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Robert Badinter
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J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914.
Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé.
Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils.R. B.Une manière de chef-d'oeuvre, d'une sincérité coupante et sans apprêts. Cette histoire est la nôtre. La Croix.Une chronique familiale autant qu'un hommage à la terre d'asile que fut la France avant l'Occupation. Bouleversant. Marianne. -
Ce livre est le récit de ma longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981. Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des Etats dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs, ses angoisses, sa violence. A considérer cependant les exécutions pratiquées aux Etats-Unis, en Chine, en Iran et dans de nombreux autres pays, le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.
Robert Badinter -
«Un grand roman classique, une histoire de haine, de sang, de mort et d'amour. Oui, d'amour. Unité de temps, de lieu, trois personnages : l'auteur, son vieux maître, la victime - oui, la victime - et puis la foule, avec quelques silhouettes bien plantées au premier rang. Un récit qui va droit son chemin vers la réponse à l'unique question : mourra-t-il ?
Ce qui importe, c'est de savoir ce qu'est la justice, comment elle fonctionne, à quoi sert un avocat, pourquoi la peine de mort. C'est tout cela qui nous bouleverse dans ce beau livre, dur et sensible à la fois. Ne laissez plus passer, en tout cas pas ainsi, ce qu'on nomme par dérision peut-être la Justice des hommes.»
Pierre Viansson-Ponté, Le Monde, 3 octobre 1973. -
Vladimir Poutine : l'accusation
Bruno Cotte, Alain Pellet
- Le Livre de Poche
- Documents
- 28 Février 2024
- 9782253249313
Cet ouvrage présente les fondements de l'accusation contre Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, auteur du crime d'agression contre l'Ukraine et des crimes de guerre et contre l'humanité commis par les forces russes, dont il est le chef suprême.
Face au président russe, ils forment désormais un petit groupe, international, solide, déterminé. Trois de ces tireurs embusqués, dont Robert Badinter, viennent de faire paraître un acte d'accusation, qui témoigne de leur ténacité. Car le droit international est un sport d'endurance. L'Obs.
Quand un grand avocat se transforme en procureur, c'est que l'heure est grave. Les Échos.
Un livre rigoureux, sans concession, appelé à faire date dans l'histoire des relations internationales à l'époque contemporaine et, notamment, dans la renaissance d'un danger pour la paix mondiale. Marianne.
Le « J'accuse» de Robert Badinter contre Vladimir Poutine. L'Express. -
"J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils".
Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte.
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Les épines et les roses
Robert Badinter
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 29 Août 2012
- 9782253164371
Ce livre est le récit de mon voyage au pays du pouvoir. Il commence au lendemain de l'abolition de la peine de mort en octobre 1981 et s'achève à mon départ de la Chancellerie, en février 1986. Il y est beaucoup question de justice, parfois de politique. [...] Ces années de luttes, je les raconte telles que je les ai vécues. Le lecteur ne sera pas surpris d'y trouver, mêlée au récit des événements, l'expression de mes convictions sur ce que devrait être la justice dans la République. De tout ce que j'ai pu réaliser à cette époque, l'essentiel demeure : irréversibilité de l'abolition, suppression des juridictions d'exception, dépénalisation de l'homosexualité, progrès des droits des victimes, ouverture aux citoyens de la Cour européenne des droits de l'homme, amélioration du régime des prisons, et bien d'autres mesures encore. [...] En achevant cet ouvrage, ma conclusion est simple : « Lecture faite, persiste et signe. » R. B.
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Contre la peine de mort ; écrits 1970-2006
Robert Badinter
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 23 Janvier 2008
- 9782253122593
Né à Paris en 1928, avocat et professeur de droit, Robert Badinter a défendu des causes célèbres, comme le procès de Patrick Henry. Parallèlement, il milite pour les droits de l'Homme et adhère au Parti socialiste en 1971. À son arrivée au pouvoir, François Mitterrand le nomme Garde des Sceaux. En tant que ministre de la Justice, il fait voter, le 9 octobre 1981, la loi abolissant la peine de mort. On lui doit également des mesures telles que l'abrogation du délit d'homosexualité, la suppression de la Cour de sûreté de l'État et des tribunaux permanents des forces armées, les droits des victimes et l'amélioration de la condition carcérale. Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, il préside la commission d'arbitrage de la CEE sur la paix dans l'ex-Yougoslavie. Depuis 1995, il est sénateur des Hauts-de-Seine. Robert Badinter est l'auteur de nombreux ouvrages historiques et politiques.
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Demain vous voterez l'abolition de la peine de mort" ; "je crois qu'il y a lieu de recourir à la peine exemplaire
Maurice Barrès
- Points
- Points Grands Discours
- 27 Août 2009
- 9782757815021
Depuis la Révolution française, la peine capitale a été l'objet de prises de position politiques très fortes.
