Oeuvre multidimentionnelle, Le Capital trouve des places diverses en librairie, suivant le penchant du libraire, l'air du temps ou les nécessités de la vente, entre les rayons économie, philosophie, histoire ou même sociologie.
Son insertion dans le programme de l'agrégation de philosophie 2015 va régler la question chez les libraires universitaires.
La plupart des éditions du livre 1 reprennent la traduction Joseph Roy, qui date de 1875 !
Les éditeurs s'appuient sur une lettre où Marx fait l'éloge du traducteur, mais cette référence est unique. On trouve par contre plusieurs critiques acerbes où Marx se plaint que, même après sa révision, le résultat reste "saboté" (voir la préface de J.-P.
Lefebvre et particulièrement, p. XL). L'édition de la Pleiade souffre des mêmes défauts que l'ensemble des volumes dirigés par Maximilien Rubel, des choix contestables de traduction, des coupes dans le texte...
Notre édition est la seule (celle des PUF reproduit en semi poche le texte des ES) à présenter une édition moderne, scientifique de la quatrième édition allemande, qui bénéficie du travail de Marx juqu'à sa mort. Elle est reconnue comme la plus complète et la plus fidèle. On y trouve les préfaces et postfaces importantes de Marx et Engels, une introduction de J.-P. Lefebvre sur les conditions d'édition du Capital et sur les choix de traduction opérés, notamment la série des mots fondés sur le préfixe mehr, qui donne "survaleur" à la place de "plus-value", traduction aujourd'hui généralement acceptée.
Nous publions une reproduction photonumérique de l'édition de 1982, corrigée de quelques coquilles, dans la collection Les essentielles, augmentant ainsi le corps des caractères et rendant plus lisible le texte, permettant aux étudiants de travailler dans de bonnes conditions sur un texte dont la réputation de difficulté n'est pas usurpée.
Alors qu'il séjourne entre mai et octobre 1843 dans la petite ville de Kreuznach, Marx s'attèle à l'élaboration d'une critique de la philosophie du droit de Hegel, dont la pensée constitue alors l'horizon philosophique des jeunes penseurs critiques allemands. Ce travail prend la forme d'un commentaire ligne à ligne des paragraphes 261 à 313 des Principes de la philosophie du droit consacrés à la constitution interne de l'État.
Marx laisse finalement ce travail inachevé sous la forme d'un manuscrit. C'est ce texte que nous publions aujourd'hui dans une nouvelle traduction qui, pour la première fois en France, s'appuie sur l'édition critique allemande la plus récente, et tente de faire apparaître le manuscrit de Kreuznach comme ce qu'il est?: un brouillon qui est aussi un véritable laboratoire de la pensée de Marx en train de se construire et de se préciser au contact du texte de son maître.
Une introduction, un plan détaillé du texte, un appareil de notes, un glossaire et un choix de textes complémentaires, dont les paragraphes de Hegel commentés, permettent de replacer ce texte étonnant dans le cheminement de pensée de Marx, et en particulier dans le débat qu'il n'a jamais cessé d'entretenir avec la pensée de Hegel.
A la veille du congés d'unification de 1873, Kart Marx commente le programme des sociaux-démocrates allemands. Cette nouvelle traduction et l'appareil critique qui l'entoure replace le commentaire de Marx dans les circonstances de son écriture, et particulièrement dans le débat qu'il entretient avec les idées de Ferdinand Lassalle.
La Contribution à la critique de l'écononomie politique, publié le 1er juin 1859 à 1000 ex. chez Franz Duncker à Berlin, a été écrite entre octobre 1857 et janvier 1859. La préface est écrite en février 1859.
L'introduction à la critique de l'économie politique ("Introduction de 1857"), publiée plus tard par le Neue Zeit, est écrite par Marx en août 1857.
La Contribution à la critique de l'économie politique fait partie des rares ouvrages de Marx publiés de son vivant, et représente, avec les Théories sur la plus-value demeurées à l'état de brouillons, la confrontation la plus directe de Marx avec l'économie politique de son temps. Pourtant, trop souvent réduit à une première ébauche de la section 1 du Capital et donc souvent ignoré, le texte est aujourd'hui quasiment introuvable en français, si ce n'est dans l'édition qu'en a proposée M.
Rubel à la Pléiade. Avant lui, la traduction de J. Molitor des années 1930 ainsi que les Éditions sociales (traduction M. Husson en 1965) sont introuvables.
La présence de ce texte au programme de l'agrégation de philosophie est l'occasion de le retraduire dans le cadre de la GEME. Il s'agit en effet de rendre ce texte lisible en restituant le vocabulaire hégélien dont il est truffé, jusqu'ici systématiquement gommé, en proposant au lecteur un accès plus direct (grâce à un appareil de notes et des annexes substantielles) aux textes d'économie que Marx discute.
