Si la Bretagne, le Japon, l'écriture... vous interessent, vous suivrez les tribulations d'un Finistérien et de son complice morvandiau embarqués dans une étrange histoire d'Etat. Le thriller se déroule au Japon quelques après le choc pétrolier de 1973. Il donne l'occasion de comparer les cultures niponnes, bretonnes et morvandelles. Au cours de l'intrigue sont abordés nombre de sujets liés à l'action ou aux souvenirs des aventuriers : des sujets qui font l'actualité ou moins connus comme "la pêche à la pique", pour ne citer que celui-ci.
L'année dernière, je pensais découvrir la philosophie en classe de terminale. Malheureusement, j'ai seulement découvert Monsieur Gribourdin : Bonjour à tous... Eh bien je suis désolé, j'ai juste oublié que c'était la rentrée aujourd'hui. On n'aura pas le temps de terminer le programme de philosophie, donc on ne va pas le commencer. J'ai oublié mes craies, donc je vais écrire avec ma salive. Bon... ce n'est pas encore la récré, mais on va faire comme si c'était la récré car je n'en peux plus. Le prochain qui répond à la question, je lui donne ce billet de 5 euros. Je n'avais pas envie de corriger vos copies, alors vous avez tous 14/20.
Pour l?auteur, il n?existe pas de raison de vivre. Se soucier d?autrui reste une vaine préoccupation : triste réalité des pensées humaines ! Le mal de vivre est inné chez l?Homme. Celui-ci doit sans cesse justifier la raison de son existence. À quoi bon alors respirer en attendant la mort ? Cependant, il faut tout de même une raison de subsister, de créer, de se valoriser, pour que le monde se retourne vers vous, pour qu?un lien se noue. Mais qui se soucie vraiment de vous ? Vous n?avez aucune importance si vous ne pouvez rien apporter à autrui.
L?apport financier définit désormais les personnes. Si vous ne pouvez rivaliser, vous serez tout bonnement oublié. La vie telle qu?on la conçoit aujourd?hui, n?est faite que de distinctions d?ordre financier, ethnique? Ainsi, la malhonnêteté du profit humain sera toujours un combat inégal pour quiconque souhaite seulement vivre en paix jusqu?au jour fatidique où la mort le surprendra. Dans quelle catégorie vous situez-vous ? Réfléchissez-y et demandez-vous à quoi vous sert cette vie où la jalousie mènera l?Homme à sa perte, le poussant vers la mort. Dans Une simple vie , il vous suffit d?imaginer que ce récit est votre vie, mettez-vous ainsi à la place d?un personnage qui aurait pu être n?importe lequel d?entre nous?
Cahiers de voyage d'un expert des Nations-Unies qui, dans les années 1970, après avoir servi dans un Zaïre en feu, a pris le chemin des écoliers pour rentrer en France : Kinshasa-Bretagne via l'Afrique de l'Est, Ceylan, la Thaïlande, le Japon, Tahiti, les Antilles... Deux ans plus tard, retour de Corée en passant par l'Indonésie, l'Australie, Tahiti et les pays andins. Un témoignage sur ces pays, le Japon traditionnel, sur les pays du sud sortant à peine de la colonisation, sur les conditions de voyage d'alors (les réservations d'avion !), sur les préoccupations (l'identité bretonne) et les passions de l'auteur (La pêche sous-marine) qui vous entrainent dans son monde du silence, mais aussi dans celui, plus bruyant des relations de couple.
Deux "excursions" plus récentes, Jordanie en 2001 et Cuba en 2003, complètent l'ouvrage.
Un excellent récit de voyages, très personnel, avec des descriptions qu'on ne trouve sûrement pas dans les catalogues des agences. Les cahiers sont écrits dans un style classique et amusé qui en rend la lecture agréable.
- Dis, maman, est-ce que tu m'aimeras toute la vie ? demande Archibald, un soir avant de s'endormir - Hum, eh bien, je vais te dire un secret., répond sa maman.
Ainsi commence le tendre inventaire des moments de vies partagés entre une mère et son enfant, où tout devient prétexte à s'aimer.
Sur chaque double page, Astrid Desbordes a choisi d'opposer en vis-à-vis des situations contraires, qui jouent avec aisance sur les registres du quotidien et de l'imaginaire, de la poésie et de l'humour. Le message de cet irrésistible album est simple et limpide : l'amour est constant et sans condition. Mais c'est dans la toute dernière phrase que se cache le véritable secret : « Je t'aime parce que tu es mon enfant / mais que tu ne seras jamais à moi. » Les illustrations de Pauline Martin, subtiles dans le trait comme dans la couleur, soulignent avec force la délicatesse de cette formidable déclaration d'amour.
