L'expédition perdue. Le 19 mai 1845, le HMS Erebus et le HMS Terror quittent les côtes anglaises en direction de l'Arctique dans le but de tenter la première traversée du passage du Nord-Ouest. Pour entreprendre cette mission d'envergure sont réquisitionnés : 134 hommes, des vivres pour trois ans et un commandant, le capitaine John Franklin. Au moment du départ, il a 59 ans, c'est un navigateur polaire reconnu et cette expédition doit être la dernière de sa carrière.
Elle le sera bel et bien. En septembre 1846, les navires se retrouvent coincés dans la glace, quelque part dans l'archipel Arctique canadien. Tandis qu'une partie des marins décide d'engager une marche vers le sud, une majorité reste à bord et hiverne. Aucun membre de ces deux groupes ne survit... Que s'est-il passé ? Comment ont-ils réagi face au froid et à l'abominable isolement ? Reconstruisant les faits sur la base d'une importante documentation, Michel Durand nous raconte cette bouleversante tragédie de l'histoire maritime.
Un terrible récit dans lequel les hommes succombent à leurs plus bas instincts...
1890. Voilà plusieurs mois que Vincent Van Gogh s'est installé à Auvers-sur-Oise. Johanna, la femme de son frère Théo atteint de la syphilis à un stade très avancé, s'apprête à venir le rejoindre. Avant son départ, elle s'entretient avec le célèbre peintre Gauguin qui revient sur sa cohabitation avec Van Gogh à Arles : ses crises d'épilepsie, ses tentatives de suicide, l'épisode de l'oreille tranchée, sa folie présumée... tout cela ne serait que supercherie, mise en scène !Pour cet album des « Grands Peintres » consacré au génial Van Gogh, l'inimitable Michel Durand s'est intéressé aux derniers instants de la vie du maître, à Auvers-sur-Oise. Par son talent et son graphisme uniques, il nous transporte comme jamais dans l'expressionnisme de la fin de l'oeuvre de Van Gogh, nous montrant que la folie n'est pas forcément là où on l'imagine...
Le plus sauvage des animaux, c'est l'hommeJérôme, artiste plasticien et performeur, intervient hors de son atelier, aussi bien dans des abattoirs, des laboratoires scientifiques que dans des galeries d'art où l'animal est le sujet de l'exposition. Ses faits d'armes, des oeuvres « parasites » sans signature et montées de façon totalement illégale, ont pour objectif de provoquer le grand public et le sensibiliser sur la souffrance animale. Mais le jour où une enquête est lancée pour démasquer l'auteur de ces piratages, l'activité de Jérôme est compromise, en même temps que son avenir. D'autant qu'il se met à aller de plus en plus loin dans son engagement, n'hésitant pas à se transformer physiquement... Ses collaborateurs et amis commencent à s'inquiéter : vont-ils pouvoir continuer à exercer leur art s'ils sont traqués par la police ? Et jusqu'où Jérôme est-il prêt à aller ?Si la question de la condition animale et le spécisme sont devenus brulants d'actualité, les animaux, eux, n'ont jamais été aussi maltraités par l'homme à des fins commerciales, scientifiques, voire artistiques. À ces heures de grand paradoxe, Michel Durand offre un album salutaire qui livre par la même une réflexion puissante sur le rôle et les limites de l'art dans l'éveil des consciences.
Résumé bientôt disponible
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En 1980, Christian Meier, un jeune Genevois, ressort blessé d'une agression et souffre dès lors de nombreuses séquelles. Atteint de racisme anti-Italiens, il assouvit sa vengeance au cours d'une série de bagarres.Martine Daval, une inspectrice de la Sûreté, tentera d'arrêter Christian Meier et elle sera confrontée à ses victimes, aux violences policières exercées sur un simple Nord-Africain et aux magouilles sexistes d'un de ses propres chefs.
Rongé jusqu'à la cécité par la vérole, le commandant Masquelier dirige toujours son navire baleinier Le Belespoir. Et c'est toujours avec despotisme qu'il mène son équipage à la poursuite de sa lubie perverse : le spermaceti, cette matière précieuse extraite des dépouilles de cachalots qui lui permet de conserver sa virilité. Ses hommes peuvent-ils continuer à suivre aveuglément ce dément à l'agonie ? Tandis que l'abbé de bord, Levasseur, tente d'arracher la jeune Jocelyn à l'influence néfaste qui règne à bord, c'est l'hystérie collective qui se dessine...
