci, il produira ce recueil de Lettres italiennes, savoureux, drôle et pénétrant.
Le périple de Capek est avant tout urbain, Venise, Padoue et Ferrare, Ravenne et Saint-Marin, Florence, Sienne et Orvieto, Rome, Palerme, Taormina, Gênes et Milan, Vérone, Bolzano, sans compter les étapes intermédiaires évoquées en passant (Rimini, Bologne, Pérouse, Arezzo, Pise, Mantoue) et les nécropoles souterraines (Pompéi, Ostie) mais il est très loin d'offrir une liste de beautés ou de curiosités. En voyageant librement et en s'intéressant plus aux enfants qui jouent dans une cour qu'aux monuments historiques d'intérêt capital, Capek fait le choix d'un voyage personnel et joyeux où il cède volontiers à la description d'ambiances et d'anecdotes, non sans se départir de sa facécie. Ainsi de Rome il dira : « Si je fais cet exposé pseudo-historique, c'est pour ne pas avoir honte de dire que Rome dans l'ensemble ne me plaît pas. Ni le Forum romanum, ni l'horrible ruine de briques du Palatin, ni rien d'autre n'ont suscité en moi de sentiments sacrés ».
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Ce livre de l'auteur de La Fabrique d'Absolu et de La Guerre des Salamandres, déjà édités dans la même collection, relate le premier voyage du grand écrivain tchèque en Angleterre en 1924.
Karel Capek découvre Londres et les Londoniens avec un étonnement quasi constant, rencontre et dessine H. G. Wells, G.-K. Chesterton, G. B. Shaw notamment. Il explore aussi la country, passe par des petites villes, visite des cathédrales, Cambridge et Oxford. L'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande sont décrits avec la même ironie si caractéristique de l'esprit pragois et cet humour attachant et délicat qui est propre à Capek.
Ce récit de voyage désopilant signe la rencontre entre l'un des écrivains les plus éminents des lettres tchèques et la mystérieuse Angleterre, pays des paradoxes. On s'accorde avec Arthur Miller : « C'est une joie de le lire ».
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La commercialisation de l'art témoigne du mépris que la bourgeoisie montre à l'égard des valeurs spirituelles, tant que celles-ci ne produisent pas d'argent.
Les seuls critères et d'ailleurs les plus convaincants pour juger de nos jours de la qualité de l'art sont : le nombre d'exemplaires vendus d'un livre, les prix aux enchères, les offres des amateurs et des collectionneurs, les places remplies au théâtre et d'autres critères analogues, d'ordre quantitatif et pécuniaire. la critique cède la place à la publicité, la chronique dans les journaux se transforme en annonce commerciale ou peu s'en faut, la spéculation habile du trafiquant se substitue à l'appréciation spirituelle des valeurs artistiques.
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Petr Bajza est un petit garçon espiègle qui, hormis son talent à provoquer ses parents, possède un authentique don d'observation. L'écriture de Polacek passe alternativement d'un langage familier à un langage soutenu, pour accentuer le contraste entre la réalité de la vie dans une petite ville de province et sa perception par des enfants d'une dizaine d'années. Sa famille constitue un second plan de l'histoire où se rencontrent et se confrontent le monde enfantin et celui des adultes, sur fond d'une incompréhension qui est source de maintes situations comiques. Nous étions cinq est la plus emblématique des oeuvres de l'écrivain tchèque Karel Polácek, ami proche et collègue de Karel Capek (R.U.R, La maladie blanche...) dont il partage la notoriété dans son pays.
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