" L'homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n'aurais même pas soupçonné l'existence. L'hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n'étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d'errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu'incontrôlable ? " Et si le pouvoir d'un lieu était d'écrire votre histoire ?
Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de «Médecine de La Femme», dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Dans la nature, se dit Archibald, il n'y a pas de bruit. C'est comme si on était seul au monde.
« Un jour, mes parents m'ont dit que j'allais avoir une petite soeur.
C'est drôle, je ne me souvenais pas leur avoir demandé. » C'est Archibald qui nous fait cet aveu en introduction du nouvel album de Pauline Martin et Astrid Desbordes, qui reprennent ici le personnage de Mon Amour dans le rôle d'un grand frère curieux mais dubitatif face à l'arrivée d'une petite soeur avec laquelle il va désormais devoir compter.
Au fil des pages, la petite soeur grandit, trouve sa place dans les jeux, dans le coeur, mais aussi dans les inquiétudes d'un grand frère parfois jaloux, souvent tendre et finalement très fier de ce rôle nouveau. Car, nous dit Archibald, « ce que je préfère avec ma petite soeur, c'est être son grand frère ».
Astrid Desbordes nous surprend une nouvelle fois par la subtilité et l'humour de son propos, remarquablement soutenu par les illustrations de Pauline Martin.
« Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. » Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
Été 1971. À dix-sept ans, Franz Farkas quitte Tilliers, sa petite ville de France, pour passer un an à Oakland, dans la baie de San Francisco.
Accueilli par une famille très atypique, le jeune Franco-Algérien s'immerge dans la Bay Area et découvre ses communautés, ses mouvements et sa diversité, ses films et sa télévision, sa musique et ses chansons, sa culture et sa langue ainsi qu'une autre manière d'apprendre, d'inventer et de s'épanouir.
Dans l'ombre menaçante de la guerre du Vietnam, il rencontre des féministes radicales, des Black Panthers, des membres de la communauté gaie et lesbienne, des gauchistes poseurs de bombes, des Indiens-Américains récemment chassés d'Alcatraz, des enfants d'immigrants japonais internés pendant la Seconde Guerre mondiale - et tient un double rôle féminin dans le Musical de sa High School !
Et pendant ce temps, dans la France de l'après-de Gaulle...
Racontées en choeur par celles et ceux qui les ont vécues des deux côtés de l'Atlantique, ces histoires d'hier annoncent l'Histoire d'aujourd'hui.
« Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d'avant et d'après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d'essentiel. Aucune projection dans l'avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j'avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l'étouffer, l'éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir. » Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?
Archibald et son papa regardent les hirondelles partir de l'autre côté de la terre : « Moi aussi je pourrai aller aussi loin, quand je serai grand ? demande Archibald. Encore plus loin que ça, répond son papa. ».
« Mais si le vent se lève ? demande Archibald. Si le vent se lève, le vent passera, répond son papa. ».
Les questions d'Archibald se succèdent, dévoilant une à une les craintes de l'enfant à l'idée de ce grand voyage qui, on le devine, est celui de la vie.
En réponse, papa apaise, transmet, encourage, libère et, par-dessus tout assure Archibald de son amour indéfectible...
Toutes les chouettes réfléchissent beaucoup, même les bébés chouettes comme sarah, rémy et lou.
Et c'est la nuit qu'ils réfléchissent le plus, quand il fait noir, qu'ils sont seuls, et que leur maman chouette n'est pas encore rentrée ...
Archibald se fait mener la vie dure : on le presse, on l'oblige, on le gronde... Alors il s'interroge : vraiment, est-ce que les parents trouvent ça amusant de contrarier leurs enfants ? Un parent lui explique alors que sa maman, c'est comme un jardinier...
Un album tendre qui raconte comment chaque petite pousse d'enfant est nourrie, arrosée, soignée, observée, protégée... jusqu'à devenir un grand arbre épanoui.
Reine mène une vie heureuse qu'elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n'était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats...
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l'avenir ?
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d'en finir avec la vie.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Retour aux sources: une enquête aux frontières du réel.Quand Friday Fitzhugh revient à Kings Hill pour les vacances de Noël, la neige tombe à gros flocons... Elle qui a passé son enfance dans cette petite ville à élucider des mystères en tout genre aux côtés de son meilleur ami, LancelotJones, pensait bien avoir tourné la page en entrant à l'université. Mais il lui suffit de revoir Lancelot pour se laisser embarquer dans une nouvelle aventure ! Petit prodige local mal-aimé de tous, ce garçon a toujours su résoudre les affaires les plus occultes de la région avec la bienveillance du shérif local. Pour autant leurs retrouvailles n'ont rien d'idyllique et malgré le lien fort qui les unit, les non-dits subsistent... Ils ne sont plus des enfants désormais. Pour l'heure ce qui inquiète Friday c'est cette étrange apparition dans les bois environnants!