Lorsqu'en 1981, après de nombreux rebondissements, un projet de loi sur l'abolition de la peine de mort est enfin débattu devant l'Assemblée nationale, Robert Badinter, garde des Sceaux et orateur de talent, fait un discours qui marquera les annales de la Ve République. Le discours de Maurice Barrès, en 1908, vient rappeler combien le sujet fut polémique et anima les passions tant dans la population française qu'au sein des hémicycles.
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Quand j'appris, au cours de recherches sur la justice de l'épuration, que Pierre Laval, lors de sa dernière nuit, avait eu pour interlocuteur René Bousquet dans sa cellule à Fresnes, je demeurai étonné. Aucune mention n'est faite du contenu de cet entretien dans les ouvrages consacrés au procès et à l'exécution de Laval, en octobre 1945. À l'évocation de cette ultime rencontre entre ces deux hommes marqués d'infamie, mon imagination s'éveilla. Chacun avait oeuvré, dans le cadre de ses fonctions sous Vichy, à la réalisation de crimes contre l'humanité. À défaut de connaître la vérité, j'imaginai cet ultime dialogue entre Laval, qui sait qu'il va mourir, et Bousquet, convaincu qu'il sortira au mieux de son épreuve judiciaire.
R. B. -
Que savais-je d'Oscar Wilde quand je me suis penché sur son destin judiciaire ? Je n'ignorais pas qu'il avait été poursuivi en raison de pratiques homosexuelles, condamné à une peine d'emprisonnement, et qu'il était mort à Paris à l'aube du XXe siècle, misérable et rejeté par la société qui l'avait tant fêté. Demeurait cependant dans sa vie cet épisode singulier. Il m'apparut que la poursuite et la condamnation de Wilde pouvaient se révéler riches d'enseignements. Voici, un écrivain célèbre que la justice de son pays, réputée dans toute l'Europe pour son respect des droits de la défense, a condamné, pour homosexualité, à deux années de travail forcé, en cellule solitaire. Il en sortit brisé, ruiné et déshonoré. Pareille tragédie judiciaire sur fond de répression victorienne de l'homosexualité méritait d'être présenté au public français. Ce qui fut fait. Jorge Lavelli en assura la mise en scène au Théâtre de la Colline. Roland Bertin incarna le personnage de Wilde. A eux et à tous les comédiens et techniciens qui les entouraient, ma reconnaissance est acquise.
R. B. -
Les briques rouges de Varsovie
Robert Badinter
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Theatre
- 23 Novembre 2022
- 9782253104438
Sur un rayon de ma bibliothèque, depuis près d'un demi-siècle, deux briques cassées sont posées. Elles n'ont rien de remarquable, ni par leur couleur, rouge foncé, ni par leur texture. Mais elles sont précieuses pour moi. Ces morceaux de brique sont des fragments du mur qui entourait le ghetto de Varsovie, dont rien ne subsiste, hormis les souvenirs de quelques survivants et les écrits des contemporains. Pour qui a écouté ces voix d'outre-tombe, il est impossible de les oublier. Parfois, dans mon bureau, mon regard se pose sur ces fragments de brique rouge qui ont enserré tant de misère humaine. Je pense à ceux qui vécurent et moururent au ghetto. Aux martyrs, aux héros, aux salauds aussi, de cette cité engloutie. À force de rêver à eux, ils ont pris place dans ma mémoire imaginaire. Comment ont-ils vécu ? Comment sont-ils morts ? Leurs voix chuchotent leurs ultimes paroles. Écoutons-les, nous qui vivons encore !R. B.
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Condorcet ; un intellectuel en politique
Robert Badinter, Elisabeth Badinter
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 4 Mai 1990
- 9782253053279
Il était grand temps de rendre à un intellectuel d'exception, philosophe et homme politique, la place éminente qui lui revient. Grâce à Elisabeth et Robert Badinter, c'est chose faite. Leur Condorcet répare une injustice trop longtemps perpétrée à l'endroit d'un homme éblouissant qui, justement, a consacré sa vie à combattre toutes les iniquités.
Claude Servan-Schreiber, Marie-France.Intellectuel, philosophe, défenseur des Noirs, des Juifs, des femmes, abolitionniste convaincu et militant, et accompagné dans la vie par une femme aussi belle qu'intelligente, la célèbre Sophie à la tête bien faite, Condorcet ne pouvait qu'attirer le ministre de la Justice qui fit voter l'abolition de la peine de mort, et son épouse, philosophe, féministe et passionnée par le Siècle des Lumières.
