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Averno. Petit lac volcanique à l'ouest de Naples. Chez les Anciens, il est considéré comme une entrée des Enfers, lieu de passage entre deux mondes. C'est là que Perséphone jeune fille fut enlevée par Hadès, et qu'elle quitta défi nitivement l'enfance.Revisitant l'histoire de Perséphone et de sa mère la déesse Déméter, Louise Glück compose un recueil entremêlant brillamment plusieurs fils narratifs, où le mythe et l'ordinaire se confrontent et se confondent. Les voix multiples qui habitent ces poèmes creusent dans leur mémoire propre comme dans celle de l'humanité pour questionner l'amour, les liens familiaux, mais aussi le risque de la solitude et de l'oubli. Lamentation sur la perte aux accents de lieder mahleriens, Averno est aussi une interrogation sur l'art et ses capacités à saisir un indicible présent.Les amples séquences poétiques d'Averno résonnent longtemps de la tonalité propre aux vers de Louise Glück. Des touches d'ironie, distillées au détour d'un enjambement, d'une ellipse, n'empêchent pas la vertigineuse profondeur de ses réflexions lapidaires, embrassant le destin humain dans une indéfectible quête d'universalité.Averno est le dixième recueil de Louise Glück. Il fut publié aux États-Unis en 2006.
Louise Glück, se tenant à l'écart du courant américain de la poésie confessionnelle, compose des recueils polyphoniques où le je n'est jamais réductible à une seule identité, mais où chacune des voix participe à un vaste ensemble poétique. Dans Meadowlands s'entrecroisent ainsi celles des protagonistes de L'Odyssée, dans une réécriture du mythe qui laisse la part belle aux personnages secondaires - Télémaque, Circé, Pénélope -, et celles d'un homme et d'une femme d'aujourd'hui, au bord de la rupture. De cette confrontation entre l'atemporel et le contemporain, Glück tire un champ magnétique d'une rare puissance, une poésie au pouvoir de suggestion nouveau.Mais c'est bien par le prisme du langage que la dissolution d'un mariage est scrutée ici, dans une poésie habitée par le souci de précision et de clarté, révélant les silences, l'incommunicabilité au sein même du dialogue. D'une lucidité bouleversante sans jamais toucher au pathos, Meadowlands est comique et déchirant à la fois dans sa distance avec le quotidien et dans sa densité métaphorique, ancrée sur les rives de la Méditerranée.Meadowlands, publié aux États-Unis en 1996, est le recueil qui suivit la publication de L'iris sauvage.
Depuis la parution de son premier recueil en 1968, Louise Glück n'a eu de cesse de réinventer son art, tout en créant une voix immédiatement reconnaissable, par son mélange de retenue et d'affirmation, son lyrisme visant l'universalité. Dans Nuit de foi et de vertu, paru aux États-Unis en 2014 et récompensé par le National Book Award for Poetry, Louise Glück utilise, en apparence du moins, les ressources de la narration, subtilement détournées au profit de sa poésie, pour explorer le mystère du commencement et de la fin d'une histoire, qui peuvent être aussi ceux d'une vie.
Ce sont des fragments de récit, mêlant impressions fugaces et détails, qui se répètent et se font écho. Le je qui raconte un souvenir surgi de son passé peut être celui d'une femme dans un poème, puis d'un homme dans le suivant. D'ailleurs s'agit-il d'un moment vécu ou d'un rêve ? Car la forme d'épopée intime propre au rêve, dont les libres associations viennent sans cesse dévier la trajectoire, semble se confondre avec celle du poème. Dans une écriture d'une grande musicalité, dont la beauté vient en partie de l'extrême simplicité, d'amples visions poétiques se déploient, portées par des voix toujours au bord de la confession. Dans cette partition magistrale, Louise Glück parvient une fois de plus à restituer à l'expérience humaine toute son énigme.
Louise Glück compte depuis longtemps parmi les voix majeures de la poésie contemporaine outre-Atlantique. Son oeuvre, née de l'expérience et de la voix d'une femme, traverse le féminin tout en lui résistant car la biographie, quand elle a eure dans ses poèmes, ne subsiste que comme trace : l'événement, déjà passé au tamis du langage, laisse place à sa profondeur, à son interprétation, à l'interrogation.
