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Qui ne connaît pas le Soldat Rose ? Ses aventures dans le grand magasin avec le petit Joseph, puis la suite dans l'orphelinat avec tous les autres jouets. Mais il reste une question à laquelle personne n'a jamais répondu, personne : pourquoi le Soldat Rose est-il rose ? Cette troisième et dernière aventure nous emmène dans la fabrique de jouets, là où le Soldat a été fabriqué. C'est une préquelle (si, si, le mot est français !), une histoire qui se passe avant le premier épisode.
Dans cette usine pleine de poésie, nous suivons les péripéties de notre Soldat (pas encore rose donc !) et d'une drôle de bande de jouets pour sauver une Ballerine de la poubelle, sous l'oeil menaçant du Contrôleur qualité. Et si finalement, contrairement à ce qu'on a toujours supposé, le Soldat n'était pas devenu rose suite à une erreur de fabrication ? Après les immenses succès populaires et critiques des deux premiers volets, cette dernière aventure clôt la trilogie du Soldat Rose sur les explorations de la différence sous toutes ses formes.
Composé par Alain Souchon, Pierre Souchon et Ours, écrit par Pierre-Dominique Burgaud, illustré par Robin Feix, le Soldat Rose à la fabrique de jouets est un conte musical interprété par Alain Souchon, Zazie, Jean-Louis Aubert, Sandrine Kiberlain, Hugh Coltman, Calogero, Olivia Ruiz, Renan Luce, Edouard Baer, Laetitia Casta et Gaëtan Roussel.
Lalala est un bébé qui rêve de voyager avec ses amis. De planète en île déserte, il vit des aventures extraordinaires. Avec Lilili, ou son chat Crapette, ils vont même jusqu'à Brailletone, faire un tour de sous-marin rouge. On se demande toujours s'ils sont là ou là. Attention au vent méchant.
Autour du thème « Être là », Lalala est là est un livre-disque, écrit comme une poésie rigolote. Les chansons empruntent au jazz, à la pop et sont portées par la voix douce de Julie Bonnie qui a, pour l'occasion écrit des textes profonds, et parfois un peu pour les grands. Robin Feix, le bassiste et dessinateur des Louise Attaque, illustre les aventures dans des tons résolument Beatles, couleurs vives et narration comme une BD.
« Lalala est là » est à regarder, écouter, entendre, dire, commenter.
Le roman illustré Siméon in London est né de la rencontre entre deux Français au coin d'un tas de crêpes dans une maison de Brighton. Tous deux sont pères et aiment improviser pour leurs enfants des histoires à dormir debout. Robin Feix (par ailleurs bassiste de Louise Attaque et Vertige) et JD Beauvallet (cofondateur du magazine Les Inrockuptibles) ont tendance à vivre dans leurs têtes, mais très vite, l'idée d'un livre à quatre mains prend forme, Robin aux illustrations et JD aux narrations.
Il raconte l'histoire d'un jeune adolescent français un peu geek qui, venu en voyage scolaire à Londres, perd son groupe mais se trouve lui-même. Transformé par ses rencontres, il vit une mue en accélérée qui le fait passer de transparent à étincelant. Pour devenir quelqu'un, Siméon vit, au hasard bienfaiteur de ces carrefours où peut changer un destin, des aventures cocasses à effrayantes, tendres à drôles.
Il y croise, naturellement, un groupe de rock, mais aussi un savant fou, un gang sulfureux, la Reine ou Banksy. Il y rencontre surtout Alice, phare de ce voyage initiatique dans un Londres merveilleux et magique.
« Alice est envahie par son histoire, une sale histoire dont elle voudrait tant se débarrasser. Parce que le silence tue, que la honte étouffe, Alice se met en quête des mots pour écrire son récit, puis le brûler, l'évincer une fois pour toutes de sa vie. Comment trouver les mots qui racontent l'indicible ? Sur le chemin d'Alice, on croise des monstres, des morts, des personnages loufoques. Tous vont l'aider à comprendre enfin ce qui lui est arrivé : très jeune, elle a croisé le chemin d'un garçon perturbé qui l'a agressée sexuellement.
J'avais envie, j'avais besoin de raconter l'histoire d'Alice. J'aimerais délivrer les enfants non-coupables de la honte et de la culpabilité qui les hantent.
En écrivant, j'imaginais des dessins. Leurs contours restaient flous, et puis j'ai eu un déclic : depuis le début, c'étaient les illustrations de Robin qui accompagnaient mon écriture. Je ne sais pas pourquoi.
Robin, je l'ai rencontré il y a une quinzaine d'années dans des loges, sur des scènes, dans des bars, la nuit. Son groupe, Louise Attaque, avait invité le mien, Cornu, pour une trentaine de premières parties. Puis le temps a passé.
Il a suffi d'un coup de fil. Sa réponse a pris deux jours. Il avait aimé Alice, il allait l'illustrer.
Nous nous connaissons peu mais avec ce texte je lui en disais long sur mes angoisses, et il me répondait avec ses dessins. Nous n'avons pas eu besoin de nous parler, le projet s'est enfanté tout seul, comme une évidence. » J. B.