Lorsque son mari lui annonce qu'ils sont invités à un bal, Mathilde Loisel se désole : elle n'a ni bijoux ni robe pour l'occasion. Une amie vient à sa rescousse et lui prête un collier. Mathilde oublie, le temps d'une soirée, sa vie morne de femme d'employé. Mais de retour chez elle, la parure n' est plus à son cou. Pour remplacer le bijou égaré, les Loisel contractent une dette qu'ils mettront une vie entière à rembourser. Jusqu'au jour où Mathilde, rendue méconnaissable par les difficultés, croise son amie...
La Parure est suivie de Aux champs, Le Papa de Simon, À cheval, Une famille, Mon oncle Jules, Le Donneur d'eau bénite, Adieu et La Rempailleuse.
A 17 ans, Jeanne quitte le couvent, prête à toutes les joies, toutes les expériences. Mais ses illusions s'écroulent peu à peu, après son mariage avec Julien. Adapté au cinéma en 2016 par S. Brizé
Georges Duroy, surnommé Bel-Ami, doit son ascension sociale aux femmes qui succombent à son charme irrésistible. Une peinture féroce du milieu journalistique parisien du XIXe siècle. Avec un dossier pédagogique et un cahier d'histoire des arts
L'enfance, sous la plume de Maupassant, prend une a senteur violente et douce " : douceur des jeux et de l'insouciance qui ne résiste cependant pas longtemps à la violence d'une réalité souvent mesquine, brutale et tragique. Dans ce recueil de nouvelles, jalousie mortelle, joies féroces, cruauté froide, angoisses terribles et désespoir profond ne sont pas réservés aux adultes. Ces sentiments semblent même d'autant plus puissants qu'ils s'emparent de petits êtres dont on ne veut d'habitude voir que l'innocence et la pureté. Le dossier de l'édition propose des exercices qui permettent d'établir des rapprochements entre les différentes nouvelles du volume et de se familiariser avec la finesse de l'écriture de Maupassant, à la fois tendre et impitoyable.
joyeux drille, amateur d'eau-de-vie et de bonne chère, le cabaretier toine est cloué au lit par une attaque de paralysie.
sa femme, qui ne supporte pas son inactivité, l'oblige à couver des oeufs ! pour avoir cédé une fois aux appétits de la chair, rose, une fille de ferme besogneuse, paraît condamnée jusqu'à la fin de ses jours à porter sa maternité comme un fardeau. le père amable, lui, a épargné toute sa vie. aussi, foi d'honnête homme, son fils ne dilapidera pas ses économies en épousant une fille déjà mère ! maupassant nous livre six contes et nouvelles de normandie, tour à tour drôles, émouvants et cruels.
A dix-sept ans, Jeanne quitte le couvent, prête à toutes les joies, toutes les expériences. Mais ses illusions s'écroulent peu à peu, après son mariage avec Julien. Le premier roman de Guy de Maupassant.
Aucune culture et obéissent aveuglément à n'importe quel ordre. Violent, immoral, arrogant, prenant plaisir à détruire sans raison les objets de collection et les oeuvres d'art inestimables du château qu'il occupe, Fifi lui-même est un condensé des pires stéréotypes touchant aux Allemands. Par contraste, Rachel, le principal personnage français, représente l'honneur français dans la défaite. Personnifiant la fierté et l'honneur français en dépit de la défaite et l'humiliation nationales, Rachel, bien qu'elle appartienne, en tant que prostituée, à une basse classe de la société, incarne les Français ordinaires résistant à leur manière à l'oppression de leurs vainqueurs allemands.
On ne le sait pas toujours, Maupassant nous a laissé un riche témoignage de ses voyages dans le Maghreb fin XIXe siècle, d'abord en tant que chroniqueur pour des journaux parisiens et ensuite en tant qu'écrivain, en exploitant ses chroniques sous forme de nouvelles et récits.Nouvelles que nous publions ici, dans ce recueil.Ces textes sont empreints d'une grande sensualité, sensualité dans la description des paysages, de la chaleur torride, mais également sensualité de la femme, la grande affaire de Maupassant. Ici, elles sont tentatrices, instinctives, dominatrices ; elles se jouent des hommes qui pensent les posséder et les enchaîner.Ces revers de fortune sont traités avec beaucoup d'humour et semblent illustrer cette idée que, n'est pas supérieur et libre celui qui pense l'être.
