Jeanne Moreau - rien a` voir avec l'actrice - a tue´ son mari qui la maltraitait depuis des anne´es. Trois balles dans le dos en guise d'e´pitaphe.
Le soutien des re´seaux sociaux et des associations de lutte contre les violences faites aux femmes lui a valu de n'effectuer qu'une partie de la peine a` laquelle elle a e´te´ condamne´e aux assises et de be´ne´ficier d'une gra^ce accorde´e... le jour de la Saint-Innocent.
Explorant un angle mort de l'affaire, un journaliste a` la retraite de´cide de rouvrir le dossier. La septuage´naire - que certains proches surnomment « la Ravajou » - est-elle bien la victime que les me´dias se sont plu a` de´peindre ?
Avec ce roman noir aux faux airs de contre-enque^te, Michel Embareck re´affirme son gou^t pour le politiquement incorrect et les trouvailles de style.
Après une longue séparation, un père et sa fille se retrouvent pour emprunter la route du blues entre Memphis et La Nouvelle-Orléans en espérant renouer des relations jusqu'alors chaotiques. S'ils découvrent peu à peu l'envers du décor d'une musique devenue folklore pour touristes, ils apprennent la vérité vraie sur la mort énigmatique de Robert Johnson, figure tutélaire de la musique bleue. Mais le voyage est surtout l'occasion pour le père de s'interroger sur ses crises de migraine, ce douloureux symptôme d'aucune maladie formellement identifiée qui conduit les victimes à entretenir avec le monde un rapport d'observateur misanthrope. Difficile dans de telles conditions de se livrer à des confidences.
à travers quelques nouvelles pleines d'humour et de tendresse, michel embareck nous entraîne dans les vestiaires ou sur les terrains de rugby, sport aussi rude qu'élégant.
Lorsque les Grandes Galeries de Moizy-les-Beauges sont détruites par les flammes, une compagnie d'assurances demande à Victor Boudreaux - un ancien lanceur de marteau à la carrure impressionnante, à présent détective privé " psychopathe et migraineux " - de déterminer l'origine du sinistre.
Boudreaux - qui a perdu sa famille dans un incendie et s'était pourtant juré de ne plus s'occuper de ce genre d'affaires - accepte néanmoins la mission. N'a-t-il pas quelques comptes à régler avec la petite bourgeoisie de Moizy-les-Beauges ?
Sur place, il fera la connaissance de Juliette Baumann, journaliste de La Dépêche, qui elle aussi penche pour la piste criminelle. Mais leur enquête dérange les juteuses magouilles immobilières de certains pontes locaux...
La mort fait mal a obtenu le prix Marcel-Grancher (premier éditeur de Frédéric Dard).
Comment une bande de quinquagénaire enlève Mme de Fontenay et les candidates au concours de Miss France pour faire pression sur les politiques.
Le roman de formation, l'histoire du gamin, qui dévient, sinon grand, du moins homme, est un passage obligé pour nombre d'écrivains.
Embareck n'aime pas trop les passages obligés. Et pour cause... La formation de son héros (c'est à dire lui et pas lui) tient plutôt des Thénardier, de Folcoche, des Hauts murs et de Barbe Bleue. L'ennui du village perdu, les beignes plutôt que les beignets, la maison de correction après les corrections à la maison, il a tout connu. De quoi devenir écrivain, jongleur de mots qui comprend tout de travers afin d'emprunter les chemins de traverse.
Embarek le raconte par la voix du voyageur pas très catholique, amoureux d'une créature aux formes Rubens. Le tout, vu du comptoir et baigné de musique bleue métissée cajun.
Une amitié sous le signe du rock.
Dès la sortie de son premier album en 1962, et alors que sa maison de disques veut le virer, Bob Dylan a obtenu un soutien de taille : Johnny Cash.
Immédiatement, les deux hommes se lient d'une vive amitié, l'aîné voyant en son cadet un héritier de la tradition de la musique populaire américaine.
