Pour raconter les vies de Jacques Brel, Olivier Todd a mené l'enquête de Bruxelles aux Marquises en passant par la France. Il a recueilli les témoignages de la femme et des filles du chanteur, de ses compagnons de métier, de ses compagnes, il a écouté les souvenirs de ses amis.
Il a découvert des textes inconnus, des poèmes, des notes, des embryons de romans... et toute une correspondance étonnante, attendrissante, irritante, qui dévoile l'homme sous la célébrité.
Olivier Todd redonne vie à un grand parolier, à un interprète et à un compositeur hors pair, mais aussi à une personnalité riche et complexe.
Camus fut algérien et algérois, journaliste, essayiste, romancier, dramaturge, metteur en scène, acteur... Avec cette biographie, sa personnalité apparaît dans toute sa complexité, grâce à de nombreux inédits dont sa correspondance. Camus était charmeur et ombrageux, sincère et théâtral, plein de doutes et arrogant. Il voulait être aimé et y parvint souvent. Il cherchait à être compris et n'y parvint pas toujours. Il parla trop de bonheur pour être heureux et serein. Faut-il pour autant l'imaginer malheureux comme Sisyphe ?
Dans sa vie privée et ses engagements publics, un Camus inattendu - souvent inconnu - surgit à travers ses prises de position politiques ou artistiques, ses amitiés et ses amours. Camus reste inclassable, solitaire et solidaire, un frère ennemi de Sartre... Communiste puis anticommuniste, il connaissait le prix humain des idéologies. Il ne voulait être ni victime ni bourreau. Pour lui, la souffrance n'avait pas de frontière mais les tyrans avaient toujours la carte d'un parti. Déchiré par la guerre d'Algérie, Camus vécut aussi les amères victoires et les fécondes défaites de la justice et de la violence.
Plus de trente-cinq ans après sa mort, celui qui prétendait ne pas être le Clamence de La Chute - ce juge pénitent qui se vouait à l'enfer ou au purgatoire - redevient un «dangereux classique».
Nouvelle édition revue et corrigée.
Lorsqu'à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce monde de «cicatrices».Restent aujourd'hui ses livres, que l'on peut apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. «Ma vie ne m'intéresse pas», disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une oeuvre, et peut-être a-t-elle été son meilleur roman. Et c'est ainsi qu'Olivier Todd la retrace et l'analyse, sans complaisance et sans agressivité. S'attaquer à la biographie d'un écrivain ne signifie pas en effet attaquer sa vie et son oeuvre. Mais aucune des questions que soulèvent celles de Malraux n'est éludée. Son enfance, qu'il disait détester, fut-elle malheureuse ? A-t-il été révolutionnaire ? En quoi ? Résistant et gaulliste aussi tôt qu'on le dit ? Avec passion ou par calcul ? Ministre efficace ou rêveur ?S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, le dépouillement d'archives publiques et privées inexploitées, Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.
Le 30 avril 1975, les troupes de la république démocratique du Viêt Nam entrent dans Saïgon, tandis que les hélicoptères évacuent dans la panique les derniers réfugiés du haut des toits de l'ambassade américaine. Ce jour-là s'achève la guerre de trente ans poursuivie par les communistes vietnamiens afin de chasser les Français, puis les Américains de la péninsule indochinoise. Riche en révélations, le livre d'Olivier Todd s'impose comme le récit le plus complet et le plus exact de cesjours terribles. En journaliste, il fut l'un des rares occidentaux à avoir observé de près Hanoi, Saigon et les maquis du Vietcong, et en écrivain, Olivier Todd raconte les quatre derniers mois de cette tragédie.
"Olivier Todd invente avec ce livre un genre littéraire nouveau : le roman géopolitique à clefs, dont il fait aussi un roman d'anticipation et un roman comique. Dans un monde balkanisé, au XXIe siècle, les dictateurs règnent au nom de la démocratie, la purification ethnique au nom de la fraternité, les bouffons intellectuels au nom de la culture, les médias manipulés au nom de l'information. Dans ce terrifiant et désopilant conte satirique ressuscitent l'esprit de Swift, l'ironie de Voltaire, le surréalisme d'Alfred Jarry ". Jean-François Revel de l'Académie française.