Dans ces douze récits de voyage provenant des recueils Au soleil et La Vie errante, Maupassant se fait l'observateur passionné des moeurs de l'Algérie et la Tunisie du XIXe siècle. Les sujets sont différents de ceux abordés dans Nouvelles d'Afrique, ici ce n'est plus la femme orientale qui est au coeur du texte mais plutôt les travers de la colonisation française et le soulèvement des Arabes, qui pour lui, en est la conséquence directe tout autant que les incendies des Kabyles, spoliés de leurs terres.Ses longs périples dans le désert avec des compagnons militaires, lui permet d'approcher la rudesse et la sobriété du mode de vie des tribus, réfractaires à toute entrave à leur liberté.Il voyage sous un soleil omniprésent, palpable dans son écriture. Les nuits sont peuplées d'animaux qui provoquent parfois des situations pour les moins insolites. Les derniers textes écrits sur l'Afrique qui sont aussi les derniers de sa vie (La Vie errante est le dernier recueil publié de son vivant), traite de l'Islam comme si l'ultime interrogation sur ce peuple qui le fascine, la clé de ce mystère était contenue dans leur religion.
Georges Duroy, dit Bel-Ami, est un jeune homme au physique avantageux. Le hasard d'une rencontre le met sur la voie de l'ascension sociale. Malgré sa vulgarité et son ignorance, cet arriviste parvient au sommet par l'intermédiaire de ses maîtresses et du journalisme. Cinq héroïnes vont tour à tour l'initier aux mystères du métier, aux secrets de la mondanité et lui assurer la réussite qu'il espère. Dans cette société parisienne en pleine expansion capitaliste et coloniale, que Maupassant dénonce avec force parce qu'il la connaît bien, les femmes éduquent, conseillent, oeuvrent dans l'ombre. La presse, la politique, la finance s'entremêlent. Mais derrière les combines politiques et financières, l'érotisme intéressé, la mort est là qui veille, et avec elle, l'angoisse que chacun porte au fond de lui-même.
« Alors elle songea ; elle se dit, désespérée jusqu'au fond de son âme : "Voilà donc ce qu'il appelle être sa femme ; c'est cela ! c'est cela !" Et elle resta longtemps ainsi, désolée, l'oeil errant sur les tapisseries du mur...
Mais, comme Julien ne parlait plus, ne remuait plus, elle tourna lentement son regard vers lui, et elle s'apeçut qu'il dormait ! Il dormait, la bouche entrouverte, le visage calme ! Il dormait ! »
Le Horla raconte la lente désagrégation d'un esprit, de la dépression à la folie - des maux que connaissait bien Maupassant. Le héros se sent peu à peu envahi par un autre, qui agit à travers lui : le Horla, puissance invisible, inconsciente, qui le manipule. S'installent alors l'incompréhension, la peur, l'angoisse. Jusqu'à l'irréparable.
Prenant la forme du journal intime, la nouvelle illustre ce que Freud nommera l'inquiétante étrangeté, cette intrusion progressive du malaise dans le quotidien. Modèle de nouvelle fantastique, Le Horla est aussi une description clinique du dédoublement de personnalité qui menace toute conscience.
Maupassant Boule de Suif « Boule de Suif, le conte de mon disciple dont j'ai lu ce matin les épreuves, est un chef-d'oeuvre, je maintiens le mot, un chef-d'oeuvre de composition, de comique d'observation. » Paul Morand n'est pas moins enthousiaste que Flaubert : « une grande nouveauté, une parfaite réussite », souligne-t-il, tout en comparant la nouvelle à l'Olympia de Manet. Issue, seule de son espèce, d'une sorte de concours littéraire lancé lors d'une des soirées de Médan, Boule de Suif fait figure non de manifeste, mais d'accomplissement. Le bonheur d'un titre, la virtuosité d'un conteur qui joue sur tous les registres - y compris le comique -, servis par une plume souple et ferme à la fois, employée à peindre la cupidité aussi bien que l'amour, les préjugés ou le bonheur, n'y sont pas étrangers. Mais quelle recette mystérieuse et efficace est ici à l'oeuvre ? Maupassant à son meilleur saisit « dans leurs côtés cruels les réalités de la vie », non sans dégager de cet amalgame soigneux de bourgeois avides et d'humiliés perdus une poésie âcre et forte.