Ici, de 1963 à 2016 - année du prix Nobel de littérature attribué à Dylan-, les faits réels alimentent la fiction ; le lecteur croise Martin Luther King, Popcorn Sutter, prince des trafiquants d'alcool clandestin, un Richard Nixon fêlé, Joan Baez, les Beatles, Kris Kristofferson, Alice Cooper, entre New York, Nashville, Saïgon et Paris.
Le tout rythmé par les commentaires d'un vieil animateur radio, « le Rôdeur de minuit », qui se trouvait en 1965 à Newport lorsque Dylan fit scandale en grattant une guitare électrique, et en janvier 1968 à la prison de Folsom lors du mythique concert de Johnny Cash.
Poker d'As de L'Année du Polar 1985.
Deux jeunes journalistes plutôt paumés, nettement imbibés, roulent dans une Cadillac de collection.
Ils cherchent à percer l'énigme de la disparition de Langlet, pape du rock, star des médias.
A 30 ans, buveur, shooté, don juan armé de son perfecto et de ses santiags croco, ce golden Rastignac ne s'est pas fait que des amis dans le showbiz... et c'est bien pour ça que sa disparition suscite tant la curiosité.
Des ferrailles des banlieues dortoirs aux sunlights du Palace, de Paris à New York en passant par Marseille et Le Havre, l'enquête mène les deux journalistes à la rencontre des espèces les plus douteuses qui peuplent la nuit, le tout sur les rythmes du punk-rock ou du blues.
Une descente féroce dans les coulisses peu fréquentables du show-business, la fresque d'une génération pour laquelle le rock n'était pas qu'une musique à danser.
Première édition : Autrement (1984)
Sept des plus habiles arnaques montées en France au cours des vingt dernières années : un faux producteur de cinéma qui escroque tous les notables de Marseille, le vol de grands crus classés, de faux policiers qui détroussent un receleur d'oeuvres d'art volées, deux hommes d'affaires ruinés par un faux trésor, une cargaison de blé de Tchernobyl vendue comme du blé bio. Michel Embareck dévoile les ressorts des embrouilles avec un talent de conteur qui transforme ces affaires en légende.
Ils se sont croisés dans le Londres des années punk.
Margaud était alors simple éclairagiste du groupe The Clash, et Franck photographe des stars du rock. Lorsqu'ils retrouvent des années plus tard, Margaud est devenue procureur et Franck est employé dans un quotidien local. Leurs souvenirs les précipitent l'un vers l'autre. Mais Franck se laisse impliquer dans les aires qu'instruit Margaud et découvre à dépens que les apparences sont trompeuses...
Pierre Lebareck est-il mince, est-il beau, sent-il bon le sable chaud ? On l'ignore. Seule certitude, il a servi dans la Légion étrangère après s'être fait tanner le cuir à coup de ceinturon à l'école des enfants de troupe. À l'ombre du célèbre Palmier en Zinc de Djibouti, il a appris à écrire son nouveau nom volé sur une affiche de cinéma : Dimitri Tiomkin, l'auteur de l'air cuivré du film Alamo.
Après avoir fui l'Occident, après quarante ans de bonheur conjugal au Bhoutan, ce royaume de l'est de l'Himalaya où la monnaie et l'hymne national portent des noms de tabourets du catalogue Ikea, Lebareck revient en France. À soixante ans, il serait temps de défricher enfin la jungle de sa généalogie personnelle et que sa Bhoutanaise d'épouse sache à quoi ressemble le pays des Droits de l'homme. Mais qu'en reste-t-il ? À peine ont-ils posé le pied à Roissy que la police les soupçonne de tous les maux terroristes.
Avec un sens inné de la formule et son souci du mot juste, le 3 en 1 Embareck-Lebareck-Zadig promène le lecteur dans cette Gauloiserie de pacotille où citoyens modèles, flics, douaniers et autres cerbères aux ordres d'un Tartuffe d'origine magyare sont obnubilés par la traçabilité de l'étranger et l'authenticité du "carré de plastique frappé d'un code-barres ganrantissant le sperme et les ovules tricolores des grands-parents".
