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Nicolas Bourriaud
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d'oú vient cette obsession de l'interactif qui traverse notre époque ? après la société de consommation, après l'ère de la communication, l'art contribue-t-il aujourd'hui à l'émergence d'une société rationnelle ? nicolas bourriaud tente de renouveler notre approche de l'art contemporain en se tenant au plus près du travail des artistes, et en exposant les principes qui structurent leur pensée : une esthétique de l'interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social.
son essai se donne pour but de produire des outils nous permettant de comprendre l'évolution de l'art actuel : on y croisera felix gonzalez-torres et louis althusser, rirkrit tiravanija ou félix guattari, et la plupart des artistes novateurs en activité.
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Inclusions ; esthétique du capitalocène
Nicolas Bourriaud
- Puf
- Perspectives Critiques
- 24 Mars 2021
- 9782130829263
À l'heure de l'Anthropocène, quel pourrait être le rôle de l'art ? Dans une culture qui a accéléré jusqu'au délire le passage de la marchandise à l'ordure, de la valeur au déchet, il n'est désormais rien qui ne puisse prétendre s'extraire de la logique de crise affectant la totalité des habitants de la planète Terre. À la crise climatique et à la crise économique répond en effet une crise de la culture, mêlant gaspillages, exclusions, pollutions, appropriations brutales - faisant de l'art le collaborateur de la destruction planétaire. Comment réagir à cet état des choses ?
Dans ce nouvel essai, urgent et passionné, Nicolas Bourriaud se fait l'avocat d'une conception nouvelle de l'art, qui prenne la mesure d'une écologie et d'une économie instituant la décroissance, la décolonisation et l'inclusion en maîtres-mots. Convoquant les plus grands créateurs de notre temps ainsi que les derniers apports de l'anthropologie, de la philosophie ou de l'esthétique, Inclusions est un vibrant plaidoyer pour une forme enfin soutenable de vie, dont l'art pourrait constituer le modèle.
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Formes et trajets Tome 1 ; hétérochronies
Nicolas Bourriaud
- Les Presses Du Reel
- 14 Mai 2018
- 9782840666264
Le premier volume du recueil de textes de Nicolas Bourriaud, autour de la problématique du temps dans l'art, et de la manière dont le thème ou le motif du temps et de la durée traverse l'oeuvre de nombreux artistes, en relation avec la société, les publics et l'histoire.
La critique d'art s'apparente plus que jamais à cette antique science qu'est la balistique. Dans un monde plus mouvant que jamais, elle calcule la trajectoire d'étranges objets catapultés dans la Cité, les oeuvres d'art. Elle explore leur parcours sinueux, cartographie les paysages qu'elles traversent. Elle est un discours trajectorial en son principe : à l'étude du mouvement décrit par l'oeuvre s'ajoute la description d'un itinéraire modèle, c'est-à-dire ce calque subjectif et conceptuel qui se surimpose, le temps d'un texte, aux formes de la production artistique : la théorie.
Quelles que soient les circonstances qui président à l'écriture des préfaces et des articles que l'on dissémine ça et là, les mêmes traits surgissent pour former des figures similaires, comme la limaille de fer se reconfigure toujours en fonction du degré de puissance d'un aimant. Textes de commande ? Oui, si l'on considère que l'activité du critique consiste à répondre aux sollicitations. Autrement dit, comme le pensait Serge Daney, à renvoyer la balle après un service, au plus près possible d'une trajectoire gagnante - en tout cas ailleurs que dans les pieds de l'artiste. C'est déjà beau de renvoyer le projectile, à une époque où l'on se contente de faire du mur contre les images. Mais on ne doit pas toujours renvoyer de la même manière, il faut diversifier les coups, du lob au passing shot... Pour éveiller l'intérêt, il importe en premier lieu de surprendre l'envoyeur, de viser un coin du terrain où personne ne se trouve, chercher toujours l'angle imprenable.
Ce premier tome regroupe des textes qui abordent la problématique du temps dans l'art. Tout d'abord en tant que thème central pour une génération d'artistes dont j'ai suivi le travail depuis mes débuts, à la toute fin des années 1980, puis comme un motif conceptuel, du temps réel de l'esthétique relationnelle aux bifurcations borgésiennes des artistes-archéologues, en passant par la grande synchronisation planétaire de ces dernières décennies.