Michèle Gazier, Télérama.Que devient « un intellectuel en politique » selon le sous-titre de ce livre ? Est-ce une pensée qui s'altère ? Le Condorcet des premiers temps, celui d'Elisabeth Badinter, est-il le même que le révolutionnaire de 1789 étudié par l'ancien ministre de la Justice ? La question qui traverse ce livre n'a rien de théorique. Elle est intime, brûlante même. Et la réponse que donne ce Condorcet est lumineuse.
Marianne Alphant, Libération.Les auteurs, sans doute parce qu'ils sont deux, se gardent d'intervenir en leur nom. Ils font oeuvre d'historiens, non d'essayistes... Mais quel beau travail, sobre, fouillé, habité de discrets élans, d'évidentes tendresses !
Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde. -
Libres et égaux... l'émancipation des Juifs 1789-1791
Robert Badinter
- Le Livre de Poche
- Documents
- 30 Octobre 2019
- 9782253820475
« Rien ne me prédisposait à m'attacher à l'histoire de l'émancipation des Juifs sous la Révolution. Jusqu'au jour où, suivant pas à pas Condorcet, je rencontrai une délégation de Juifs, conduite par l'avocat Godard, venant demander en janvier 1790 à la Commune de Paris de soutenir leur cause auprès de l'Assemblée nationale. Cet événement, si lourd de portée dans l'histoire des Juifs de France et d'Europe, a bien peu compté dans la Révolution. Pourtant, à l'analyser de près, il se révèle chargé de signification. Refuser aux Juifs le droit d'être des citoyens comme les autres, c'était leur dénier la qualité d'hommes comme les autres, et renier la Révolution elle-même. Ainsi l'émancipation des Juifs apparaît en définitive comme une victoire de la force des principes sur la force des préjugés. »
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Article Premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Le texte intégral de la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l'Organisation des Nations unies le 10 décembre 1948, présenté par Robert Badinter et illustré par Jacqueline Duhême. «La Déclaration est un message de foi dans l'humanité et d'amour des êtres vivants» (Robert Badinter). La préface de Robert Badinter, célèbre pour ses nombreux combats pour la défense des droits de l'homme, éclaire cet album dont il a été l'instigateur. Les illustrations, grâce à des exemples concrets et universels, permettent la compréhension immédiate de ce texte capital.
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Le procès Bousquet : Haute Cour de justice 21-23 juin 1949
Robert Badinter
- Fayard
- 26 Octobre 2022
- 9782213722337
« Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent.
Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice. Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui.
René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires.
Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française.
Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau.
Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. » Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949. Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences. -
Théâtre Tome 1 ; cellule 107 ; les briques rouges de Varsovie ; C.3.3.
Robert Badinter
- Fayard
- 10 Mars 2021
- 9782213718361
J'ai toujours aimé le théâtre.
Au lendemain de la guerre, j'ai découvert son pouvoir d'envoûtement du troisième balcon où se juchaient les étudiants.
La jeunesse s'est enfuie, mais la passion est restée. Elle devait porter ses fruits. J'ai écrit en secret des pièces de théâtre. Nombre d'ébauches ont pris le chemin de la corbeille à papier, mais quelques-unes ont échappé à ces excès de dépit amoureux. Les voici réunies sous le titre optimiste de Théâtre I.
Au lecteur d'être, par la grâce de l'imagination, le metteur en scène et l'acteur de ces pièces. Frappons les trois coups. Instant magique, le rideau se lève...R. B.
Né à Paris en 1928, Robert Badinter, avocat, fut ministre de la Justice (1981-1986), président du Conseil constitutionnel (1986-1995) et sénateur (1996-2001). -
L'histoire de l'abolition de la peine de mort est celle d'une victoire de l'homme sur lui-même et trouve son fondement dans les droits de l'homme, dont le premier est le droit à la vie.
À Cesare Beccaria qui se voulait disciple des encyclopédistes revient la gloire d'avoir le premier, en 1764, énoncé cette proposition d'une audace intellectuelle inouïe : "La peine de mort n'est ni utile ni nécessaire".
La Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 proclame : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".
Sans doute, l'abolition universelle n'est pas encore acquise mais des signes encourageants apparaissent et, en dépit des survivances, la marche vers l'abolition universelle est irréversible. Il n'y a donc pas lieu de s'émerveiller des progrès de l'abolition. S'ils sont éclatants, ils sont encore trop lents. S'ils ne cessent de gagner dans ce monde, trop d'États recourent encore à la peine de mort.