Le jardin où l'on croise furtivement John, un mari qui cultive des plants de tomates, ou encore un fils, Noah, prend ainsi dans L'iris sauvage une dimension biblique et mythologique pour finalement devenir l'espace imaginaire où se déploie une vaste polyphonie. Louise Glück y fait entendre à la fois la voix des fleurs interpellant leur Créateur, celle de ce même Créateur se penchant sur sa Création, et la voix humaine questionnant sa propre finitude, notamment par un regard distancié sur la vie quotidienne. Dans cette chambre d'échos métaphysique, on trouvera portée à son comble une poétique de la renaissance qui est au coeur de l'oeuvre glückienne.
Par une écriture qui emploie le langage de tous les jours, sublimé par le travail du vers et par les multiples résonances au sein des poèmes, où précision, coupes abruptes, ellipses tendent à souligner l'acuité de sa vision, Louise Glück parvient à dire la beauté tragique de toute vie sur terre, le temps d'une floraison.
Ce recueil d'une originalité incomparable, à la composition parfaite, a été récompensé du prix Pulitzer de poésie à sa parution en 1992 et a marqué un tournant décisif dans l'oeuvre de Louise Glück.
Ce livre a tout d'un récit d'anticipation. Il y a eu une guerre. Quelque chose qui ressemble à la fin du monde. Des hommes. Des femmes. Des enfants font entendre leur voix. Ce pourrait être le temps des recommencements... «pour une dignité en voie de disparition».
Il y a des personnages, des figures, Weg, l'homme qui marche, Eva, la femme médecin, plus tard la femme sans yeux, ceux des sous-sols, les enfants. Il y a des guerres, des paysages, des lieux, des voix, des actes. Il y a même dans la nuit du livre, une histoire d'amour. La langue puissante et tendue de Michael Glück nous entraîne à la suite de ces personnages dans une méditation errante sur l'humanité de l'homme en temps de désastre et la place que tient le langage dans sa survie.
This collection of stunningly beautiful poems encompasses the natural, human, and spiritual realms, and is bound together by the universal themes of time and mortality. With clarity and sureness of craft, Gluck's poetry questions, explores, and finally celebrates the ordeal of being alive.
Explores the author's transfigured landscapes and offers insight into her unique form created to reflect the human drive to release the past in order to realize the yet-unimagined.
Ensemble des sept volumes de cette suite publiée à L'Amourier, ce nouveau recueil est augmenté d'un avant-dire et d'un texte de fin Plus une nuit. Sept livres s'ouvrent, oeuvrent dans les marges du livre de la Genèse ; ni imitations, ni commentaires, plutôt questions, questions de la création face au silence. Dire comment ce livre-là,- explique l'auteur - se lit jour après jour, comme poème et objet de pensée.Un lent dépli du temps - plus de dix ans d'écriture -, un lent dépli de la langue, font émerger de ces huit textes réunis par L'Amourier comme un murmure et sans doute aussi, in fine, une grande paix dont témoigne le 7ème titre, Le repos.
Offers a collection of works by the Pulitzer Prize and National Book Critics Circle Award-winning writer, taking her inspiration from a small crater lake in southern Italy which functions as a doorway between worlds.
Une suite d'aphorismes sur et autour de la musique et des compositeurs par l'auteur de « Prova d'orchestra (divertimento) » paru en 2014 dans la même collection, à nouveau illustré par Pascaline Boura et cette fois-ci préfacé par Francesco Pittau « où présence et absence s'intriquent, forment une sorte tresse tout le long du livre, à peine masqués par la malice des jeux de mots.
Centenaire en 2010, l'Hôtel Lutetia a souhaité marquer cet anniversaire hors norme au travers de l'un des thèmes qui lui est cher, la littérature, en « provocant » un acte littéraire inédit. Après un séjour au Lutetia qui leur a permis de s'imprégner de l'âme et de l'essence du lieu, Chloé Delaume, Christian Garcin et Michaël Glück ont écrit trois nouvelles énigmatiques, poétiques et enivrantes.
Les hôtels sont des lieux romanesques. On y entre comme dans des livres. Des signes y ont été fixés où se lisent les traces de ceux qui sont passés ici, ont vécu ici, ici ont dormi, rêvé peut-être. Grâce à son Histoire et au rôle qu'il y a tenu, le Lutetia abrite les bruissements de tout un siècle, les éclats lumineux des arts et des lettres, l'ombre des heures obscures. Trois écrivains, attentifs au palimpseste du temps, ont fait escale ici. Ils y ont croisé les fantômes légers de poètes américains ou irlandais, défriché une mémoire intime autant que collective, pratiqué la chasse au Snark dans le sillage d'un grand dandy. En réalité, ni Chloé Delaume, ni Christian Garcin, ni Michaël Glück ne sont passés ici : ils y ont habité. Comme, dit-on, on habite en poésie. Ils ont laissé ce livre, afin qu'au Lutetia vous habitiez vous aussi. En bonne compagnie.