Ce livre évoque cette histoire d'amour exceptionnelle entre le gaz et les Parisiens, de Philippe Lebon en 1801 à la nationalisation en 1945, à travers une riche collection de photographies anciennes.
Si la première usine à lumières s'implanta à Paris sous Louis XVIII, les premières réalisations « grand public » en matière d'éclairage eurent lieu à l'Opéra et place du Carrousel. Sous l'impulsion du baron Haussmann, le réseau de distribution se développe rapidement et le gaz monte les étages. Le soir de l'inauguration de l'Exposition universelle de 1889, 22 000 becs de gaz illuminent la Tour Eiffel: Paris s'éveille.
Aujourd'hui, où l'on prend enfin conscience de la valeur de notre patrimoine industriel passé, la mémoire commune passionne. La technique, l'adaptation du personnel et l'esprit gazier modifient la vie parisienne depuis plus de deux cents ans. Les expériences réussies d'hier contribuent, à leur manière, à assurer le succès des nouveaux défis d'aujourd'hui.
Il y a le drame noué entre trois personnages sur un navire baleinier en 1840 : un capitaine, un curé et une jeune femme. Il y a la productivité, le capitalisme et la soif de puissance. Mais il y a surtout les effets de ce productivisme : la baleine mise en morceaux, bientôt réduite en autant de barils d'huile. Jamais on n'aura vu d'aussi près les immenses abats de l'animal, jamais il ne nous aura été donné d'assister en privé au découpage systématique d'un dieu marin anéanti.
Inspiré par le grand romantisme américain (Moby Dick d'Herman Melville en tête), Michel Durand livre ici son chef-d'oeuvre, mêlant fascination et répulsion pour cette période de chasse à la baleine effrénée.
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Clara Viebig, romancière à succès héritière de Zola, commence à publier en 1897, à une époque où le naturalisme a cessé, malgré son apparition relativement tardive en Allemagne, d'intéresser les avant-gardes littéraires. Elle est connue surtout comme un écrivain du terroir, par des récits dont l'action se déroule aux confins de l'Empire (Eifel, Posnanie). Une partie de son oeuvre s'inscrit cependant dans une tradition romanesque qui, de Hoffmann à nos jours, véhicule une vision mythique de Berlin. Ce sont les caractéristiques de cet imaginaire, fortement influencé par la littérature française, que cette étude entend dégager chez Clara Viebig. On a choisi pour ce faire de se placer dans la perspective d'un retour à une histoire littéraire tenant compte à la fois de la réception des auteurs naturalistes français et de la tradition du roman urbain en Allemagne. Cette recherche montre comment, après avoir contribué à acclimater la plupart des archétypes élaborés ou transmis par le naturalisme, la romancière a échoué à renouveler le champ métaphorique de la grande ville.
Michael Georg Conrad (1846-1927), en qui les historiens de la littérature voient l'un des propagateurs les plus actifs de la modernité munichoise à travers la fondation de la revue Die Gesellschaft, vécut de 1878 à 1882 dans la capitale française avant son installation définitive en Bavière. Il subvenait à ses besoins en travaillant comme maître de langue et comme correspondant de plusieurs journaux allemands. Outre un recueil de nouvelles, les quatre années de son séjour parisien, qu'il présente expressément comme le terme de ses «années de voyage et d'apprentissage», sont à l'origine d'une série d'oeuvres journalistiques, rédigées dans le but de donner à ses compatriotes un aperçu de la vie culturelle, politique et sociale des débuts de la IIIe République. Cet ouvrage tente de recenser ces contributions, à la fois pour restituer une vision «étrangère» de la capitale française, de son art et de sa littérature à un moment clé de son histoire, et pour rendre compte des partis pris intellectuels du plus connu des propagandistes de Zola en Allemagne.
