Le 2 novembre 1963, à Saigon, les deux frères Diem mis au pouvoir par l'Amérique sont assassinés lors d'un coup d'État militaire dont les circonstances restent confuses. Est-ce une coïncidence si trois semaines plus tard, à Dallas, J.F. Kennedy est assassiné à son tour? Et si la guerre du Vietnam s'enfonce alors dans sa phase la plus meurtrière et la plus longue?Fondé sur des archives ignorées, Sous l'oeil des oiseaux-moqueurs remonte aux sources d'un engrenage mortel situé dans le Vietnam partagé, après Dien Bien Phu, entre le régime communiste d'Hanoi que soutient la Chine et le Sud dirigé avec l'aide américaine par le catholique Ngo Dinh Diem et sa famille.Qui, dans toute crise de civilisation, manoeuvre et décide d'un avenir tragique? Espionnage et guerre psychologique, tractations secrètes, trahisons et intrigues de palais jalonnent cet ample récit aux allures de thriller que domine la présence de deux femmes:l'ironique Hélène Hoppenot, toute à sa quête photographique et spirituelle d'une Asie en train de basculer, et la flamboyante Mme Nhu, égérie du régime de Diem.Cette histoire exemplaire jette une lumière étonnante sur bien des mystères de notre époque la plus actuelle.
Face aux crises et aux mutations qui ont accompagné son histoire, le cinéma italien n'a pas cessé de se renouveler.
Véritable laboratoire de formes et d'inventions, il a aussi donné naissance à des genres florissants et à des sous-genres éphémères (comédies à l'italienne, cinepanettoni, péplums, westerns spaghetti, giallos...) dénigrés avant d'être réhabilités et d'étendre loin très leur influence.
Cet ouvrage, réactualisé et augmenté dans sa 4e édition, fournit des repères essentiels à la perception d'un foyer créatif riche et complexe, ancré dans des identités régionales, des sources populaires, des traditions spectaculaires et des modes de production spécifiques. Il met notamment en lumière la conscience historique et les contextes politiques qui, de Rossellini et Visconti à Nanni Moretti, Marco Tullio Giordana et Marco Bellocchio, ont toujours déterminé et inspiré les cinéastes transalpins.
Revue et augmentée dans la nouvelle perspective ouverte par les archives et les entretiens avec des témoins tels que Bernardo Bertolucci et Olivier Assayas, cette biographie de Visconti trouve ici un relief tragique totalement inédit.
Face aux crises et aux mutations qui ont accompagné son histoire, le cinéma italien n'a pas cessé de se renouveler. Véritable laboratoire de formes et d'inventions, il a aussi donné naissance à des genres florissants et à des sous-genres éphémères (comédies à l'italienne, cinepanettoni, péplums, westerns spaghetti, giallos...) dénigrés avant d'être réhabilités et d'étendre loin très leur influence.Cet ouvrage, réactualisé et augmenté dans sa 4e édition, fournit des repères essentiels à la perception d'un foyer créatif riche et complexe, ancré dans des identités régionales, des sources populaires, des traditions spectaculaires et des modes de production spécifiques. Il met notamment en lumière la conscience historique et les contextes politiques qui, de Rossellini et Visconti à Nanni Moretti, Marco Tullio Giordana et Marco Bellocchio, ont toujours déterminé et inspiré les cinéastes transalpins.
Comédies à l'italienne, péplums, westerns spaghetti, giallo, horror, les films transalpins ont souvent été dénigrés avant de susciter la reconnaissance de la critique et de faire naître de véritables cultes. Seul cinéma d'Europe à avoir pu rivaliser des années durant avec Hollywood, il n'en reste pas moins peu ou mal connu. Cet ouvrage a pour visée de fournir quelques repères essentiels à la compréhension d'une cinématographie ancrée dans des langues, dans des sources populaires et dans des traditions artistiques spécifiques. L'approche privilégiée ici est historique, le cinéma italien, aussi léger, comique ou mélodramatique soit-il, étant toujours resté étroitement lié aux conditions socio-historiques, aux contextes violents et instables, aux crises qui n'ont cessé de le déterminer et de l'inspirer. Laurence Schifano, spécialiste du cinéma italien moderne, est professeur d'Études cinématographiques à l'Université Paris Ouest- Nanterre La Défense.
Les premiers films pathé aux écrans numériques, la marionnette a connu une vie filmique à éclipses, surgissant soudain et par éclats chez les plus grands, de chaplin à roberto benigni, de renoir et bergman à spielberg, kitano et tim burton.
Longtemps confinée dans l'animation, elle connaît aujourd'hui un spectaculaire retour sur les écrans du monde entier. plus subversive que mélancolique, elle est cette créature double qui ne cesse de se libérer des liens qui l'assujettissent, dans le mutisme et l'humiliation, au montreur ventriloque, au père, au deusidiabolus ex machina. elle est au cinéaste, à l'acteur, au spectateur ce que le sphinx est à oedipe : riche d'une vie sauvage, obscène, archaïque à laquelle il leur faut un temps se confronter.
A travers ces corps de frontière en constantes mutations, les miroirs grossissants du cinéma nous renvoient les images libératrices d'une modernité en travail, entre retours à l'enfance, métamorphoses burlesques et passages vers d'inquiétantes ou sublimes étrangetés. pour sortir de l'ombre la vie filmique des marionnettes, laurence schifano, professeur d'études cinématographiques à l'université paris 10, a rassemblé ici des historiens et des chercheurs dont les domaines de recherche se situent aux confins de la psychanalyse, de la littérature, du théâtre et du cinéma.