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Flammarion
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Un panorama des oeuvres du photographe, qui a sillonné le monde pendant 50 ans.
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Je ne me lasse pas de guetter la surprise, la note juste, cocasse ou émouvante. La beauté est partout. L'étrange aussi, venu à ma rencontre à Shanghai avec ce petit sac oublié dans le jardin du mandarin Yu. On dirait un lapin égaré.M.R.Je photographie comme le musicien chantonne. Regarder est une respiration et, quand le hasard est avec moi et qu'une bonne photo m'est donnée, le bonheur n'est pas loin...M.R.Depuis 50 ans Marc Riboud regarde le monde. Passion de voir, sympathie pour les êtres, désir de comprendre.
Dans l'Orient qu'il aime comme dans l'Occident où il habite, au coeur des mégalopoles de Chine comme dans les villages de Touraine, il cherche la beauté des visages et l'harmonie des paysages, les images de l'Histoire en marche comme celles de la vie quotidienne. Et toujours, le souci de la bonne image et du bon moment depuis le peintre de la tour Eiffel en 1953, jusqu'au regard mystérieux de Shanghai en 2003.Cet homme qui a toujours regardé en avant se retourne aujourd'hui pour une grande plongée dans sa moisson d'un demi-siècle. Lent travail d'élagage. Itinéraire d'un oeil qui évolue. Choix qui révèle au fil des pages les terres d'élection souvent revisitées d'un amoureux de la vie, de la tendresse, de la beauté et toujours, du plaisir de l'oeil.
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Présente l'oeuvre du reporter-photographe M. Riboud : ses débuts dans les années 50, sa participation à l'agence photographique Magnum, ses reportages au Népal, en Alaska, au Mexique, en Algérie, etc.
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Sur la rive droite du Yang-Tsé, à 500 kilomètres à l'ouest de Shanghai, les pics de granit du Huang Shan et leurs pins centenaires sont presque toujours plongés dans la brume. Dès les dynasties T'ang et Sung, cette montagne a inspiré les peintres qui continuent, comme les poètes, les moines et les amoureux, à gravir les milliers de marches taillées dans le roc. Là, le spectacle est si proche de la peinture que chacun s'interroge. Les peintres chinois auraient-ils été de fidèles réalistes plutôt que les inventeurs d'un style si particulier? Ou bien est-ce la nature qui a imité l'art? Aujourd'hui, une foule de Chinois et une poignée d'Occidentaux escaladent chaque année la Capitale du Ciel où les brumes poussées par le vent s'ouvrent sur le plus beau paysage du monde. Haut lieu des poètes et des peintres, le Huang Shan incarne la permanence de l'âme chinoise. Marc Riboud, le photographe, François Cheng, le poète, témoignent ici de cette Chine intemporelle.