Le volume inclut des textes sur Charles Avery, Braco Dimitrijevic, Subodh Gupta, Bertrand Lavier, Pierre Huyghe, Melik Ohanian, Philippe Parreno, Matthew Ritchie, Franz West...
Voir aussi Formes et trajets - Tome 2 : Topologies.
Commissaire d'exposition, écrivain, critique d'art et théoricien mondialement connu notamment pour le concept d'esthétique relationnelle, Nicolas Bourriaud (né en 1965), co-fondateur et co-directeur, avec Jérôme Sans, du Palais de Tokyo à Paris de 2000 à 2006, co-fondateur des revues Documents sur l'art (1992-2000) et Perpendiculaire (1995-1998), a été conservateur pour l'art contemporain à la Tate Britain, professeur à l'université de Venise, chef de l'Inspection de la création artistique à la direction générale de la création artistique du ministère de la Culture, directeur de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Il dirige actuellement le centre de culture contemporaine la Panacée à Montpellier.
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Formes et trajets Tome 2 ; topologies
Nicolas Bourriaud
- Les Presses Du Reel
- 14 Mai 2018
- 9782840667629
Le second volume du recueil de textes de Nicolas Bourriaud, autour du thème de l'espace dans l'art et de la problématique de ses représentations, de ses modèles et des systèmes économiques et sociaux qui s'y rapportent.
La critique d'art s'apparente plus que jamais à cette antique science qu'est la balistique. Dans un monde plus mouvant que jamais, elle calcule la trajectoire d'étranges objets catapultés dans la Cité, les oeuvres d'art. Elle explore leur parcours sinueux, cartographie les paysages qu'elles traversent. Elle est un discours trajectorial en son principe : à l'étude du mouvement décrit par l'oeuvre s'ajoute la description d'un itinéraire modèle, c'est-à-dire ce calque subjectif et conceptuel qui se surimpose, le temps d'un texte, aux formes de la production artistique : la théorie.
Ce second tome de Formes de Trajets traite de l'espace : comment les artistes en établissent la topologie, les modèles économiques. De quoi l'art est-il contemporain ? Du système économique et social qui l'environne ; soit pour le nier ou le combattre, soit pour en adapter les motifs et les principes dans une perspective critique. Toute oeuvre d'art constitue ainsi une économie, dans la mesure où elle habite, ou campe, dans la superstructure d'une période historique. Toute problématique de la représentation se double aujourd'hui d'une problématique de visualisation : à quels outils optiques et formels les artistes peuvent-ils recourir pour montrer le monde contemporain, pour en désigner les passages, les zones de fracture ou d'ombre ? Dans l'art d'aujourd'hui, les représentations diagrammatiques, schématiques ou topologiques, mais également un grand nombre d'installations et d'actions, naissent de cette obsession protéiforme : la collecte et l'utilisation de l'information.
Le volume inclut des textes sur Alighiero Boetti, Plamen Dejanoff, Fischli/Weiss, Raymond Hains, Alain Jacquet, Joseph Kosuth, Michel Majerus, Bruno Serralongue...
Voir aussi Formes et trajets - Tome 1 : Hétérochronies.
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L'exforme ; art, idéologie et rejet
Nicolas Bourriaud
- Puf
- Perspectives Critiques
- 27 Septembre 2017
- 9782130798149
Huit ans après la parution de son dernier livre, Nicolas Bourriaud brise son silence avec L'Exforme, une méditation étonnante sur notre condition à l'âge de la multiplication des déchets - déchets du capitalisme, de la consommation, de l'industrialisation, des rêves nucléaires. Comment apprendre à vivre dans un monde de déchets ? Pour Nicolas Bourriaud, la réponse est claire : un tel apprentissage ne peut se penser sans le secours des oeuvres de l'art d'aujourd'hui - oeuvres qui ont fait du déchet leur préoccupation, leur constitution ou leur forme même. Ce dont nous avons besoin, c'est d'inventer des formes de vie qui soient des « exformes », qui acceptent de se confronter au fait qu'elles sont elles-mêmes en train de se transformer en déchets. Inspiré par les écrits de Karl Marx, Walter Benjamin et surtout Louis Althusser, Nicolas Bourriaud propose donc une ronde à l'intérieur d'une nouvelle « fantasmagorie du capital » :
La ronde de ce qui est rejeté, et qui, d'être rejeté, ne cesse de faire retour et de réclamer sa place.
