9782756322124R Avant tout, le coeur Les poèmes sont des façons de dire, légères ou profondes, selon l'état de chacun et que chacun peut aimer plus ou moins.
Ici et là, chacun peut en prendre sa part, et vouloir en retenir l'essentiel, du moins pour en garder un heureux reflet et pour que lui revienne peut-être un jour cette pensée chantante et riche de sens, qu'il peut aimer comme venue d'un ami.
L'ensemble unit la poésie au dessin et façonne une pensée originale, alliant les diverses possibilités de pénétrer la réalité.
Iaroslav Matviichine
Dans la première partie de ce cinquième livre, (1990-1993), l'auteur puise dans les pages d'un journal écrit à cette époque. Rien n'est aussi varié et divers, la vie se déroule, s'enchaîne à tout ce qui se passe et aussi à ce qui se cache au fond de soi ou même dans des rêves !
Alice n'avait pas écrit pour que cela devienne un livre, même le modeste livre qu'elle appelle Solitude. C'est encore la vie qui change et qui entraîne la précieuse vie qu'il faut regarder et approfondir en écrivant et en essayant de communiquer ses pensées, montrant ainsi que tout est affaire de courage et plus encore, de partage et de joie...
À cette première partie, l'auteur ajoute un ensemble de poèmes, chacun accompagné d'un croquis à l'encre de chine datant de quelques années avant l'écrit de ce journal, et qui sont faits au jour le jour, dans un présent plus heureux.
Dans ce 8e livre, Alice Payret nous fait revivre au Maroc dans les années où ce pays est arrivé à se libérer du Protectorat de la France, d'une façon assez bien conduite, avec un minimum de difficultés.
Le récit, toujours sobre, cependant près de la vie d'Alice, est suivi de photos de l'auteur, ainsi que d'une série de dessins originaux à l'encre de chine.
Une deuxième partie du livre est constituée de lettres reçues par l'auteur après son départ du Maroc. Ce sont des témoignages, écrits avec une grande spontanéité, par quelques élèves qui deviennent des amis, dans une correspondance où apparaît leur vie au lycée et dans leur pays.
Ia. Matviichine
Pour Alice Payret, qui a présenté déjà une dizaine de livres, cette conclusion que nous essayons de formuler se dégage de toute sa production, variée et riche, de toute sa vie. Plus que jamais, c'est ici une succession de notes chantantes et brèves, par des mots simples, aussi simples que ses encres de Chine, aussi parlantes et spontanées. Peut-être, peut-on dire, qu'elle ne calcule pas longtemps ses mots ! Sans doute ne voulait-elle pas s'attarder.
Dans ce livre, l'auteur nous entraîne dans un vaste parcours, à travers la Sibérie, la Mongolie et pour le pays de ses rêves, la Chine. Voyages non en simples touristes : il s'agit bien sûr de saisir ce qui est le plus intéressant dans ce qu'elle découvre, mais aussi et surtout, des manifestations de sentiments qui caractérisent le plus ce pays.
D'autre part, c'est à Pékin qu'a lieu cette année-là, le 71e Congrès International d'Espéranto, occasion d'échanges possibles et de rencontres amicales.
L'auteur, habile dessinatrice, n'a pas manqué tout au long de ce voyage de fixer des impressions personnelles, rapidement saisies, illustrant son récit. Ses dessins à l'encre de chine, inédits, très spontanés, déjà d'un passé un peu lointain, présentent eux-mêmes un intérêt exceptionnel.
Voici le second carnet de voyage d'Alice Payret en 1987 à travers la Pologne, du Sud au Nord, dans un temps où le pays bougeait vers un autre avenir.
Le parcours était bien organisé, avec une semaine à Varsovie où s'est déroulé le Congrès du centenaire de l'Espéranto. Les rapports avec des participants ont été très fructueux et des amitiés profondes sont restées, qui se sont exprimées par la suite d'une façon suivie et très amicale.
Dans l'ensemble, ce ne sont que vues bien personnelles, par quoi l'auteur dégage l'essentiel de ce qu'elle a pu approcher de ce pays, des impressions qu'elle en a gardé et dont elle a voulu donner l'écho, sensible et riche d'images.
Le récit, assez rapide, est bien illustré, outre les photos nombreuses, par d'élégants dessins inédits de l'auteur, à l'encre de chine.
Ia. Matviichine.
Dans la première partie de ce livre, Alice Payret raconte une histoire qui semble bien éloignée de notre monde actuel : c'était un temps où l'on pouvait ne pas forcer la précipitation vers l'amour. Le hasard jouait. Et les sentiments allaient de pair avec le respect. Alors naissait parfois l'impossibilité de l'accord parfait que l'on avait rêvé. Mais la séparation ne brisait rien.
Dans la seconde partie du livre, le récit se poursuit au long des années où parents et amis répondent aux lettres d'Alice. Nous la voyons partager avec tous les difficultés de ces années de guerre, mais la jeunesse y était encore, courageuse et pleine d'espoir.