Quarante ans d'histoire du rock et du polar à travers des anecdotes vécues par un journaliste spécialisé du magazine Best, à l'époque où ce magazine tenait le haut du pavé - avec Rock'n'Folk - de la presse musicale en France.
Comment prendre au sérieux ce jeu, le seul jeu où le ballon n'est pas rond et n'en fait qu'à sa tête ? Un jeu où l'on avance en faisant des passes vers l'arrière.
Depuis 2007, Libération a eu la bonne idée de demander à Michel Embareck, écrivain amateur de rugby, des chroniques très décalées. Elles se sont, depuis, installées dans les colonnes du quotidien. Les voici rassemblées et augmentées d'une double ration de textes inédits. De ces chroniques, Christian Montaignac, grand manitou de l'Ovalie littéraire écrit : "Michel Embareck, qui n'a pas les oreilles en chou-fleur ou le nez de guingois, appartient sans conteste à la caste des pianistes avec cette manière de jouer, "léger et rusé", sur tout le clavier là où les voleurs de feu transportent les amoureux du jeu".
Nul besoin d'être initié aux subtilités du rugby pour savourer ce livre, prétexte à s'aventurer très loin du terrain.
L'enquêteur Victor Boudreaux, assisté de Jeanne ainsi que de sa nièce débarquée tout droit de Louisiane, se retrouve bien malgré lui dans une affaire digne d'un film noir : l'un de ses amis d'enfance est accusé du meurtre de sa compagne.
A Bénirpurhain, capitale des nouvelles technologies, affaires d'argent, magouilles et crimes passionnels s'entremêlent. Entre arrangements entre personnalités publiques, investissements malhonnêtes et, pour couronner le tout, l'assassinat en prison du copain d'enfance, Victor Boudreaux et ses acolytes n'auront aucun répit, et surtout, ne pourront se fier à personne.
Dans cette ville où personne n'est innocent, un suspect peut se cacher derrière n'importe qui. Même les gendarmes et les francs-maçons ont leurs secrets !
Il semblerait bien que ce ne soit pas seulement pour un crime passionnel que Victor Boudreaux ait été appelé à Bénirpurhain.
Un matin d'automne, dans une ville de province, le corps de Fabrice Kerbrian du Rescouet, alias " Fabulous Fab ", est retrouvé en bordure d'un jardin public. L'autopsie révèle qu'il a été abattu à bout portant d'une balle derrière la tête. Fait étonnant, l'arme utilisée par l'assassin est un pistolet japonais datant des années 1940.
Pour quelles raisons cet héritier d'un empire de presse régionale - au bord de la faillite - a-t-il été tué ? Et par qui ? Un mari jaloux - l'homme était coureur -, des investisseurs mécontents ? Ou un fantôme du passé au courant de quelques lourds secrets de la famille Kerbrian du Rescouet ? Sous la pression d'un procureur carriériste, les policiers de la PJ explorent de multiples pistes.
En même temps, Victor Boudreaux, l'ancien lanceur de marteau devenu détective privé, enquête sur un trafic d'oeuvres d'art volées dans les églises. Ce faisant, il dérange le microcosme local, qui n'aime pas les vagues. D'autant que se profilent les élections municipales...
À Marseille, en Alsace, à Bordeaux, Toulouse, Lille, Tours ou Rennes, treize des plus habiles arnaques montées en France au cours des vingt dernières années. Un faux producteur de cinéma qui fait se prosterner les élus d'une région à ses pieds, l'évaporation d'un semi-remorque de grands crus classés, un receleur d'oeuvres d'art volées détroussé par de faux policiers, une fausse banque à deux pas d'un commissariat, deux hommes d'affaires ruinés par un faux trésor, une cargaison de blé de Tchernobyl vendue comme du blé bio ... , Michel Embareck dévoile les ressorts des embrouilles avec un talent de conteur qui transforme ces affaires en légendes.