À la fois panorama remarquable de l'art contemporain, méditation puissante sur la condition politique d'aujourd'hui, et essai de définir les coordonnées existentielles du présent, L'Exforme est un livre majeur.
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Le catalogue de la première exposition confrontant des oeuvres d'artistes et de chefs cuisiniers, conçue par Nicolas Bourriaud et Andrea Petrini. Explorant les rapports entre art et cuisine, le projet propose un état des lieux sur le devenir-art de la cuisine et le devenir-comestible de l'art.
Au-delà des partis-pris esthétiques, de l'expression d'une vision personnelle et du travail de la matière, principes communs à ces deux sphères créatives, l'exposition espère montrer des relations inédites entre ces deux mondes, nées de révolutions culturelles récentes - la prise en compte du processus et des collaborations, la prédominance de l'expérimentation sur l'objet... Si ces sphères se voient toutes deux confrontées à la globalisation et à la standardisation de leurs pratiques, elles y répondent par un retour au local et au microcosme, par le retour aux singularités et au réseau.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à La Panacée - MoCo, Montpellier, du 9 février au 12 mai 2019.
Avec les chefs : Iñaki Aizpitarte, Maksut Askar, Danny Bowien, Manoella Buffara, Riccardo Camanini, Jeremy Chan, May Chow, Amanda Cohen, Mauro Colagreco, Thomas Frebel, Rodolfo Guzman, Healthy Boy Band, Esben Holmboe Bang, Jordan Kahn, Chiho Kanzaki, Antonia Klugmann, Alberto Landgraf, Richie Lin, Nadine Levy Redzepi, Virgilio Martinez, René Redzepi, Niko Romito, Ana Roš, Colombe St-Pierre, Gilles Stassart, et les artistes : Davide Balula, Dorian Bauer, Nicolas Boulard, Tiphaine Calmettes, Elise Carron, Cozinha Radicante avec Roberto Cabot (Rebecca Lockwood / Ynaïe Dawson / Rosa Branca), Nicolas Daubanes, Beth Galton, Tania Gheerbrant& Mahalia Köhnke-Jehl, Sakir Gökçebag, Valentina Karga & Tessa Zettel, Esmeralda Kosmatopoulos, Charlie Malgat, Fanny Maugey, Mathieu Mercier, Pôle-Fromage (Inès Day / Jeanson Péchin), Sean Raspet, Natsuko Uchino, Mélanie Villemot, Zoe Williams.
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Découvrez , le livre de Nicolas Bourriaud. Where does our current obsession for interactivity stem from?
After the consumer society and the communication era, does art still contribute to the emergence of a rational society?
Nicolas Bourriaud attempts to renew our approach toward contemporary art by getting as close as possible to the artists' works, and by revealing the principles that structure their thoughts: an aesthetic of the inter-human, of the encounter; of proximity, of resisting social formatting.
The aim of his essay is to produce the tools to enable us to understand the evolution of today's art. We meet Felix Gonzalez-Torres and Louis Althusser, Rirkrit Tiravanija or Félix Guattari, along with most of today's practising creative artists.
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Arman ; accumulations, 1960-1964
Nicolas Bourriaud
- Communic'Art
- Galerie Daniel Templon
- 24 Février 2016
- 9782917515211
Un beau livre qui présente les Accumulations réalisées par Arman au début des années 1960, l'une des séries les plus emblématiques du chef de file du Nouveau Réalisme.
Un ouvrage de référence présentant une quarantaine de scupltures historiques, pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire récente de l'art contemporain en France, préfacé par Nicolas Bourriaud.
En se proposant de constituer une 'archéologie du futur', Arman a mis en place un langage plastique qui aprofondément influencé l'art contemporain : les Accumulations posent dès 1959 le principe de la sérialisation.
Comme l'écrit Nicolas Bourriaud, plus que l'appropriation de l'objet, c'est la 'catastrophe de la quantité' et la 'tragédie du plein' qu'évoque ce geste fondateur.
Conçus comme de véritables tableaux, la force picturale de ces oeuvres résulte du choix des objets, de leurs couleurs et de la variété des matières. Les Accumulations traitent de la perte d'identité de l'individu et de la neutralisation des échanges humains par la société de consommation, de la violence de l'abondance, de l'esthétique du déchet, comme autant de 'prémonitions' de notre paysage post-industriel (N.Bourriaud). Ce travail de pionnier évoque les oeuvres de son contemporain Andy Warhol, tout en annonçant les recherches de nombreux artistes comme, entre autres, Damien Hirst, Thomas Hirschhorn El Anatsui ou Subodh Gupta.