L'Introduction à la critique de l'économie poltique est un texte court qui a provoqué de nombreux débats, ayant été souvent interprété comme un bréviaire du marxisme-léninisme. Cette nouvelle trdauction lui rend sa visée scientifique et critique.
Le Capital est l'Å«uvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir.
Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir.
Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir.
Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir.
Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir.
Texte français établi par Gilbert Badia, Jean-Pierre Briand, Georges Hadju-Villa, Félix Kreissler, Pierre Lefranc, Claude Mainfroy, Brigitte Pätzold, Claude Ravel, Jean Tailleur, Liliane Volery. Dans une lettre à Engels de 1865, Marx définit ainsi le Livre IV du Capital : consacré à l'histoire et aux sources, [il] sera pour moi, relativement, la partie la plus facile. Dans une autre lettre de 1867, il écrit : Le volume I embrasse la procès de production du capital. Marx a rédigé l'ensemble des 3 volumes du Livre IV entre 1861 et 1863. A n'en pas douter certaines les analyses qu'il a produites dans ces ouvrages présentent un intérêt qui déborde largement l'économie politique au sens étroit du terme. Philosophes, sociologues et tous ceux qui s'occupent de sciences humaines y trouveront ample matière à réflexion.
Texte français établi par Gilbert Badia, Jean-Pierre Briand, Georges Hadju-Villa, Félix Kreissler, Pierre Lefranc, Claude Mainfroy, Brigitte Pätzold, Claude Ravel, Jean Tailleur, Liliane Volery. Dans une lettre à Engels de 1865, Marx définit ainsi le Livre IV du Capital consacré à l'histoire et aux sources, [il] sera pour moi, relativement, la partie la plus facile. Dans une autre lettre de 1867, il écrit : Le volume I embrasse la Procès de production du capital. Marx a rédigé l'ensemble des 3 volumes du Livre IV entre 1861 et 1863. A n'en pas douter certaines les analyses qu'il a produites dans ces ouvrages présentent un intérêt qui déborde largement l'économie politique au sens étroit du terme. Philosophes, sociologues et tous ceux qui s'occupent de sciences humaines y trouveront ample matière à réflexion.
Texte français établi par Gilbert Badia, Jean-Pierre Briand, Georges Hadju-Villa, Félix Kreissler, Pierre Lefranc, Claude Mainfroy, Brigitte Pätzold, Claude Ravel, Jean Tailleur, Liliane Volery. Dans une lettre à Engels de 1865, Marx définit ainsi le Livre IV du Capital :consacré à l'histoire et aux sources, [il] sera pour moi, relativement, la partie la plus facile. Dans une autre lettre de 1867, il écrit : Le volume I embrasse la Procès de production du capital. Marx a rédigé l'ensemble des 3 volumes du Livre IV entre 1861 et 1863. A n'en pas douter certaines les analyses qu'il a produites dans ces ouvrages présentent un intérêt qui déborde largement l'économie politique au sens étroit du terme. Philosophes, sociologues et tous ceux qui s'occupent de sciences humaines y trouveront ample matière à réflexion.
La critique de l'économie politique, pierre angulaire du socialisme scientifique, a été pendant presque toute sa vie une des préoccupations dominantes de Karl Marx et le thème essentiel de ses recherches. Le Capital est en effet le fruit d'une longue élaboration, et cette oeuvre maîtresse plonge ses racines jusque dans la jeunesse même de son auteur. C'est en 1842, en étudiant dans la Rheinische Zeitung la législation sur les vols de bois et la situation des paysans de la Moselle, qu'il a été amené à donner toute leur importance aux relations économiques. Ce n'est pas la volonté des hommes qui donne à l'État sa structure, mais l'état objectif des rapports entre eux. Ce n'est pas l'armature juridique qui explique la société bourgeoise, ainsi que le voulait Hegel; elle n'est qu'une superstructure et la société bourgeoise trouve son explication dans les rapports de propriété. Cette idée, qui prendra corps dans l'Introduction à la critique de la philosophie du droit de Hegel, va orienter ses recherches, et, lorsqu'il arrive à Paris en 1844, il dépouille les oeuvres d'économistes célèbres, comme Adam Smith, J.-B. Say, Ricardo ou Boisguillebert. Déjà, les Manuscrits de 1844 rendent compte de cette première élaboration critique des catégories de l'économie politique bourgeoise. L'Esquisse d'une critique de l'économie politique qu'Engels publie dans les Deutsch-Französische Jahrbücher aura sur lui une influence déterminante qu'il a reconnue lui-même dans la préface de sa Contribution à la critique de l'économie politique.