Quand deux adolescents de la bonne société de dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié.
Il n'y a que gabriel lecouvreur, dit le poulpe, pour ne pas trouver ça " normal ". alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...
On le sait depuis un bon moment, tout est beau vu du ciel, tout se transforme en magnificence graphique et force est d'admettre que notre Monde est " sublime, forcément sublime ".
Moi, Julius, Commandeur du groupe crash le plus honni par le peuple saumâtre de hégéliens, n'ai que des ennemis.
Et mon pire ennemi, je lui souhaite la pire des choses. Moral car prévisible. Quand il sera au bout de mon P.38, j'appuierai sur la détente. Mes bottes de lézard mauve vont tremper dans du sang esthétique. Normal car spinoziste.
première publication de la bio-bibliographie officielle des sept membres de la célèbre expédition sanders-hardmuth partie au pérou, de 1946 à 1948, à la recherche du fameux trésor de rascar capac, " celui-qui-déchaîne-le-feu-du-ciel ".
Décidé à faire passer la contre-société alternative à la vitesse supérieure, le collectif libertaire "ZO" organise son "université d'été" dans un camp naturiste. Parce qu'à poil on ne peut plus rien cacher ! Au programme, donc : plage, surf, amours libres et... prises de bec. La situation risque de virer au problématique quand la bande apprend que Rosa, une gentille retraitée, a été tuée. En aidant leur ami Harrar à régler les détails de la succession, ils découvrent l'histoire extraordinaire de la vieille Espagnole... Il s'agirait de la propre fille du célèbre combattant républicain Durutti ! Ce n'est plus Rosa, c'est une icône qu'on a tuée ! Les voilà plongés jusqu'au cou dans une intrigue policière dont ils se seraient bien passés... Calo, Laurence, Papi, Brett, Sonia et les autres affrontent leurs contradictions libertaires : que faire du coupable quand ils l'auront trouvé
Comme le professe le Grand Kakou premier, dans la sourate A mort la boîte aux lettres : " Rien ne remplace l'action qui ne sert à rien et prouve que l'on existe enfin. "
Envoyé par Gérard dans le Nord pour dénicher des bières locales, Gabriel est confronté, entre Valenciennes et la frontière belge à un curieux fait divers. Le même jour, à quelques kilomètres de distance, on retrouve un cadavre bloquant une écluse de l'Escaut canalisé et un autre dans un tas de ferraille de l'usine sidérurgique de Vallorec. Le Poulpe tente d'établir le lien entre ces deux meurtres.
Moi, Julius, vingt ans après, l'éthique recoule dans mes veines, car mon pire ennemi est de retour.
Et il a fait alliance, le chien, avec le pire artefact de la dialectique, Le Foot.
Normal car hégélien.
Quand, en pleine kop-ulation, il entendra les accords de la sympathie pour le diable, il saura que, dans son propre sang, baignent déjà mes bottes de lézard mauve. Normal car spinoziste.
Un choix de nouvelles très éclectiques à la mesure du talent protéiforme de Jean-Bernard Pouy.
Une écriture sans fioritures à l'ironie mordante, un goût très prononcé pour les descriptions pointues et les dérapages poétiques contrôlés qui abordent de façon prégnante l'immédiateté du malheur.
Ulysse remplace, au pied levé, le conducteur du car municipal emmenant un club du troisième âge dans une virée culturo-gastronomique en Camargue et bas-Languedoc.
Croyant passer trois jours tranquilles avec ce qui ressemble à une colo, il va vite déchanter. Les Anciens, c'est dangereux. Et c'est normal. Ils n'ont plus grand chose à perdre et profitent à fond du peu de temps qu'il leur reste pour adapter la morale à ce qu'ils savent et pensent du monde.
Il n'y a pas que le roman noir dans la vie.
Il y a aussi la vie noire du roman. Et la vie de personnages au bord de la crise de nerfs, se déhanchant maladroitement sur le parapet de la douleur et du désespoir. Ils n'ont pas de mystères à résoudre, d'énigmes à comprendre, de cadavres à trouver dans le placard. Ils sont simplement à la recherche de cette révélation qui les fera peut-être avancer. Mais vers où ? Un recueil de nouvelles de Jean-Bernard POUY, sortant du cadre strict du polar et du roman noir et s'avançant, avec précaution, sur les rives du fantastique, de l'anticipation et de l'incantation poétique.
Dans la petite école de Bothoa, au coeur de la Bretagne, un jeune élève, Pol, s'ennuie.
Il observe les cartes accrochées aux murs et rêve d'un ailleurs. Des années plus tard, vers 1919, Pal, revenu de la guerre, lance une fléchette sur la carte du monde. La destination est choisie: les îles sous le vent. Un petit matin flamboyant, Pol n'emporte qu'une poignée de braises, ses souvenirs. Les vents des mers du Sud raviveront le brasier.
Sous le regard de la lune comme unique témoin de leurs forfaits, une strip-teaseuse, un sous-marin, des flics, une bande de tueurs et la jeune fille du péage de l'autoroute se croisent...
Leur destin bascule quand la nuit devient blanche et capricieuse...