Né à Nice en 1928, Arman vivait et travaillait entre Vence et New-York où il est décédé en 2005. Une grande rétrospective de son oeuvre s'est tenue en 1998 à la Galerie Nationale du Jeu de Paume de Paris, puis en
Israël, au Brésil et en Iran. Plus récemment le MAMAC de Nice (2006) et le Centre Pompidou (2010) lui ont consacré une importante exposition. Présent dans une centaine de villes du monde avec des oeuvres monumentales, il l'est également dans les plus grandes collections internationales -
Erik Dietman ; la verticale (millésimes 1962 a 2001)
Nicolas Bourriaud
- La Panacee
- 1 Décembre 2018
- 9782490123025
Recueil de textes (illustré) de Nicolas Bourriaud sur l'oeuvre d'Erik Dietman, artiste suédois protéiforme, poétique et rabelaisien.
Ce recueil de textes de Nicolas Bourriaud sur l'oeuvre d'Erik Dietman est publié à l'occasion de son exposition à La Panacée, « La Verticale (Millésimes 1962-2001) ». Couvrant toutes les périodes de son travail, elle s'articule autour de thèmes récurrents - le langage exploré dans sa richesse poétique, ses double-sens et ses apories ; la jouissance et la mort ; l'art comme dérive, refuge et commentaire sur la vie... Ces textes de circonstance, accompagnés d'un long entretien, témoignent d'une relation qui s'est nourrie, au fil du temps, de conversations et de regards bienveillants et actifs. Ils décrivent diverses facettes d'une oeuvre foisonnante. On y retrouvera les relations d'Erik Dietman, qui se définissait comme un « pilote d'essai », à la gastronomie, à la matière, à ses compagnons artistes, aux légendes nordiques et au jeu.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à La Panacée, Montpellier, du 13 octobre 2018 au 13 janvier 2019.
Artiste pluridisciplinaire, Erik Dietman (1937-2002) s'est volontairement tenu en marge des mouvements artistiques de son époque avec lesquels il entretenait toutefois quelques affinités. Libre-penseur, c'est en artiste indépendant qu'il crée un corpus d'oeuvres personnelles, oscillant entre réalité et poésie. La critique qu'il dresse contre les avant-gardes se teinte d'un humour subtil. Les dessins, les assemblages, les sculptures, s'articulent comme des rébus donnant une existence matérielle au mot. Son vocabulaire plastique, allant de l'assemblage composite au bronze monumental, conjugue la narration à la figuration et s'oriente vers le champ de la contrepèterie visuelle. Son art s'est imposé naturellement comme l'une des contributions les plus originales de la sculpture du XXe siècle.
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Loris Greéaud : the unplayed notes (2012-2017). introduction to the underground sculpture park
Nicolas Bourriaud
- Hatje Cantz
- 1 Avril 2022
- 9783775746205
The works by the conceptual artist Loris Greaud include installations, films, and architecture, as does his long-term project taking place around the world, The Unplayed Notes. Viewers encounter an experimental field of diverse media, all of which attempt to give form to temperature, light waves, or time. Greaud is interested in the stages of artistic production. The process of searching per se becomes visible in his installations. This book reveals the development of his art, in accordance with the ideas of Karlheinz Stockhausen, which gave the book its name: the actual meaning of a work lies in its unplayed, unheard notes. It includes as well an introduction to his upcoming project The Underground Sculpture Park that will be inaugurated in the Oaxaca desert and two complementary essays by the artist's long-time collaborator, outstanding theorist, and curator Nicolas Bourriaud.
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Le nouvel essai de Nicolas Bourriaud : une critique de la notion d'identité culturelle, partant d'une réflexion sur la globalisation culturelle et le modèle « multiculturaliste » post-moderne ; un plaidoyer pour une conception dynamique du sujet, dans le cadre des nouveaux modes de production, de consommation et d'usage culturels
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Planète B : le sublime et la crise climatique
Nicolas Bourriaud
- Radicants
- 15 Avril 2022
- 9782493734006
Nicolas Bourriaud invite des artistes du monde entier à s'interroger sur la contemporanéité du concept romantique du sublime, à l'ère de l'anthropocène.
