Dès la première nuit dans le manoir de son fiancé Trevor MacDougall, au nord-est de l'Écosse, Clotilde est prise d'hallucinations. Dans la lande des âmes tourmentées errent ou se plaignent derrière des portes hermétiquement closes.
Seule avec son lévrier Wippy, elle fait face à ces manifestations de l'audelà.
Lors d'une chevauchée, d'étranges apparitions lui délivrent de silencieux messages. Que lui veulent-ils ?
Mais voici que Clotilde entre en relation avec une jeune femme qui, au xviiie siècle, était l'amie de la reine Marie Stuart. La Dame lui chante alors une ballade. Clotilde la reconnaît : elle a souvent bercé son enfance. Qui la lui a chantée ? Et pourquoi, alors qu'elle est projetée dans la spirale du passé, cette Dame en haut de la grande tour carrée pleure-t-elle la mort de son pigeon blanc, porteur d'un message à son père en douce France ?
Tout se précipite, le danger se précise autour d'elle, les fantômes se font pressants. L'heure est venue... Clotilde doit fuir si elle ne veut pas mourir...
1873. Dans le village varois de Camps, Francis Gastellan, propriétaire des deux plus grandes entreprises de la région, règne sur l'industrie du feutre.
La jeune Naïs, fille de contremaître, est convoitée par les deux fils du patron, Francis et Césaire. Tandis que le benjamin obtient les faveurs de la belle, la jalousie anime le coeur de l'aîné. Les deux frères entament une guerre sourde aux lourdes conséquences.
Région lyonnaise, été 1872. Même si Aiglantine a trouvé le bonheur auprès de Mathieu, elle dissimule toujours un terrible secret. Des années plus tôt, elle a abandonné son fils Aurélien qui a été adopté par une riche famille d'industriels de la soie. Depuis, Aiglantine est devenue amie avec Louise, la mère adoptive, qui l'autorise à rendre régulièrement visite à ce fils ignorant la véritable histoire de sa naissance. Le fragile équilibre est rompu le jour où Louise, gravement malade, veut briser le pacte du silence. Aiglantine refuse, redoutant une confrontation douloureuse avec l'enfant qu'elle a abandonné. Mais combien de temps pourra-t-elle encore garder ce secret ? D'autant que, dans l'ombre, un individu venu de son passé réclame vengeance... Aiglantine va devoir faire des choix difficiles, pour son destin et celui de son fils...
Au crépuscule du XIXe siècle, le phylloxéra ravage les vignobles français. Dans la région lyonnaise, Philidor est désespéré : ses vignes sont touchées par la terrible maladie et il ne sait pas s'il pourra sauver la propriété familiale. Malgré les difficultés, il trouve un peu de réconfort grâce aux yeux vert émeraude de la belle Appoline.
Le répit est de courte durée, car un violent conflit l'oppose bientôt à Antoine, un parent éloigné qui souhaite la destruction pure et simple de tout le vignoble contaminé. Le lendemain de leur dispute, Antoine et un autre homme sont retrouvés assassinés au domaine, une corde autour du cou.
Des souvenirs de trahison remontent à la surface et tous les soupçons se portent sur Philidor qui va devoir se battre pour prouver son innocence et ne pas perdre l'héritage familial...
À quelques semaines d'intervalle, deux cadavres de lycéennes sont découverts dans le ravin d'une déchetterie et l'adjudant Di Nazzo mène l'enquête.
Trois femmes affrontent leur destinée dans ce roman : la fragile Gladys, une romancière blessée par la vie; Cécile, l'adjointe obstinée de Di Nazzo, que rien ne fait reculer, et Yasmina, une jeune Turque prisonnière des conventions familiales dont elle veut s'affranchir. Une solide amitié leur permettra de vaincre les dangers qui surgiront sur leur chemin.
Suspense et rebondissements entraînent le lecteur depuis Roussillon, gros bourg de France, jusqu'à Istanbul, la fourmillante et trépidante ville de Turquie. On plonge dans la noirceur des crimes pour rejaillir dans la splendeur des mosquées colorées stambouliotes.
Un roman empreint d'une certaine dureté et de violence mais non dénué d'humour et d'une grande sensibilité.