Édition réalisée sous la direction de Michel Noiray.
Points de repère (lire ci-dessous).
Michel Noiray : Argument.
Michel Noiray : Introduction et Guide d'écoute.
Du Roullet d'après Calzabigi : Livret intégral, version française.
Ranieri Calzabigi : Airs, ensembles et choeurs propres à la version italienne.
Michel Noiray : Les deux versions d'Alceste.
Les principales sources des livrets.
Regards sur l'oeuvre.
- Jean-Michel Brèque : Les avatars d'une légende purement grecque.
- Calzabigi et Gluck : Lettres et manifestes.
- Michel Noiray : Provocation esthétique et plaisir des larmes.
- Jean-Philippe Grosperrin : La terreur et le rite.
- Caroline Bouju : Rosalie Levasseur, la créatrice d'Alceste à Paris.
- Joël-Marie Fauquet : Alceste recréée : une leçon de composition dramatique de Berlioz.
Ecouter et voir.
- Gérard Condé : Discographie.
- Denis Morrier : Vidéographie.
- Elisabetta Soldini : L'oeuvre à l'affiche.
- M. Noiray /E. Soldini : Bibliographie.
Sélection CD, DVD et Livres.
Par Louis Bilodeau, Jean Cabourg, Alfred Caron, Chantal Cazaux, Gérard Condé, Pierre Flinois, Jean-Charles Hoffelé, Timothée Picard, Olivier Rouvière et Didier van Moere.
Ressentez-vous de l'anxiété ?
Manquez-vous d'énergie ?
Souffrez-vous de troubles du sommeil ?
Éprouvez-vous des difficultés à vous concentrer ?
Bref, vous ne vous reconnaissez plus. Et si c'était hormonal ?
Les hormones jouent un rôle décisif dans la préservation de notre santé mentale et physique, à tous les âges de la vie : puberté, grossesse, ménopause, andropause, etc. Pourtant, nous connaissons mal leur fonctionnement et leur impact, alors qu'il arrive souvent que des déséquilibres hormonaux affectent notre humeur, notre dynamisme, notre libido... Identifiés, ces troubles peuvent être maîtrisés et soignés, nous assurant alors un véritable mieux-être.
Dans cet ouvrage accessible, le Dr Marion Gluck vous permet de mieux connaître vos hormones. Grâce à des explications limpides et des protocoles concrets, son livre vous permet de prendre en main votre santé hormonale, pour vous sentir à nouveau vous-mêmes et profiter de l'existence.
An exploration of a timeless Mediterranean village and the contrast between its natural and architectural elements.
Tandis que vous dormez, enfants, les objets se réveillent dans la trousse de l'écolier. J'ai appris cela un soir que je faisais semblant de dormir...
For the past fifty years, Louise Gluck has been a major force in modern poetry, distinguished as much for the restless intelligence, wit and intimacy of her poetic voice as for her development of a particular form: the book-length sequence of poems. This volume brings together the twelve collections Gluck has published to date, offering readers the opportunity to become immersed in the artistry and vision of one of the world''s greatest living poets.br>br>From the allegories of The Wild Iris to the myth-making of Averno; the oneiric landscapes of The House on Marshland to the questing of Faithful and Virtuous Night - each of Gluck''s collections looks upon the events of an ordinary life and finds within them scope for the transcendent; each wields its archetypes to puncture the illusions of the self. Across her work, elements are reiterated but endlessly transfigured - Persephone, a copper beech, a mother and father and sister, a garden, a husband and son, a horse, a dog, a field on fire, a mountain. Taken together, the effect is like a shifting landscape seen from above, at once familiar and unspeakably profound.>
Dans ce quatrième titre, Michaël Gluck poursuit sa lecture de la Genèse : J'essaie de comprendre autrement, dans la marge. Couteau du sacrifice. À quoi. Au nom de quoi. Couteau du meurtre, de sa ritualisation. Couteau du meurtre par obéissance.
Pas de sacrifice sans crime. Alors l'histoire d'un autre livre m'est aussi revenue : Iphigénie, l'égorgée.