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Stéphane Castelluccio
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Les origines des bals de la reine à la Cour de France remontent au XVIIe siècle. Il revenait à la souveraine d'animer la vie de Cour par des cercles, des concerts et des bals, particulièrement pendant la période du Carnaval.
En cas de disparition de la souveraine, la dauphine assurait ce rôle, comme la duchesse de Bourgogne à la Cour de Louis XIV de 1700 à 1712, année de sa mort. Cette tradition semble s'être effacée au début du règne de Louis XV, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en 1763. Les festivités en période de carnaval marquèrent un renouveau des bals offerts par la reine Marie Lecsczinska. À la suite du décès de la souveraine en 1768, la dauphine Marie-Antoinette poursuivit cet usage en tant que reine jusqu'en 1787. -
Papiers peints chinois au XVIIIe siècle ; de la cale au paravent
Stéphane Castelluccio
- Gourcuff Gradenigo
- 5 Avril 2018
- 9782353402762
Spécialiste des xvii et xviii e siècles, Stéphane Castelluccio nous livre ici une étude passionnante sur les papiers peints chinois qui connurent une grande vogue en Europe au xviii e siècle.
Connu ici dès le xvi e siècle, le papier peint chinois est plus largement importé après la création des Compagnies des Indes en Angleterre, Hollande puis en France.
Vendus sous formes de feuilles, de paravents ou d'éventails, les papiers peints chinois sont fabriqués dans différentes sortes de qualités de papier?: à base d'écorce de bambou, ou d'autres arbres tels que les muriers, ormes et cotonniers.
Richement illustré, l'ouvrage analyse et explique les motifs de ces papiers : ornementaux, décors de fleurs, figures et d'oiseaux.
Il met en évidence une production chinoise dédiée à l'exportation vers l'Europe qui l'apprécie pour son exotisme et son pittoresque.
Enfin, en étudiant les circuits commerciaux, les coûts et les usages, Stéphane Castelluccio retrace le parcours de ces papiers, depuis les lieux de production situés à Nakin et Canton, jusqu'aux résidences royales dans lesquelles il connaissent une grande vogue au xviii e ?siècle.
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Chaises et tables volantes au XVIIIe siècle
Hubert Naudeix
- Honore Clair
- 27 Octobre 2023
- 9782918371403
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Le goût pour les porcelaines de Chine et du Japon à Paris au XVII et XVIIIe siècles
Stéphane Castelluccio
- Monelle Hayot
- 1 Mai 2013
- 9782903824785
Cet ouvrage, réalisé à partir d'archives inédites, retrace les circuits commerciaux, l'évolution du goût et des usages de la porcelaine de Chine et du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris, sujet jamais traité en France.
Les contemporains privilégiaient l'effet d'ensemble à la qualité individuelle de chaque pièce.
À table, les porcelaines du Japon étaient utilisées pour le service du dessert, apothéose du repas.
À partir de la fin du XVIIe siècle, les importations se diversifièrent et les nouvelles générations rejetèrent l'accumulation des bleus et blancs pour préférer les pièces polychromes et les céladons, présentées en moins grand nombre dans les appartements. Les amateurs les mêlaient avec leurs collections de peintures et de bronzes, appréciant le contraste des matériaux. Le développement des montures de bronze doré fit des porcelaines orientales montées de véritables objets d'art. Par le rôle important qu'elles jouèrent dans l'histoire du décor intérieur, les porcelaines de Chine et du Japon constituent un élément capital dans l'histoire du goût et des arts décoratifs européens aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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La noblesse et ses domestiques au XVIIIe siècle
Stéphane Castelluccio
- Monelle Hayot
- 8 Octobre 2021
- 9791096561346
Les premières études sur les domestiques ont été publiées à la fin du XIXe siècle, à l'apogée de l'emploi domestique. Il faut attendre un siècle et les années 1980 pour que la domesticité intéresse de nouveau les historiens. Le XIXe siècle, durant lequel la domes- ticité connut son plus fort développement, intéressa tout d'abord les historiens. Ensuite, d'autres études ont exploré le monde de la domesticité au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle. Ces recherches privilégient une approche générale et sociale avec la place des domestiques dans la société, les préjugés à leur égard, leur rôle dans la diffu- sion des manières de vivre aristocratiques, leur fortune matérielle et l'évolution de la condition domestique.