Mais parce que celle-ci est inutile, inhumaine et dégradante, la victoire complète de l'abolition est certaine. Aux nouvelles générations d'achever ce long combat contre la forme la plus grave de la torture, partout proscrite. Et de rendre l'abolition UNIVERSELLE. Ce sera l'une des plus belles victoires de l'humanité. -
A ce moment de mon existence déjà longue, me retournant vers ce qui fut un combat passionné, je mesure le chemin parcouru vers l'abolition universelle. Mais, tant qu'on fusillera, qu'on empoisonnera, qu'on décapitera, qu'on lapidera, qu'on pendra, qu'on suppliciera dans ce monde il n'y aura pas de répit pour tous ceux qui croient que la vie est, pour l'humanité tout entière, la valeur suprême, et qu'il ne peut y avoir de justice qui tue.
Le jour viendra où il n'y aura plus, sur la surface de cette terre, de condamné à mort au nom de la justice. Je ne verrai pas ce jour-là. Mais ma conviction est absolue : La peine de mort est vouée à disparaître de ce monde plus tôt que les sceptiques, les nostalgiques ou les amateurs de supplices le pensent.
R. B. -
" Voici un écrivain célèbre que la justice de son pays, réputée dans toute l'Europe pour son respect des droits de la défense, a condamné pour homosexualité à deux années d'emprisonnement.
(... ) Pareil destin a suscité depuis un siècle de nombreux ouvrages (... ). Comme Oscar Wilde était d'abord homme de théâtre (... ), j'ai choisi de raconter l'histoire de sa chute sous la forme très fibre d'une pièce de théâtre. " R. B.
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Depuis quarante ans, la société française souffre d'une grave maladie: le chômage de masse.Ce mal a suscité une déferlante législative à tel point que le droit du travail apparaît aujourd'hui comme une forêt obscure où seuls les spécialistes peuvent trouver leur voie. Loin de favoriser l'emploi, le Code du travail suscite ainsi un rejet souvent injuste.
Il faut réagir.
Il n'est pas de domaine de l'Etat de droit qui ne repose sur des principes fondamentaux. C'est à mettre en lumière ces principes, disparus sous l'avalanche des textes, que cet ouvrage est consacré. Sur leur base, il appartiendra aux pouvoirs publics et aux partenaires sociaux de décliner les règles applicables aux relations de travail, selon les branches et les entreprises.
Mais rien ne sera fait de durable et d'efficace sinon dans le respect de ces principes. Puisse l'accord se faire sur eux, dans l'intérêt de tous.
Robert Badinter est professeur émérite de l'université Paris I Panthéon Sorbonne et ancien président du Conseil constitutionnel.
Antoine Lyon-Caen est professeur émérite de l'université Paris Ouest Nanterre et directeur d'études à l'Ecole deshautes études en sciences sociales (EHESS).
Dessins© Plantu -
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De la naissance de la République à 1914, l'idéologie pénitentiaire demeure constante: la prison doit être un lieu de peine, mais aussi d'amendement; elle est faite pour transformer les délinquants autant que pour les punir. Pour les républicains, une discipline ferme mais humaine et les bienfaits de l'instruction peuvent toujours ramener le délinquant au droit chemin, c'est-à-dire à un comportement conforme aux valeurs de la République. Dès lors, son idéal lui commande, plus qu'à toute autre forme de gouvernement, de se pencher sur les prisons, de les transformer, de les humaniser enfin.Or la République ne le fait pas. C'est, dira-t-on, faute de moyens plus que de bonnes intentions. Mais, précisément, la question posée est bien celle-là: pourquoi la République s'est-elle refusée à prélever les ressources nécessaires pour changer la prison, en finir avec la misère, la promiscuité, la corruption de la vie carcérale, toujours dénoncées et toujours reconduites? Pourquoi accuser les tares d'un système pénitentiaire indigne des valeurs de la République _ et de son intérêt bien compris, puisqu'il nourrissait la récidive _ et cependant se garder d'y remédier?A travers le prisme de ses prisons et de sa politique répressive, c'est un visage secret de la République qui se révèle.
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Un antisémitisme ordinaire ; Vichy et les avocats juifs (1940-1944)
Robert Badinter
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 1 Décembre 1999
- 9782253147473
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La morale internationale entre la politique et le droit
Alain Finkielkraut, Jean Daniel
- Tricorne
- Repliques
- 29 Octobre 2001
- 9782829302114
De Nuremberg au Rwanda et à Pinochet, la question des crimes contre l'humanité se pose : sont-ils imprescriptibles ? La justice est-elle un attribut de la souveraineté ? A propos de Castro et des droits de l'homme, de Milosevic : le chef d'Etat est-il criminel ? Papon remplace-t-il Hitler en 1999 ? L'avis de Jankélévitch est-il celui de Badinter et de Daniel ?