Le temps des préjugés est obsolète. La Francophonie, aujourd'hui, ne peut plus être perçue comme l'image d'un élitisme social, politique, culturel, voire ethnique. La langue française n'appartient plus qu'aux Français, mais à tous ceux qui l'utilisent et se l'approprient, non seulement comme outil de communication, mais aussi comme expression de soi et de l'Autre. La langue française est bien vivante et tous les systèmes éducatifs doivent prendre en compte cette réalité en se fondant sur une didactique du futur, celle de l'interculturel sous toutes ses formes. Ce débat francophone doit permettre à tous les locuteurs du français de se libérer du carcan de l'insécurité linguistique en s'appropriant la langue de Molière.
"Le français langue des Lumières, langue universelle ou simple instrument de domination sociale exploité par certaines élites au pouvoir, ici, là ou ailleurs ? Le monde francophone d'aujourd'hui est celui d'une obscure clarté de plus en plus difficile à percevoir, mais parfois volontairement entretenue. Comme le prouvent les nombreuses enquêtes réalisées dans le cadre de cette étude, l'avenir du français est donc dans la rencontre de l'Autre et l'acceptation de la différence. Il est aussi dans l'espoir que cet outil de communication et d'expression devienne un réel espace de dialogue avec soi-même et un espace de création, pour chacun de ses locuteurs. C'est dans cette perspective d'appropriation de la langue française par tous ceux qui l'utilisent que ce nouvel ouvrage dénonce des stéréotypes qui sévissent encore et défend le droit à la différence. Quel que soit le statut de cette langue dans les différents pays où elle est utilisée, officielle ou minoritaire, son appropriation par tous est à ressentir désormais comme une véritable conquête."
Fondée sur des centaines d'entretiens, cette recherche sur la perception de la couleur noire s'inscrit dans un parcours d'une grande richesse, allant d'une vision esthétique et même artistique, à l'émergence de réflexions autour des valeurs symboliques portées par cette couleur dans la vie de tout un chacun, conduisant le lecteur sur des terrains très divers, sociaux, politiques, religieux ou encore linguistiques.
Cet ouvrage s'interroge ainsi sur l'instauration du vivre ensemble, au-delà des tensions sociales nées d'une incapacité à comprendre l'Autre.
Au moment ou linguistes et didacticiens s'affrontent à propos de la notion de langue-culture, Renaud Dumont tente de démontrer qu'on peut et qu'on doit éviter la rupture. Instrument de communication, la langue est aussi un champ, et parfois même un chant, d'insertion sociale et culturelle. C'est cet itinénaire difficile, seule voie d'accès à l'appropriation d'une langue par un sujet parlant qui en fait SA langue, qui est décrit ici, à la lumière d'expériences vécues en terres étrangères.
A travers l'analyse d'un certain nombre d'exemples, cet ouvrage s'intéresse à l'originalité du travail d'adaptation filmique d'oeuvres littéraires pour montrer qu'il existe bien une autonomie de la création cinématographique consécutive au travail d'adaptation.
Un roman aussi drôle que brillant porté par un anti-héros irrésistible !
Dans la famille Le Guennec, on aime les bonnes notes et l'équitation. Lorsque Achille écope d'un avis de redoublement (avec 3 de moyenne en anglais), c'est un peu l'apocalypse ! Les vacances s'annoncent mal : il va devoir réviser et monter à cheval, lui qui ne rêve que d'air guitar et de festival de metal. Sans compter que toute la famille est en ébullition en prévision de l'arrivée d'Alice, la très distinguée correspondante anglaise de sa frangine...
Ouvrage qui s'inscrit dans le prolongement des deux premiers volumes de l'ouvrage collectif sur la couleur noire, Le Noir couleur dangereuse ou transgressive ? regroupe une quarantaine d'interviews portant sur la perception de la couleur noire vécue par des acteurs issus de milieux très différents, artistiques (théâtre, photographie, peinture, sculpture, musique, danse et bien d'autres encore), littéraires ou universitaires, certains contributeurs aux ouvrages précédents, d'autres non. L'analyse de ces entretiens tente de mettre en lumière la façon dont chacun vit la différence entre ce qui se conçoit collectivement et la réalité pratique d'un quotidien qui en est parfois éloigné. Tous ces témoignages s'inscrivent dans la problématique d'un « vivre ensemble », au carrefour de l'artistique, du civilisationnel et du communicationnel.