Peut-être en raison du développement, depuis le milieu des années 2000, des « auxiliaires de vie », « aides ménagères » et autres nouvelles formes de domesti- cité, ce sujet a retrouvé la faveur des sociologues. Les approches sont plus particulières chez les historiens et les historiens de l'art, avec un intérêt porté aux lieux d'exercice ou au marché du travail.
Cet ouvrage s'attache à l'étude des relations humaines au quotidien entre l'aristocratie et sa domes- ticité dans la France du XVIIIe siècle, depuis le recru- tement jusqu'au départ du domestique ou au décès du maître. Documents d'archives, presse, littérature, mémoires et correspondances ont été consultés pour tenter d'appréhender leur nature, leur variété, leur richesse et leur complexité. Ces relations particu- lières, résultat des interactions des personnalités de chacun, se développaient dans un cadre défini par les conventions sociales qui imposaient des droits et des devoirs, tant aux maîtres qu'aux domestiques, aux- quelles se mêlaient représentations idéales, attentes et préjugés. La Révolution est ponctuellement évoquée, car les circonstances, exceptionnelles et souvent tra- giques, entraînèrent d'importantes modifications dans les relations entre maîtres et domestiques et dans l'appréhension du monde domestique par le nouveau pouvoir, lesquelles constituent un sujet d'étude en eux-mêmes. -
Trois registres manuscrits conservés aux Archives nationales, relatent le quotidien du Roi à Versailles entre?1723 et?1785. Sur plus de 1?400 pages se déroulent 63 ans de vie officielle de la Cour enregistrée par l'administration des Menus Plaisirs sous l'angle de l'étiquette, de l'organisation pratique et de la réalité du métier de roi au jour le jour.
L'historien Stéphane Castelluccio, avec la collaboration du conservateur des Archives nationales Pierre Jugie, nous présente ce Journal de la Cour, document exceptionnel en majeure partie inédit. Du lever au coucher public du roi, de l'accouchement de la Reine aux funérailles de Louis XV, tout est noté, sans oublier les fêtes, les feux d'artifice, les cérémonies, les voyages et les présentations...
Cette édition des registres présente les extraits les plus instructifs, les plus descriptifs et les plus à même d'évoquer la mécanique ordinaire et extraordinaire de la Cour. Après une substantielle introduction, les extraits sont commentés, afin de rendre compréhensible cette source unique. Ce Journal de la Cour apparaît comme une source et une référence inépuisables pour l'histoire culturelle de Versailles et du pouvoir royal. -
Le goût pour les laques d'orient en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
Stéphane Castelluccio
- Monelle Hayot
- 22 Novembre 2019
- 9791096561094
Au XVIIe siècle, les termes « lachinage » et surtout « verni » désignaient les objets laqués. Le mot « laque », bien que connu, commença à être employé dans l'acception actuelle à partir des années 1720, se développa à partir des années 1740, particulièrement dans les catalogues de vente, pour supplanter celui de verni, lequel resta toutefois en usage jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De nos jours, le terme laque employé au féminin désigne la matière première non mise en oeuvre, tandis qu'au masculin il désigne un objet laqué.
Cet ouvrage offre une synthèse de l'histoire du goût pour les laques en France à l'époque moderne, depuis leur importation jusqu'à leur usage, soit pratique soit comme pièces de collection. Cela permettra de distinguer les convergences et les divergences avec le commerce des porcelaines, dues à la nature des objets, à leur technique, à leurs usages... Si l'appréhension des laques était différente de celle des porcelaines, l'intérêt suscité par ces objets témoignait de la fascination de l'Europe pour ces productions de la fabuleuse Asie.
Les sources d'archives demeurent riches et variées. La correspondance et les mémoires de commerce, rédigés par et pour les employés de la Compagnie française des Indes orientales, portent peu de jugement de valeur esthétique pour aborder les laques de manière pratique avec une approche essentiellement commerciale. Ces remarques apportent néanmoins des renseignements précieux pour connaître leurs conceptions des attentes du marché français.
