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Quand l'auteur était chanteur... Robert Pico, écrivain prolixe, a traversé le show-business parisien dans les Sixties. Années joyeuses, insouciantes et irrésistiblement pétillantes. « Pété de thunes », titre de sa première chanson enregistrée, révèle des souvenirs bourrés d'anecdotes (parfois croustillantes), de surprises, de révélations, de secrets ! On y croise Delon, Bardot, Mouloudji, Audiard, Bourvil... Mais également les copains de Bob : Gainsbourg, Pierre Perret, Franck Fernandel, Mireille Darc et, plus particulièrement, Joe Dassin. Musique et mots rythment un récit où l'intrigue frise parfois le polar tandis que les sensations se bousculent à la porte d'un lecteur parfois essoufflé, souvent chaviré, toujours charmé par ce virtuose du verbe.
L'HISTOIRE :C'est un bouquin pas dégueu que nous propose le p'tit gars Pico.L'histoire d'un mec d'Ukraine, papa du célèbre Gainsbourg !Serge l'appelait affectueusement Gainsboum, parce qu'au piano - disait-il - il faisait ...BOUM !Le p'tit Pico, chanteur chez Vogue, sillonnait les 45 tours et les années 60 avec son pote Gainsbourg. Il a rencontré Joseph Ginsburg, et il nous narre la vie du juif Ukrainien émigré à Paris, Pygmalion de son fils, tout en nous révélant un Gainsbourg jeune, insolite et méconnu...Affirmatif !
Le moins qu'on puisse dire c'est que l'histoire du john est un sujet qui nous concerne tous ; comme le sommeil, les états d'âme de miss France ou l'existence de Dieu.Sujet original que Robert Pico a traité avec humour et délicatesse. On sourit souvent et l'on s'esclaffe même au fil de ces pages douces et soyeuses. Jamais de vulgarité de lapart d'un écrivain qui signe son 17 ème livre après les succès de «Cadillac », «8 secondes à Manhattan » et d'« Amis mots sauvages ».Les rares mots crus semés dans ces lignes sont signés Rabelais, Ronsard, Voltaire, Boileau, Georges Bataille,Gainsbourg et d'autres...Sobre mais sans sécheresse, drôle et fulgurant,Le john est un antidépresseur efficace qui, comme on dit, devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Du reste, il paraît que laquestion est à l'ordre du jour dans les bureaux du Ministère...