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Photographie
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Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
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"Je photographie comme le musicien chantonne. Regarder est une respiration et, quand le hasard est avec moi et qu'une bonne photo m'est donnée, le bonheur n'est pas loin". Ce photographe, c'est Marc Riboud, qui nous a emmenés avec lui pendant toute la seconde moitié du XXe siècle, là où l'entraînaient sa curiosité et sa recherche de surprises et de beauté. On le suit d'abord sur la route qui le mène d'Istanbul à Calcutta, puis en Chine, alors terra incognita, en Afrique et en Algérie au moment des indépendances, mais aussi au Vietnam pendant la guerre, au Cambodge..., captant ici et là des images qui se fixent dans notre mémoire comme cette Jeune Fille à la fleur (1967), symbole de l'aspiration à la paix. Publiée à l'occasion de la grande exposition rétrospective montrée au musée national des arts asiatiques - Guimet, cette monographie retrace en quelque deux cents photographies le travail de Marc Riboud. Nourri de textes de spécialistes, mais aussi de contributions plus intimes, l'ouvrage invite à emboîter le pas au photographe pour le suivre au long de son périple sensible autour du monde.
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Le livre-rétrospective de 50 ans de voyages du photographe dans l'empire du Milieu.
Chines retrace, sur plus de cinquante ans, les nombreux séjours que fit le photographe Marc Riboud dans l'empire du Milieu. Dès son premier voyage en 1957, les avertissements n'ont pas manqué: "Vous ne verrez que ce que les Chinois voudront bien vous montrer, [...] un décor préparé à l'avance..." Il est vrai qu'un Européen ne se déplace pas en Chine comme il le ferait ailleurs, surtout dans ces années-là. Mais à force d'insistance polie, de patience, de diplomatie, le photographe a obtenu de pénétrer dans les habitations, les écoles, les musées, de déambuler de jour comme de nuit à Pékin ou à Shanghai, d'assister au spectacle qu'offrent les campagnes ou les usines... Les images incroyables livrées ici témoignent du quotidien des Chinois avant que n'ait lieu le "Grand Bond en avant" instauré par Mao Zedong en 1958. S'ensuivirent d'autres séjours sur plusieurs décennies jusqu'en 2010 et avec eux, bien entendu, d'innombrables photographies, témoins aujourd'hui des promesses de l'Histoire. À travers plus de 350 clichés en noir et blanc et en couleurs, Marc Riboud dresse un portrait passionnant, car vivant, de ces Chine(s) multiples. Des images chargées de beauté, de force et de vérité.
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Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine puis Japon : six pays traversés et photographiés par Marc Riboud entre 1955 et 1958. Les Éditions Xavier Barral publient à l'automne 2012 Vers l'Orient, un coffret de cinq ouvrages, véritable carnet de notes visuelles réunissant les plus belles photographies prises lors de ce long et lent voyage entrepris pour rejoindre initialement Calcutta.
Comme beaucoup d'autres avant lui, Marc Riboud a eu besoin de partir, de quitter la France, sa famille et la reconstruction de l'après-guerre. Âgé de 30 ans, ingénieur de formation, il achète la vieille Land Rover de George Rodger et se met en route au printemps 1955. Sans avoir lu ni les grands récits de Nerval ni ceux de Segalen, il a été bercé en revanche dès très jeune par les récits de voyage de son père, de retour d'un tour du monde entrepris dans les années 1910.
Désireux de découvrir ces civilisations millénaires, il s'arrête d'abord à Istanbul, avant de poursuivre son chemin par les admirables paysages de Cappadoce et d'Anatolie. Il traverse la Perse pour rejoindre l'Afghanistan et ses zones tribales, comme l'avait fait peu de temps avant lui Nicolas Bouvier. En 1956, il arrive en Inde, sa destination initiale, qu'il sillonne pendant près d'une année : Calcutta, Bombay, Delhi, Darjeeling, le Rajasthan, Bénarès jusqu'au Népal. C'est de là qu'il entre en Chine communiste, où il est l'un des rares Occidentaux à obtenir un visa. Il termine son " Grand Tour " au Japon en 1958, alors en pleine reconstruction après la guerre et en pleine mutation sociétale. De retour en France, Marc Riboud ramène des milliers de photographies, traces de ces cultures ancestrales, que l'on retrouve partout, dans les monuments, les gestes, la beauté des femmes, l'hospitalité des gens, le temps qui n'est pas compté. Ceux qui connaissent l'Orient d'aujourd'hui découvriront peut-être dans ces photos réalisées il y a près de soixante ans ce qui reste quand tout semble changer, et, derrière l'occidentalisation grandissante, le fil caché de l'intemporalité.
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À l'occasion du centenaire de sa naissance, cet ouvrage propose de redécouvrir, à travers une sélection d'images plus confidentielles, un photographe d'exception.