Les inventaires après décès des marchands et des particuliers, collectionneurs ou non, apportent de nombreux renseignements sur l'état du marché, mais généralement sans description ni jugement de valeur. Ces derniers apparaissent dans les relations de voyageurs au Japon ou en Chine, dans certains traités techniques, dans les mémoires et les journaux des contemporains et surtout dans les catalogues de vente publiés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Généralement, les commentaires sur les laques apparaissent bien moins abondants que ceux sur les porcelaines, peut-être en raison de leur relative rareté sur le marché. Cette recherche ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les collections mais cherche à définir les grandes lignes qui caractérisaient le marché et le goût pour les laques et leur évolution sur deux siècles, afin de suivre l'évolution des sensibilités vis-à-vis de ces objets qui ont toujours fasciné les Occidentaux. -
L'éclairage, le chauffage et l'eau
Stéphane Castelluccio
- Gourcuff Gradenigo
- 14 Octobre 2016
- 9782353402298
Spécialiste du XVIIe et XVIIIe siècles, Stéphane Castelluccio explore dans cet ouvrage l'usage de l'éclairage (lampes à huile, chandelles et bougies), du chauffage (bois et charbon), et de l'eau, dans les intérieurs parisiens aux xviie et xviiie siècles.
L'auteur y détaille les techniques de fabrication des chandelles et des bougies, les circuits commerciaux qui acheminaient à Paris suif, cire, bois, charbons et eau ainsi que leur livraison et leur stockage chez les particuliers.
Il étudie également l'influence du chauffage et de l'éclairage dans le décor et l'ameublement et tous les usage pratiques et quotidiens qui en découlent : niveaux d'éclairage au quotidien, ou lors d'une fête, horaires d'allumage, services chargés de fournir les bougies à la cour et usage symbolique de la lumière chez le roi. Le niveau d'éclairage des résidences royales reflétant bien une certaine conception de la fonction monarchique.
La consommation, les coûts et l'influence sur la vie sociale sont également abordés avec l'évocation des règles de civilité autour de la cheminée par exemple, ou bien autour des points de lumière dans les maisons. Pour l'eau, la mise en place des salles de bains, des lieux à l'anglaise et des glacières est également évoquée.
L'étude de la mise en oeuvre de l'éclairage (mise en place, allumage, mouchage et remplacement), du chauffage (usage des bûches, feux, évacuation des cendres), et de l'eau (quête à la fontaine, surveillance des réservoirs), montre à quel point ces usages domestiques était coûteux, lourds et contraignants pour l'ensemble de la société. Ce n'est qu'à partir des années 1950 qu'ils sont devenus disponibles à domicile, en abondance et pour un coût raisonnable.
L'ouvrage est organisé de façon simple en trois parties : l'éclairage, le chauffage et l'eau.
Il est nourri d'une documentation inédite : archives de la Maison du Roi, inventaires après décès, mémoires de contemporains, dictionnaires et traités techniques et d'architecture. Richement illustré, l'ouvrage n'est pas seulement un livre de référence sur le sujet, mais également un beau livre, élégant et très évocateur de la façon dont vivaient nos aïeux.
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Résidence non officielle des rois de France, le château de Marly a été un lieu d'expérimentations architecturales et mobilières. En effet, l'édifice étant destiné à devenir une résidence de chasse et de plaisance, son architecte, Jules Hardouin-Mansart, a bénéficié d'une certaine liberté dans sa construction et a pensé pour celui-ci une architecture éclatée en un Pavillon Royal et douze autres pavillons pour la cour. Cette demeure, considérée dès son origine comme une merveille, doit son caractère d'exception tant à son architecture originale qu'à son instrumentalisation politique par le roi Louis XIV qui en fit un symbole de l'attribution de ses faveurs à la cour : « Sire, Marly ? » Dans cet ouvrage, Stéphane Castelluccio retrace l'histoire du château de Marly depuis sa construction à partir de 1679 jusqu'à la Révolution. En grand spécialiste du décor d'intérieur et du mobilier des xviie et xviiie siècle en France, il étudie ici l'empreinte laissée par les différents monarques que le château a abrité.