L'escroc, à tout prendre, paraîtrait sympathique. Et Michel Embareck de nous rappeler parmi ces arnaques de haut vol qu'il nous conte, cette femme dépourvue de tout diplôme qui a fini par délivrer quelques quatre cents expertises psychologiques une cour d'Appel, avant d'être confondue ... 11 aime les escrocs pour leur douce folie, leur bagout, leur aplomb, pour ce culot de "vendeurs illégaux de rêves" qui ont placé l'imagination au service d'une cause toujours nécessairement perdue. Mythomane, imposteur de talent, forcément, l'escroc s'empare de la crédulité de ses interlocuteurs pour dévoiler accessoirement la cupidité humaine. Une figure d'aujourd'hui en somme, empoignant l'offre sans ménagement, construisant la demande, leurrant chaque jour un peu mieux ses semblables.
Michel Embareck nous conte ces milliers de tonnes de blé en provenance de Tchernobyl, refourguées avec de faux certificats d'authentification bio, dans cette affaire, "aucune expertise ne fut demandée afin de déceler l'hypothétique présence de substances radioactives" ... Vieux de plus de dix ans, le dossier n'a toujours pas été jugé! Abuseurs de biens sociaux, truqueurs de marchés publics, ces hommes qui fourguent à grande échelle des De 10 ou des médicaments périmés à l'Afrique sont les symptômes d'un monde déjà beaucoup moins drôle.
Romancier (DArchipe~ , critique de rock, auteur de chroniques sur le rugby pour Libération, animateur d'ateliers d'écriture à Sciences Po, Michel Embareck fut fait-diversier à la Nouvelle République.
À propos de l'édition grand format Très chers escrocs mars 2013, l'Écailler, (2500 ex.) "Michel Embareck regorge d'anecdotes tour à tour sordides, savoureuses et invraisemblables. Jamais avare de récits (tous vécus), il nous charme par sa langue, vivante et caustique. Comme lui. Ses récits sont savoureux et épicés. Comme lui ... " Philippe Vallet France Info
Pourquoi Flaco Moreno, chanteur français connu pour ses tubes à consonance hispanique et des prises de position altermondialistes, s'est-il suicidé à La Nouvelle-Orléans, où il était venu enregistrer son nouveau disque ?
Les parents du défunt, persuadés que leur fils au bonnet péruvien totémique a été assassiné, chargent Victor Boudreaux, le privé migraineux aux méthodes expéditives, d'éclaircir le mystère.
Une enquête qui le conduira dans les bayous de Louisiane, puis dans la jungle du Vietnam avant de le ramener à Saproville-sur-Mer, la ville de toutes les corruptions.
Un roman policier et d'aventures musclé, picaresque et immoral. Le commerce équitable y croise le trafic de pierres précieuses, une géniale combine de blanchiment d'argent et des marchés publics véreux.
Le nom de Gene Vincent est inséparable de son hit intemporel, « Bee-bop-a-Lula ». Mais en 1968, l'époque n'est plus au rockabilly : les fans réclament de la sauvagerie. Quant à Jim Morrison, l'emblématique chanteur des Doors, il rêve d'en terminer avec la musique pour renaître à Paris dans la peau d'un poète.
Les deux artistes, âgés de 33 et 25 ans, partagent déconvenues et désespoir. Morrison voue un culte sans borne à son aîné. Les voilà pourtant tous deux prisonniers d'une célébrité trop précoce, qui les conduit à se détruire.
Défonces suicidaires, bisbilles avec la justice et soucis conjugaux seront le ciment de leur amitié, nourrie d'alcool, de drogue, d'errance et de blues. Résistera-telle aux excès en tous genres ? Quand la réalité rattrape la fiction, en 1971, ne reste que le souvenir de deux existences foudroyées à trois mois d'intervalle.
Los Angeles, Woodstock, Miami, Toronto, Paris...
Dans ce roman où les faits réels alimentent la fiction, on croise John Lennon, Alice Cooper, Richard Nixon, Elvis Presley, Charles Manson. Le tout rythmé par les commentaires d'un vieil animateur radio qui a vécu en direct une époque bénie où le rock'n'roll était bien plus qu'une musique à danser.