Trouver un ordre dans le désordre, marcher pour regarder et garder l'oeil ouvert à toutes les surprises : Marc Riboud arpente pendant soixante ans la planète. De la vieille Europe des années 1950, avec ses banlieues ouvrières et ses bals populaires, aux paysages de la lointaine Asie, en passant par les plaines gelées de l'Alaska ou les déserts de la Chine, le photographe saisit " l'image juste ". Originaire de Lyon, Riboud entame à trente ans son grand voyage à travers le monde. Grande-Bretagne, Turquie, Algérie, Afghanistan, Inde, Chine, Japon, Mexique, Vietnam, Niger, Alaska... comprendre le monde requiert une observation attentive et pour se forger une opinion, le photographe se rend là où les sociétés bougent : grève des dockers en 1954 en Grande- Bretagne, Algérie lors de son Indépendance en 1962, Nord Vietnam en 1975, foules de la révolution islamique en Iran en 1979, sans oublier les métamorphoses de la Chine, du Ghana, du Japon... " La photographie ne peut pas changer le monde, mais le montrer quand il change ", soulignait-il. Ses images sont autant de rencontres avec d'autres peuples, que des invitations à découvrir la beauté de l'ailleurs. Au fil des routes poussiéreuses ou enneigées s'esquissent une science des cadrages, une recherche de l'harmonie. " Je tire mon chapeau au Marc géomètre et sensible ", salue son ami Henri Cartier-Bresson. -
La jeune fille à la fleur ; histoire d'une photographie
Marc Riboud, Philippe Séclier
- Seuil
- Fiction Et Cie
- 5 Octobre 2017
- 9782021375336
Le 21 octobre 1967, Marc Riboud se trouve à la grande manifestation contre la guerre du Vietnam à Washington. L'une de ses photos, La Jeune Fille à la fleur, va faire le tour du monde, devenant un symbole de la non-violence. On en découvre ici l'histoire et les coulisses, grâce au regard de Philippe Séclier, nourri d'archives et d'entretiens avec le photographe disparu en 2016. Jan Rose Kasmir, la jeune fille à la fleur, signe la postface.
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Le 24 octobre 1963, Jean Daniel, journaliste français de réputation internationale, s'entretient avec John F. Kennedy. Au cours de l'échange, le président des États-Unis le charge même d'un message pour Fidel Castro. Quelques semaines plus tard, Jean Daniel retrouve Marc Riboud à Cuba. Le photographe de l'agence Magnum effectue alors un reportage sur les Cubains et leur pays. Ils sont tous deux invités à rencontrer le Leader Maximo et passent donc un long moment avec ce dernier dans une chambre d'hôtel. Le lendemain, Marc Riboud doit rentrer précipitamment à Paris, alors que Jean Daniel déjeune une dernière fois avec Fidel Castro. C'est au cours de ce déjeuner que le leader cubain apprendra l'assassinat de John F. Kennedy. Nous sommes le 22 novembre 1963 et Jean Daniel reste pour l'histoire le témoin privilégié des premières réactions de Fidel.
Ce petit livre raconte un pays à un moment historique précis : l'interview de Jean Daniel paru dans L'Express à l'époque est publié une nouvelle fois, accompagné par les photos de Marc Riboud prises lors de l'interview. Il s'ouvre également plus généralement en proposant un portrait de la population.
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Famille, de ses reportages, de sa visite à Ho Chi Minh, de ses photographies célèbres, de la jeune Américaine qui offre une fleur aux soldats, du peintre de la tour Eiffel, parmi tant d'autres... Tout ce qu'il dit ici, qui m'a passionné, et vous le trouvez avare de paroles ? Mais, monsieur le lecteur, c'est que vous ne savez pas à quel point Marc Riboud est volubile en images, que l'image est sa vie, que ce bonheur de l'oeil dont il parle si bien, cette nécessité qu'il a de fixer ce qu'il voit, la guerre d'Algérie, cette Chine qu'il adore, ces paysages du Huang Shang et du Rajasthan, tous ces pays qu'il a parcourus, l'Iran, l'Inde, l'Afrique, cette oeuvre, c'est lui-même, un des grands imagiers de son temps.
La chance que nous avons eue c'est de le faire parler avec Bertrand Eveno, qui connaît aussi bien l'homme que le médium. Leur amitié et leurs souvenirs croisés vous révèlent cet autre aspect d'une si riche nature et d'un talent si rare.
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«Comme de longs échos qui de loin se confondent», les photographies de Marc Riboud se répondent en multiples séquences où alternent, par-delà les continents, les villes et les peuples, maintes visions d'un monde toujours intense, sans cesse renouvelé, dans lequel humour et regard malicieux, beauté plastique des compositions, des lignes et des formes se mêlent, s'opposent et s'entrelacent.
D'images de pure beauté, dignes de la tradition pictorialiste, à d'incongrues coïncidences, quasi surréalistes, «toute l'âme résumée» de Marc Riboud se déploie dans cet ouvrage où les séquences des vues, en autant de correspondances et de contrepoints, expriment l'essence de la beauté et l'authentique modernité.
André Velter, prix Goncourt de la poésie pour son oeuvre, signe le texte liminaire de cette somme artistique, au titre évocateur : «Le Monde selon Marc».