Nouvelle édition, établie et annotée par Marie-Claire Bancquart.
Un couple de commerçants parisiens, les Roland, retirés au Havre. Deux fils : Pierre et son cadet Jean, « aussi blond que son frère était noir, aussi calme que son frère était emporté, aussi doux que son frère était rancunier. » Pierre et Jean ne s'aiment pas, mais la famille vit en paix jusqu'au jour où l'on apprend qu'un vieil ami des Roland a laissé en mourant toute sa fortune à Jean. Pourquoi à Jean seul ?
De ce qui aurait pu être un banal drame de boulevard, Maupassant a fait une tragédie concise et cruelle, où affleure le thème du Double qui va bientôt hanter sa folie. Et le livre contient, sur la mer, les bateaux, la lumière, la campagne normande, quelques-unes des plus belles pages de la littérature impressionniste.
Rouen, occupé par les Prussiens, durant la guerre de 1870. Des bourgeois tentent de fuir la ville en diligence. Parmi eux se trouve une prostituée, celle qu'on surnomme Boule de suif. Tous vont abuser de sa générosité et la forcer à céder au chantage sexuel d'un Prussien. Maupassant dresse ici un portrait inégalé de l'hypocrisie et de la lâcheté humaines. Il condamne sans appel la guerre et la classe dirigeante, paternaliste et profiteuse. Il nous communique toute sa tendresse pour une fille au grand coeur, symbole d'une résistance vouée à l'échec.
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l'avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l'épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Préface de Jacques Chessex Commentaires et notes de Louis Forestiers.
La Rempailleuse - Aux champs - Mon oncle Jules - Le Parapluie - La Parure Une misérable rempailleuse se prive sa vie entière pour laisser un héritage au pharmacien qu'elle aime en secret ; un couple de bourgeois « achète » le fils d'une famille de paysans ; une famille attend le retour d'un oncle parti faire fortune en Amérique ; un couple de citadins se déchire autour d'un parapluie ; un autre vit dans la misère pendant dix ans pour rembourser une parure perdue. Cinq nouvelles pour explorer les thèmes de prédilection de l'auteur qui a donné leurs lettres de noblesse au genre de la nouvelle et au courant réaliste !
Une oeuvre commentée qui donne tous les repères aux élèves pour comprendre et analyser l'oeuvre :
- Des rabats panoramiques avec :
- l'oeuvre d'art de couverture en grand format, idéale pour la lecture d'image : Une rue de Paris par temps de pluie en 1877 (également connu sous le titre de La place de l'Europe, temps de pluie), Gustave Caillebotte, 1877 - une frise historique et culturelle inédite - Présentation L'auteur, l'oeuvre et une frise du contexte historique et culturel - L'oeuvre Le texte intégral, accompagné de notes de vocabulaire - Étude de l'oeuvre Des séances thématiques (Étude de la langue, Lecture, Lecture d'image, Expression, Patrimoine), des encadrés Méthode, Notions littéraires et Histoire des arts - Autour de l'oeuvre Des textes et images dans le contexte de l'oeuvre pour aller plus loin - Lexique Un lexique littéraire
Maupassant Contes du jour et de la nuit Parricides, ivrognes, enfants pervers, maris aveugles, ravissantes idiotes, bourgeois lâches et mesquins, paysans cruels et cupides, vous ne trouverez dans ces contes, de jour comme de nuit, que bourreaux ou victimes.
Mais s'ils sont tous à tuer, ils tuent aussi beaucoup, ou se pendent, ou se tirent à la rigueur un coup de revolver dans la bouche par peur de la mort...
Maupassant serait-il le grand ancêtre méconnu du néo-polar oe Edition de Francis Marcoin.
Préface de Louis Forestier.