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Louis Perrois
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Sur les traces de Paul Chaillu, explorateur du Gabon
Paul Du chaillu, Jean-marie Hombert, Louis Perrois
- CNRS
- 8 Novembre 2007
- 9782271064707
Le Gabon du XIXe siècle vu et raconté par un jeune explorateur, le premier Français à avoir rencontré un gorille ! Débarqué en Afrique en 1848, Paul Du Chaillu va s'aventurer au plus profond de la forêt équatoriale. Découvrir et chasser les grands singes. Etudier les Pygmées des hauts plateaux et les peuplades cannibales. Collecter des spécimens de la faune et de la flore.
Aussi important que Brazzaville ou Livingstone, il demeure, étrangement, méconnu du public.
Des chercheurs français et gabonais entreprennent ici de réhabiliter ce personnage hors normes. -
Kota, trilogie du Gabon ; parcours des mondes
Louis Perrois
- Cinq Continents
- Visions D'afrique
- 6 Septembre 2012
- 9788874396061
Les peuples de l'aire Kota de l'Afrique équatoriale atlantique ont développé dans leurs représentations des ancêtres une créativité onirique alliant un sens aigu de la stylisation du réel tendant à l'abstraction, à un étonnant sens du décor avec une utilisation généralisée du métal - cuivre, laiton, fer. Mais ce qui pour nous, Occidentaux, semble avoir été un « goût » d'ordre esthétique, était en fait au coeur des villages Kota une nécessité symbolique, la plupart des motifs décoratifs étant des signes liés au système d'organisation familiale ou aux croyances religieuses.
De même pour l'emploi du cuivre qui était une matière rare et en conséquence, une marque de richesse et de puissance sociale. La figure de reliquaire mbulu-ngulu était une icône, le repère visuel d'un monde où les ancêtres continuent à veiller sur leurs descendants. C'était, en pays Kota, un « outil » essentiel pour la survie des groupes, permettant une communication récurrente entre les vivants et les morts.
Supports de mémoire et instruments de mobilisation des forces occultes des Gabonais et Congolais d'antan, les figures de reliquaire et les masques d'initiation des Kota et Mbete, dans la diversité de leurs formes, sont peu à peu devenus, au côté des byeri fang et autres nkisi punu, les emblèmes immémoriaux de la culture et des valeurs ancestrales des peuples de la grande forêt équatoriale africaine.
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L'art des Fang est l'un des plus emblématiques des arts de l'Afrique noire et cela depuis leur « découverte » par Braque, Picasso et les autres avant 1914. Cette célébrité immédiate de quelques effigies de bois sombre du byeri et des grands visages, blanchis de kaolin, du mystérieux ngil a conduit, paradoxalement, à une certaine méconnaissance des multiples ressources de l'imaginaire des six principaux sous-groupes « fang» répartis géographiquement entre Yaoundé au nord et l'Ogooué au sud. Considérés dans cet ouvrage selon une perspective globale, tous les artefacts « fang» à caractère social, rituel ou symbolique - statuettes ou têtes seules liées au culte des ancêtres, masques de danse des différents rites, insignes de pouvoir, coiffes et parures, armes, instruments de musique décorés, ustensiles de la vie quotidienne - témoignent, sur des supports divers, d'une créativité esthétique étonnamment variée, en phase avec l'univers foisonnant des croyances et des mythes. Louis Perrois est ethnologue et historien de l'art ; il a été formé au Musée de l'Homme à Paris. Ayant séjourné presque vingt ans au Gabon puis au Cameroun (1965-1984) où il a pu mener de nombreuses enquêtes de terrain sur les traditions et les arts rituels des différents peuples de la région (Fang, Kota, Punu puis Bamileke), il a publié une quinzaine d'ouvrages et de catalogues à propos des arts de l'Afrique équatoriale atlantique.
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Punu
Louis Perrois, Charlotte Grand-dufay
- Cinq Continents
- Visions D'afrique
- 12 Juin 2008
- 9788874394005
Situés dans la région sud-ouest du Gabon, les Punu font partie d'un groupe de populations essentiellement connues pour leurs masques blancs. Ces objets, qui n'ont jamais cessé d'impressionner les amateurs d'art africain, avaient déjà fasciné les artistes occidentaux du début du XXe siècle. Le réalisme idéalisé du visage recouvert d'argile blanche, les yeux légèrement bridés, la bouche aux lèvres rouges finement ourlées et la coiffure sophistiquée font partie des caractéristiques stylistiques de ces masques. L'ouvrage étudie le contexte d'utilisation rituelle de ces objets importants que les Punu faisaient sortir à l'occasion de danses. Cette étude des traditions punu et de leurs imbrications, avec pour toile de fond l'histoire de cette région du sud du Gabon, passe également en revue d'autres objets, beaucoup moins connus, comme des statues à usage magique, des amulettes et des instruments de musique.