"Ne cherchez pas dans un atlas la Scarie, ce pays qu'invente Olivier Todd. Et la guerre civile qui s'y déroule, aucun journal ne l'a racontée. Elle se situe dans le futur, Todd a donc tout imaginé : personnages, villes, paysages, péripéties. Mais, miracle du roman, en créant un monde barbare, absurde, cruel, ubuesque et shakespearien, il nous dévoile celui où nous vivons ". Max Gallo.
Paris, 1943. Rainer Wunder, 28 ans, est officier de liaison de la Wehrmacht auprès de la Luftwaffe au Sénat. Il va tomber éper-dument amoureux de Hannah Ollenstein, dite Suzanne Froment, allemande, juive, communiste, 32 ans. Elle travaille pour les Britanniques et est chargée par son réseau de « sonder » les mili-taires allemands qu'elle croise dans les trains, les cafés. Elle va passer cinq jours et six nuits dans sa vie de résistante auprès de Rainer Wunder. Elle deviendra, après la guerre, un cadre du Parti Communiste. Elle est l'amie de Dora Schaul, communiste, résis-tante, juive réfugiée en France et amie d'Helen, la mère du narra-teur.
Le narrateur de cette histoire est l'auteur lui-même, Olivier Todd, écrivain et journaliste, qui mêle à cette fiction ses souvenirs d'Occupation à Paris. Il avait alors une quinzaine d'années et raconte le lycée, son amitié avec Louis de Tournemire (dont le grand-père, dénoncé par une concierge, sera arrêté puis déporté) et ses premières amours ; tout cela entremêlé à d'autres souvenirs et enquêtes menées après la guerre.
Dans l'étrange atmosphère de ce Paris occupé, trahisons, arresta-tions et dangers de mort constants donnent à la narration une intensité particulière. A côté des personnages fictifs, on croise aussi Picasso, Sartre, Florence Gould, Robert Desnos.
Femme merveilleuse, deux enfants, appartement de classe, belle situation, la B.M.W. Le bonheur, oui. Jusqu'au jour où Robert Gonnay se réveille licencié - réorganisation de l'entreprise, personnel compressé. Stupeur : sa carrière brillante, sa réputation, son gros carnet d'adresses ne servent à rien. Robert Gonnay a beau se démener, il ne retrouve pas d'emploi et le voilà plongé dans la spirale infernale des attentes à l'ANPE, des curriculum vitae, des petites annonces... Lente mais implacable dégringolade. Comme il faut vivre, il s'essaie à l'infidélité conjugale et, dans la foulée, apprend la jalousie, sans conviction. La complicité avec sa fille s'étiole et, un matin, il se découvre sans amis - que son infortune tenace a lassés. Dans la Balade du chômeur, cet homme, Robert Gonnay, ressemble à chacun de nous comme un frère. Seulement, il a une particularité, regardez : il est devenu transparent.
Algérie 1960. En Kabylie, les hommes de Tahar, chef de la wilaya X, sont cernés. Le sous-lieutenant François Seignerolles reçoit un ordre de mission très étrange - début d'une aventure complexe, fascinante et de négociations secrètes, qui mettront, peut-être, face à face, à l'Elysée, Charles de Gaulle et des maquisards algériens. Accords et trahisons, chasses à l'homme, discussions courtoises ou acharnées, retournements mêlent et opposent, en Algérie, Suisse ou France, civils et militaires, métropolitains et pieds-noirs, conseiller présidentiel et agents secrets, journalistes et policiers, partisans français des nationalistes algériens et activistes d'une organisation qui ressemble fort à l'OAS.
Restituée dans sa puissance et sa diversité, c'est la guerre d'Algérie telle que l'histoire l'a retenue ou pourrait l'imaginer. Derrière les hommes, des stratégies, des cultures s'affrontent - ou se rapprochent - à travers les mots de la morale et, parfois, ceux de la poésie.
Londres 1947. christophe, vingt-cinq ans, vient prendre possession d'une lourde malle de cuir noir, seul héritage de mardy, la sanglière, margaret dorothy ross, sa grand-mère inavouée et indigne. de la fin de l'ère victorienne à l'après-seconde guerre mondiale, la vie de mardy, révélée par le contenu de la malle, retrace le parcours solitaire d'une femme d'exception, séduisante et éprise d'absolu dans ses passions hors norme. journaliste puis directrice d'une brillante revue féminine, mardy connut les aléas d'une carrière oscillante qu'elle affronta avec orgueil et courage. christophe retrouvera, découvrira plutôt cette grand'mère-sanglière impudique et attachante ; et il l'aimera.