À mi-chemin entreStranger Thingset Stephen King, le premier volume de cette nouvelle série mêle légendes, énigmes et romance adolescente dans un polar aux frontières du fantastique !Ed BrubakeretMarcos Martin, deux talents acclamés de la bande dessinée font leur entrée dans le catalogueGlénaten créant un univers aussi onirique que mystérieux, où les sentiments sont peut-être plus dangereux que les créatures maléfiques qui hantent les bois.
Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich'in, Nastassja Martin a franchi le détroit de Béring pour entamer une recherche comparative au Kamtchatka. Pendant l'époque soviétique, les Even, peuple nomade d'éleveurs de rennes, ont été sédentarisés dans des fermes collectives. Après la chute du régime, beaucoup ont continué d'être les bergers des rennes qui ne leur appartenaient plus, les troupeaux étant aux mains d'entreprises privées. Depuis l'ouverture de la région en 1991, les anciens kolkhozes du Kamtchatka se transforment en plateformes touristiques.
En 1989, juste avant la chute de l'Union soviétique, une famille even aurait décidé de repartir en forêt, recréer un mode de vie autonome fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. Était-ce une légende ? Comment un petit collectif violenté, spolié, asservi par les colons avant d'être oublié de la grande histoire s'est-il saisi de la crise systémique pour regagner son autonomie ? Comment a-t-il fait pour renouer les fils ténus du dialogue quotidien qui le liait aux animaux et éléments, sans le secours des chamanes éliminés par le processus colonial ? Quelles manières de vivre les Even d'Icha ont-ils réinventées, pour continuer d'exister dans un monde rapidement transformé sous les coups de boutoir de l'extractivisme et du changement climatique ?
Dans ce livre, où les rêves performatifs et les histoires mythiques répondent aux politiques d'assimilation comme au dérèglement des écosystèmes, l'autrice fait dialoguer histoire coloniale et cosmologies autochtones en restituant leurs puissances aux voix multiples qui confèrent au monde sa vitalité.
« Aujourd'hui, à l'école, il y a un nouveau. Il s'appelle Léon. ».
Toujours vêtu d'un pull rouge, ce Léon n'est pas du genre à se mêler aux jeux des autres. Forcément, il intrigue. Qui peut préférer regarder les nuages à jouer à l'épervier ? Archibald décide de lui donner sa chance. Et Léon lui prête son regard : dans un nuage, il voit un dragon ; dans une toupie, un cyclone. Or il suffit que Léon soit malade une semaine pour qu'Archibald perçoive l'absence criante de ce point rouge dans la cour. À son retour, c'est l'amitié scellée, entre deux enfants résolument différents.
Parfois, quand Archibald se promène dans les rues, il s'arrête devant les vitrines pour regarder des choses belles et chères et souvent il aimerait les acheter.
Mais à bien y réfléchir, Archibald se dit que ces objets, une fois qu'on les possède, finissent enfermés dans des tiroirs, ou des armoires.
Au contraire, il réalise que le rossignol qui lui apprend à chanter, le grand pommier qui lui offre un goûter, ou bien la lune qui reste allumée toute la nuit pour le rassurer... ces choses-là, elles, sont en liberté, elles ne lui appartiennent pas, elles ne sont ni rares ni chères et pourtant, quand Archibald y pense, il ne voit rien de plus précieux au monde.
Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes...En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d'homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur qui protégeait le royaume se massèrent soudain des forces obscures; au sud, l'ordre établi chancela, la luxure et l'inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
« Ma première maison, je ne m'en souviens pas, mais je sais qu'elle n'était vraiment pas grande. ».
Cette première maison qu'évoque Archibald est le ventre de sa mère. Sa maison d'aujourd'hui, il y vit avec ses parents et sa petite soeur, et il l'aime portes et fenêtres grandes ouvertes et parfois, au contraire, calfeutrée pour mieux se serrer les uns contre les autres. Archibald aime découvrir les maisons de ses amis et il en fait ici l'inventaire : il y a celle d'Hector très décorée, et celle de Sam plus bricolée, la péniche d'Ulysse, la caravane de Noé... Mais au fond, c'est la sienne qu'il préfère, pas pour sa taille ni sa hauteur, juste pour ceux qui l'attendent à l'intérieur.