La Suisse dans les années 1960 : un des points les plus chauds de la guerre froide. Sur ce territoire neutre s'affrontent l'Occident et le bloc de l'Est par espions interposés. D'une soirée à l'opéra de Zurich à une course poursuite haletante en avion au-dessus des Alpes, Tanguy et Laverdure mettent tout en oeuvre pour déjouer le complot d'un maître espion. Patrice Buendia concocte un scénario que n'aurait pas renié Jean-Michel Charlier, entre Hitchcock et John Le Carré, tandis que Matthieu Durand signe des planches virtuoses dignes du grand Albert Uderzo.
Alors qu'un avion d'ancienne génération s'écrase pour des raisons tenues secrètes, la question du renouvellement du parc d'avions de chasse en Suisse se pose assez brutalement. L'achat prévu d'une flotte de Mirage III se révèle beaucoup plus coûteux que prévu...
Tanguy et Laverdure sont donc envoyés en terre helvète pour livrer un Mirage biplace destiné à la formation. Le but avoué est également de mettre en valeur les qualités de la machine. Le problème, c'est qu'en pleine Guerre froide, la Suisse n'est pas préoccupée que de questions technologiques. Le pays, au centre de l'Europe, est un nid d'espions aux objectifs aussi troubles que leurs méthodes...
Quatre pilotes étrangers (l'américain Lewis Stinton, l'italien Cristobaldo Ruggieri, l'allemand Ernst Lübbe et le sud-africain Piet Jorgens) sont accueillis par Tanguy et Laverdure à Istres pour tester le Mirage F1 afin de le recommander aux armées de l'air de leurs pays respectifs.
Dès le premier vol, celui de Lübbe, le F1 se révèle peu sûr puisque le pilote allemand perd le contrôle de l'avion et ne doit son salut qu'à l'aide de Tanguy.
Quelques jours plus tard, c'est au tour de Stinton de piloter le F1 et de se retrouver près de la catastrophe alors qu'un des trains ne veut pas sortir au moment de l'atterrissage.
Pour Tanguy, autant d'incidents ne peuvent être le fait du hasard. Il sait aussi que cela ne peut être un problème de conception de l'avion. Il décide donc, aidé d'un chef mécanicien et d'un ingénieur, de mener son enquête sur les raisons de ces pannes en série...
Malgré ces inquiétudes, Laverdure est sur un petit nuage. Il est amoureux (une fois de plus !) d'une riche héritière, Cloryse. Tanguy ne partage pas son euphorie parce que la belle (qui se révélera être plutôt replète) veut mettre fin à la carrière de pilote de Laverdure...
Alors qu'un nouvel incident technique vient d'avoir des conséquences tragiques, Tanguy et Laverdure n'ont plus de doutes : ces pannes à répétitions résultent de sabotages ! Pris entre la nécessité de poursuivre les essais du Mirage F1, l'obligation d'assurer la sécurité des hommes et du matériel et la volonté de confondre le saboteur, nos deux héros doivent la jouer fine, tant en terme d'enquête que de pilotage !
Suite et fin de l'adaptation du roman de Jean-Michel Charlier par Matthieu Durand au dessin et Patrice Buendia au scénario. Lauréate des prix de la meilleure BD de l'année au festival de la BD aéronautique d'Evreux et du meilleur scénario à la Bulle d'Or de Brignais, cette nouvelle série a su séduire les critiques et ravir les lecteurs.
Les ouvrages de la collection « Mini-Manuels » présentent sous une forme concise et attractive (2 couleurs et de nombreux schémas) les notions essentielles. Le cours est illustré par des encarts historiques ou apportant quelques compléments techniques. En fin de chapitre, un résumé des points-clés, des QCM et des QROC, tous corrigés, permettent de tester ses connaissances et de s'entraîner avant l'épreuve. Cette nouvelle édition est actualisée.
Team Rafale est une série d'aventures aériennes contemporaines militaires. Les héros sont les capitaines Tom Nolane et Jessica Nate, pilotes de combat. Ils sont encadrés dans leurs périlleuses missions par les vrais pilotes de l'escadron 1/7 Provence. Les sujets reflètent les problèmes de notre époque : espionnage industriel, guerre économique, force d'interposition, terrorisme...
Ce deuxième tome de l'intégrale rassemble les épisodes TRAQUE EN AFGHANISTAN, BLACK SHARK et ANARCHY 2012.