En modifiant notre relation collective à la planète, le réchauffement climatique a eu un impact sur le regard des artistes. Aujourd'hui, le concept romantique du « sublime » prend une nouvelle actualité : basé sur les rapports entre l'humain et la nature, défini comme un sentiment de « plaisir mêlé de terreur » et par le contraste entre l'individu et l'immensité, le sublime devient la notion esthétique qui détermine l'anthropocène.
Dans Planète B. Le sublime et la crise climatique, Nicolas Bourriaud réunit des artistes du monde entier dans une exposition en trois actes : 1. Toute exposition est une forêt. 2. Charles Darwin et les récifs coralliens. 3. La mort tragique de l'île de Nauru.
Oeuvres de Nils Alix-Tabeling, Dana-Fiona Armour, Charles Avery, Gianfranco Baruchello, Hicham Berrada, Bianca Bondi, Peter Buggenhout, Roberto Cabot, Alex Cerveny, Anna Conway, Sterling Crispin, Kendell Geers, Anna Bella Geiger, Loris Gréaud, Max Hooper Schneider, Agata Ingarden, Per Kirkeby, Agnieszka Kurant, Romana Londi, Turiya Magadlela, Lucia Pizzani, Thiago Rocha Pitta, Ylva Snöfrid, Nicolás Uriburu, Ambera Wellmann, Haegue Yang, Phillip Zach.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée au Palazzo Bollani, Venise, du 20 avril au 27 novembre 2022. -
Crash test ; la révolution moléculaire
Nicolas Bourriaud
- Les Presses Du Reel
- 1 Février 2018
- 9782490123018
L'art des années 2010 semble avoir intégré la notion d'anthropocène, qui désigne une ère dominée par les activités humaines et leur impact sur la planète. Notre représentation du monde évolue ainsi vers une sorte de coprésence avec des sphères autrefois séparées dans la pensée occidentale : le minéral, l'animal, le végétal, la machine et l'humain, qui semblent échanger sans cesse leurs propriétés. Au sein de cette nouvelle promiscuité, la division traditionnelle en Occident entre nature et culture perd peu à peu toute pertinence.
Crash Test est né de ce constat.
Cette exposition rassemble une génération d'artistes qui travaillent le réel à son niveau moléculaire, en organisant des connections entre la réalité physique/chimique et les cultures humaines. Ils/Elles décrivent le monde actuel (ses sociétés, ses cultures...) à partir des matières (brutes ou synthétiques) qui le composent, et non plus à partir de données purement sociales, ni même humaines. Et à l'ensemble de ces règnes hétérogènes qui se rapprochent aujourd'hui, on pourrait ajouter l'image, devenue aujourd'hui une pellicule qui entoure notre univers - une atmosphère autonome, une couche de pollution.
Les artistes réunis dans Crash Test travaillent donc à partir de la réalité matérielle, qu'il s'agisse de ses composantes basiques ou des alliages les plus contemporains : existe-t-il encore un matériau purement « naturel » ou purement « humain » ? Sans revendiquer la posture du scientifique, ces artistes se livrent à des investigations sur les particules qui composent l'univers physique, les composés chimiques, les alliages synthétiques. Certains privilégient la réduction ou la pulvérisation de la matière, avec des oeuvres qui analysent le monde physique dans lequel nous vivons, en le décomposant ; d'autres mettent en valeur les réactions et transformations chimiques, à travers des installations en forme de dispositifs expérimentaux, de la pulvérisation (réduction du visible à des éléments basiques) à la solution (dissolution d'éléments dans un solvant) en passant par le précipité (formation d'agrégats moléculaires).
Au sujet de ces démarches radicalement nouvelles, on peut ainsi parler d'un type inédit de matérialisme - ou d'un réalisme analytique, qui prend acte de la fin de la division entre nature et culture sur laquelle se fonde la pensée occidentale, tout autant que de la subordination classique entre la matière et la forme, ici souvent confondues. Un matérialisme dont la question centrale serait : comment un état de la matière représente-t-il un moment de l'histoire ?
Nicolas Bourriaud -
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Artiste ayant réussi la synthèse entre pop-art, street-art et culture pop, ce luxembourgeois décédé en 2002 à l'âge de 35 ans connaît enfin la reconnaissance avec une exposition à Stuttgart qui passera l'été au CAPC de Bordeaux (31 mai - 23 septembre).