Novembre 1869, dans le village de Messimy au coeur des monts du Lyonnais, Aiglantine et sa mère, Amélie, travaillent à domicile comme tisserandes de velours de soie. Pour s'assurer un salaire convenable, les canuses doivent se tenir à la tâche pendant de longues journées. Quand Amélie est retrouvée étranglée devant son métier à tisser, la consternation est générale : pourquoi avoir tué cette femme qui ne quittait jamais sa maison-atelier et à laquelle on ne connaissait aucun ennemi ? Le passé de la victime recèle pourtant bien des mystères.
Et plus encore celui d'Aiglantine, revenue d'un séjour à Lyon quelques années auparavant avec suffisamment d'argent pour acheter la maison familiale et faire fabriquer son propre métier à tisser. Une tentative de meurtre sur l'héritier d'un important soyeux de la Croix-Rousse permettra de dénouer les fils d'un incroyable secret...
Septembre 1785. Augustine LeBlanc, dont la famille a été déportée par les Britanniques au cours du « Grand Dérangement » en 1755, s'apprête à retourner dans son pays natal, l'Acadie. Elle n'avait que dix ans lors de cet exil dans les colonies anglaises qui provoqua la mort de milliers d'Acadiens transférés par bateaux dans des conditions inhumaines. Mais tout est resté intact dans sa mémoire.
Trente ans plus tard, elle quitte le Poitou pour accomplir le voeu de sa mère défunte : répandre dans le cimetière de Grand Pré, son ancien village acadien, une poignée des terres sur lesquelles ont vécu les générations de LeBlanc, de France et d'Acadie.
Quand jacques maurin, viticulteur à gevrey-chambertin, embauche camille deschamps comme comptable pour la saison, il est loin de se douter que le passé va resurgir et déclencher des drames dans son domaine.
Un cadavre est découvert dans la grotte de captage de la source de la jouvence. l'adjudant bernard di nazzo, enquêteur à la brigade de recherches de la gendarmerie de dijon et son coéquipier barathon remontent patiemment les pistes qui les conduiront sur les traces du criminel. alors que les vendanges vont commencer, un nouveau crime jette la stupeur dans le domaine maurin.
La disparition de Rébecca, la belle séductrice de la Pierre du Diable, dans l'incendie de sa maison était-elle un accident ? En tout cas, le soir où le brasier a dévoré la jeune femme, Marcelin a reconnu une silhouette qui s'enfuyait.
Pourtant l'affaire a été classée. On disait à l'époque que la foudre était à l'origine du sinistre qui provoqua les deux morts. C'était aussi la thèse du maréchal-des-logis chef Lormont.
Trente ans plus tard, alors qu'une série d'incendies criminels met sur le pied de guerre les gendarmes de Saint-Jean-de-Bournay, les mémoires se réveillent, les langues se délient, les souvenirs resurgissent. Des cendres encore tièdes conduisent l'adjudant Di Nazzo, enquêteur à la brigade des recherches de Vienne, à des braises plus anciennes mais toujours aussi brûlantes.
Épouse de gendarme et passionnée de littérature,Nicole Provencesigne ici son premier roman.
Dans un bourg du nord de l'Isère, un projet de viaduc divise
la communauté des villageois : d'ores et déjà, la prochaine
expropriation des terres excite jalousies et convoitises. Au
cours d'une promenade dans la forêt domaniale des Blaches, l'un
des habitants découvre un étrange gibier à moitié dissimulé
dans un terrier de renard : le corps d'un chasseur. Qui l'a tué et
pourquoi ne l'a-t-on pas mieux caché au regard oe
Les gendarmes de Vienne mènent l'enquête mais, parmi les
paysans, pas un mot ne filtre alors que tout le monde semble
connaître au moins un auteur et un mobile plausibles. La
disparition d'une jeune fille intrigue l'adjudant quand il
apprend par un villageois que la mère de celle-ci aurait été
presque entièrement dévorée par un sanglier, trois ans auparavant.
Seule une jambe a été retrouvée.
Alors que le coupable est sur le point d'être démasqué, le
massacre d'un quartanier, un sanglier de quatre ans, remet tout
en cause.
Des morts bien suspectes pour cette région tranquille. Y a-t-il
un lien entre ces différentes affaires ? Un serial killer sévirait-il
dans le pays oe