Stéphane Castelluccio est diplômé de l'École du Louvre, docteur en histoire (Université Paris IV-Sorbonne) et chargé de recherches au CNRS. Il a publié de nombreux articles et ouvrages, notamment Le château de Marly sous le règne de Louis XIV (1996) et Vue des jardins de Marly. Le roi jardinier, en collaboration avec L. Bénech et G. Mabille (1998, ré-édité en 2011). Depuis plus de vingt ans, Stéphane Castelliccio étudie avec passion l'histoire du château de Marly.
Un livre objet fastueux qui enthousiasmera les amoureux des arts décoratifs du xviie siècle.
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Le garde-meuble de la couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle
Stéphane Castelluccio
- Comite Des Travaux Historiques Et Scientifiques
- Cths Histoire
- 25 Novembre 2004
- 9782735505548
Le Garde-Meuble de la Couronne était l'administration chargée de la gestion du mobilier et des objets d'art destinés à l'ornement des appartements royaux.
Tout d'abord simple attribution du valet de chambre du roi depuis le Moyen Âge, la création d'une administration spécifique, dirigée par un intendant, s'avéra nécessaire pendant le règne de Henri IV devant le développement des maisons royales. La charge d'intendant général des meubles de la Couronne devint de plus en plus prestigieuse à partir du règne de Louis XIV grâce à l'attention croissante portée au mobilier royal par les souverains.
Les intendants furent des personnalités intéressantes et l'étude de leur origine sociale et de leurs parcours permet de mieux comprendre leur action à la tête du Garde-Meuble. Tour à tour excellents administrateurs, amateur éclairé ou favori du roi, ils contribuèrent au rayonnement du mobilier royal et de leur administration. Pour la première fois, le statut juridique du mobilier royal est abordé avec particulièrement la question de son inaliénabilité et les limites de celle-ci, ainsi que.
Parallèlement, celui des garde-meubles personnels des souverains qui géraient leurs biens mobiliers privés. Cette étude de l'histoire administrative, juridique et sociale du Garde-Meuble apporte un regard nouveau et complémentaire sur cette importante institution de l'Ancien Régime et son fonctionnement, incontournable pour l'étude du mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que sur la personnalité de ses directeurs.
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Le château de Choisy
Renaud Serrette, Anais Bornet, Gabriela Lamy
- Honore Clair
- 14 Octobre 2021
- 9782918371373
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Vivre noblement en son hôtel : Résidences aristocratiques et vie sociale dans les capitales européennes au XVIIIe siècle
Collectif
- CNRS
- Cnrs Alpha
- 21 Janvier 2022
- 9782271135339
Les hôtels particuliers et les palais de l'aristocratie européenne qui ont traversé les siècles avec plus ou moins de bonheur abritent désormais un musée, une institution ou un ministère, quand ils n'ont pas été divisés en appartements ou détruits. Leurs usages actuels diffèrent donc totalement de ceux pour lesquels ils avaient été conçus.
Les auteurs de cet ouvrage collectif s'attachent à en retrouver le fonctionnement originel au quotidien grâce à des approches économiques, pratiques, sociales et symboliques. La spécialisation des pièces, le degré de richesse de leur décor, l'importance de la domesticité, de l'orfèvrerie ou de la garde-robe, les concerts privés... constituaient le train de vie propre à la noblesse. Appréhender ainsi le cadre et les usages de la vie quotidienne de leurs occupants permet de saisir l'importance de la résidence urbaine pour l'affirmation de la place privilégiée de l'aristocratie dans les sociétés des différents pays d'Europe. Ces études synthétiques apportent une contribution inédite à la connaissance de la société et de la culture matérielle aristocratique européenne du XVIIIe siècle. -
Cet ouvrage retrace l'émergence au cours du règne de Louis XIV de la spécialité du commerce des meubles et des objets d'art dans le corps des marchands merciers. L'étude de ce dernier, replacé dans son contexte humain, social, économique et politique, permet d'en saisir la richesse et la variété. Les merciers surent inventer des objets inédits et des modes nouvelles pour répondre aux attentes voire susciter des besoins nouveaux chez leur clientèle.