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Manet and the object of painting (paperback)
Nicolas Bourriaud
- Tate Gallery
- 1 Septembre 2011
- 9781854379962
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Radicant ; pour une esthétique de la globalisation
Nicolas Bourriaud
- Denoel
- Mediations
- 29 Octobre 2009
- 9782207261392
Un organisme qui fait pousser ses racines au fur et à mesure qu'il avance et qui doit négocier avec le sol qui l'accueille : c'est ainsi que Nicolas Bourriaud définit la notion de radicant, qui donne sens à la démarche de nombreux artistes contemporains.
Appuyant son analyse sur l'expérience vécue, celle d'un critique d'art et commissaire d'expositions international, Nicolas Bourriaud pose avec obstination cette question : qu'est-ce que l'art peut nous apprendre sur le vrai sens de la globalisation ? En quoi rend-il compte, toujours en avance, de ce monde en mouvement perpétuel où nous perdons chaque jour nos repères ?
Entre la fin des avant-gardes et la tentation du retour aux racines, entre la crise du multiculturalisme et les impasses de l'ironie culturelle des années 80, une voie se dessine, toujours précaire mais d'une richesse infinie : celle que frayent, à travers la vidéo, la peinture mais aussi la performance urbaine ou l'exploration d'une planète en mutation, des artistes aussi divers que Pierre Huyghe, Gabriel Orozco, Dominique Gonzalez-Foerster, Maurizio Cattelan. et bien d'autres.
Un essai qui donne des clés de lecture essentielles sur l'art contemporain.
Grand format 19.25 €Indisponible
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«Arrivé à l'âge de trente ans, je me rendais compte que je ne possédais rien, que ma fiancée s'éloignait de moi, que j'allais devoir échanger mes ambitions contre un emploi de salarié, et que la fin du monde approchait.» Beth quitte David alors qu'il vient d'intégrer un poste de «conseiller technique sans attribution définitive» dans l'Entreprise, société chargée d'élaborer une Arche moderne en vue du déluge imminent. David s'acharne à espérer que son couple n'est pas mort, tout en cherchant ce qu'il faut sauvegarder dans l'Arche : calendriers des postes, performants incinérateurs d'appartement, êtres humains ou cadavre congelé de Walt Disney... Et les signes de déliquescence s'accumulent. L'homme du palier, SDF philosophe qui investit l'immeuble au grand dam des soeurs K., jumelles obsédées par l'hygiène et la diététique, se transforme en agent liquidateur ; le tueur en série Jacchetti oublie sa carte d'identité auprès du cadavre de ses victimes ; les amis de David s'aventurent dans des projets troublants : l'un lance le chantier du Plus grand trou du monde et l'autre se fait murer dans son appartement. Une dissection percutante de cette ère où «la vie s'écoule dans les tubulures», d'un monde dominé par les stratégies de masse et les technologies de pointe : le nôtre.
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Catalogue de la première exposition monographique dans une institution publique d'Ambera Wellmann, présentant un ensemble d'une dizaine de tableaux récents, dont plusieurs réalisés pour l'occasion.
Publié suite à l'exposition éponyme au MOCO Panacée, Montpellier, du 5 octobre 2019 au 5 janvier 2020.
Le travail d'Ambera Wellmann (née à Lunenburg, Nouvelle Écosse, Canada, vit et travaille à Berlin), incluant peinture, dessin, assemblage et photographie, relève d'un engagement auprès des oeuvres figuratives du répertoire canonique occidental du 19e siècle.
La sensualité des surfaces peintes, les doux effets de brillance, la sensation de vitesse d'exécution alliée à un grand sens du détail, témoignent d'une grande maîtrise technique. Le rendu des chairs n'est pas sans suggérer le Saturne dévorant ses enfants de Goya ou les toiles de Francis Bacon. Par ce tour de force pictural, Ambera Wellmann parvient à renouveler avec puissance et originalité les représentations du désir humain.Grand format 30.00 €Indisponible
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Intérims - Art contre emploi est une exposition qui souhaite explorer les relations entre l'artiste et le système de rémunération d'une activité. Les oeuvres soulignent de façon poétique, ironique, ou conceptuelle l'absurdité de certains systèmes, les difficultés de survie économique de l'artiste, les caractéristiques supposées de ce qui est « produit ». Le catalogue de l'exposition propose de parcourir ces points de vue, tout en les enrichissant par des éclairages historiques ou critiques par la réédition de certains textes.