Thomas Baudouin, français par sa mère et surtout par sa grand-mère Mado, américain par son père, Papa Dad, est un étudiant heureux de U.C.L.A., fasciné par son professeur de littérature comparée, Richard Baynes, et charmé par son copain noir, Pitch. Son service militaire au Vietnam sera plus qu'un intermède. La guerre, il la voit de loin, presque en touriste, bien installé au service de presse de l'armée américaine. Mais cette guerre, c'est aussi pour lui la découverte de l'horreur, la mort de Pitch, son frère, et une initiation amère au monde des adultes. De retour à la vie civile, Thomas reprend ses études, épouse Kate dont il a un fils, voyage, s'essaie à l'enseignement, rêve une oeuvre littéraire. Il écrit, effectivement, mais dans les journaux. Il quitte les Etats-Unis pour la France où il devient correspondant, et Kate restée à Los Angeles pour Mathilde. Il quitte enfin la presse écrite pour la télévision. Un autre regard sur le monde, sur le Vietnam où il retourne, sur l'Afrique en feu, sur le monde politique, sa pâture de journaliste... il a perdu le temps et le goût du rêve.
Du pouvoir il découvre et l'attrait et les compromis. "Sais-tu à quoi les gens de ton espèce me font penser ? demande Richard Baynes à Thomas. Au Queequeg de Moby Dick : malgré tous ses tatouages, c'était, dans l'ensemble, un cannibale très convenable. Tu es propre et convenable, présentable et de bonne compagnie. Mais comme tous les journalistes, tu dévores tes semblables tout crus. Et, tu ne t'en rends pas compte, tu te dévores toi-même."
Un fils rebelle, Olivier Todd.
"Monsieur le Président, électeur du PS en 1981, j'ai aujourd'hui une légère gueule de bois. Encore sympathisant en 1983, je suis souvent déçu, parfois abasourdi... Je vais dire tout haut ce que beaucoup de vos électeurs murmurent." Sous la forme d'une lettre à François Mitterrand, pour lequel il ne dissimule pas son estime, Olivier Todd, sans hargne et sans complaisance, examine les promesses, les réalisations, les échecs et le style de "la gauche" au pouvoir. Les mesures sociales et économiques sont-elles aberrantes, comme l'affirme "la droite" ? Les relations extérieures seraient-elles la grande réussite de ce septennat ? La présence des communistes au gouvernement, habileté ou danger ? Comment vit ou survit la télévision, notre "malade nationale" ? Mitterrand est-il socialiste ? Gaullien ? Fidèle à lui-même ? Après les élections municipales, au-delà du manichéisme à la mode, en parlant franc, Olivier Todd répond à ces questions.
Pour raconter les vies de jacques brel, olivier todd a rassemblé les éléments de son enquête de bruxelles aux marquises en passant par la france.
Il a recueilli les témoignages de la femme et des filles du chanteur, de ses compagnons de métier, de ses compagnes, il a écouté les souvenirs de ses amis. il a découvert textes inconnus, poèmes, lettres, notes, embryons de romans. , toute une correspondance étonnante, attendrissante, irritante, qui dévoile l'homme sous la célébrité. la seule biographie vraiment complète de jacques brel. olivier todd redonne vie à un grand parolier, à un interprète et à un compositeur hors pair, mais aussi à une personnalité riche et complexe.
Une vie ardente, démesurée. le portrait unique d'un homme libre.
Suite opérationnelle de l'ouvrage Les compétences du 21e siècle, ce livre propose un ensemble de méthodes concrètes et détaillées pour développer les soft skills à un niveau individuel (pour soi), à un niveau managérial (pour son équipe) et à un niveau organisationnel (pour son entreprise). Certaines méthodes sont prouvées, d'autres, plus empiriques ou populaires : l'ouvrage propose un tri en fonction de leur efficacité relative. Les grandes parties rappellent le contexte, ce que sont ces compétences du 21e siècle et leur utilité, en détaillant notamment un modèle inédit provenant de la recherche sur dix grandes soft skills, appliquées au contexte professionnel. Des témoignages de coachs, de chercheurs et de praticiens dédiés au développement des soft skills, ainsi que des exemples et des études de cas d'entreprises montrent comment l'environnement de travail joue un rôle clé dans le développement de ces compétences.