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Steg
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Toute l'«africanité« du blues transparaît à travers John Lee Hooker : son visage pur et racé, sa présence forte, sa musique primitive, obsédante, puissamment rythmée, son jeu de guitare saturé, répétitif et envoûtant, sa voix grave et son chant profond.
Toute l'histoire du peuple afro-américain est contenue dans sa musique : des moanings et chants de l'esclavage au rock dur des années 80 en passant par les blues du Sud profond et la musique lourde et violente des ghettos. Au terme d'une carrière extraordinaire qui l'a vu évoluer dans tous les contextes, il est resté lui-même, pur et singulier, indéracinable et inimitable.
John Lee Hooker, The Boogie Man, est l'un des plus grands artistes populaires qu'ait donné au monde l'Amérique noire.
Jean Buzelin, historien du blues nous livre une biographie originale de John Lee Hooker illustrée par Steg. Les 2 CDde 48 titres révèlent l'intégralité de l'immense talent de John Lee Hooker.
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C'était génial de vivre
Marceline Loridan-Ivens, David Teboul, Isabelle Wekstein-Steg
- Pocket Documents Et Essais
- 16 Mai 2024
- 9782266343824
Le dernier témoignage que Marceline Loridan-Ivens, survivante de la Shoah et amie de Simone Veil, a partagé quelques semaines avant de mourir.
" Une fois sortie des camps, je ne pouvais plus accepter de recevoir de leçons. Je crois avoir été une femme libre. Plus libre, en tout cas, que beaucoup d'autres. J'ai eu la chance de faire de bonnes rencontres au bon moment. J'ai été très aimée et cela m'a rendue meilleure. Il m'a fallu beaucoup d'années pour revenir à la vie. J'ai fait un énorme travail sur moi pour être différente, pour être plus consciente, plus authentique. "
Quelques semaines avant de mourir, Marceline Loridan-Ivens, déportée à Auschwitz-Birkenau à quinze ans dans le même convoi que Simone Veil, s'est confiée à David Teboul et Isabelle Wekstein-Steg. Ceci est son dernier récit. -
Désigner les vainqueurs et les vaincus d'une guerre moderne n'est pas si aisé qu'il y paraît. En effet, sur quels éléments repose la notion même de victoire ? L'occupation du territoire ennemi ? L'asservissement d'une population ? A partir de quand doit-on parler de défaite ? Au moment de la cessation des combats ? Le jour de la signature du traité de paix ?
S'il est aujourd'hui communément admis que la Grande Guerre s'est soldée par une victoire des forces de l'Entente sur l'Allemagne, la situation semble en réalité bien plus complexe : dès la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, des voix parmi les Alliés expriment le regret que la guerre n'ait pas été portée sur le territoire allemand. Pire, le traité de Versailles est vite considéré par Foch comme « une trêve de 20 ans » et Clemenceau est affublé du sobriquet de « perd la victoire ». Finalement, depuis 1918, des arguments sont avancés, d'un côté comme de l'autre, pour présenter la Première Guerre mondiale comme une victoire allemande.
À travers la date symbolique du 11 novembre, cet ouvrage propose une relecture de la « der des der » et, surtout, une formidable enquête politique, économique et sociale sur sa postérité. Du 11 novembre 1919 après la signature du traité de Versailles, au 11 novembre 2018 qui commémore les cent ans du conflit mondial, en passant notamment par le 11 novembre 1938 au lendemain de la nuit de Cristal, Jean-Michel Steg nous montre que, en définitive, c'est bien l'ensemble des belligérants européens qui a perdu la Première Guerre mondiale.
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Le 6 juin 1918 a vu tomber plus de soldats américains sur le sol français que le célèbre débarquement de 1944. Qui le sait ? Un historien de la guerre peut tout étudier : la stratégie, les armes, la médecine militaire et même les vêtements, mais c'est bien la capacité à tuer autrui qui reste centrale. En creusant la question des pics de mortalité durant le premier conflit mondial, Jean-Michel Steg envisage la guerre au moment d'un paroxysme : celui où les jeunes appelés et volontaires tombent sous les balles et les baïonnettes ennemies.
Après un premier opus consacré aux morts français (22 août 1914) et anglais (1er juillet 1916), il clôt sa trilogie par le jour le plus meurtrier de la " Der des Ders " pour les Marines américains, dans un petit bois de l'Aisne. Pourquoi un gouvernement neutre en 1914, poussé par une population largement pacifiste, finit-il par s'engager aux côtés des Alliés en 1917 ? Le bilan des pertes américaines peut sembler faible par rapport aux morts français et britanniques, mais il ne l'est pas, rapporté aux effectifs réellement engagés et au nombre de jours de combats.
Avec La Fayette, nous voici !, récit vivant d'un épisode funèbre, Jean-Michel Steg nous fait partager l'engagement intense des Américains dans la Grande Guerre.
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Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France ; 22 août 1914
Jean-michel Steg
- Fayard
- 9 Octobre 2013
- 9782213677804
27 000 Français sont tués le 22 août 1914, le jour le plus sanglant de l'histoire de France. C'est quatre fois plus qu'à Waterloo, autant que durant les huit années de la guerre d'Algérie. Avant même la bataille de la Marne, Verdun ou le Chemin des Dames. Où donc ces hommes ont-ils disparu ? Dans quelles circonstances ? Un nombre de tués en une seule journée, sans précédent dans l'histoire de France et sans exemple depuis, ne peut être une simple bizarrerie statistique. C'est l'ambition de ce travail d'apporter quelques explications. Ce cataclysme meurtrier au tout début du conflit traduit-il les conséquences de choix individuels et collectifs, tactiques, stratégiques ou organisationnels erronés, ou tout simplement malheureux ? Comment les militaires en viendront-ils à accepter que, face à la létalité du feu au XXe siècle, le soldat ne peut plus mener la guerre dressé sur le champ de bataille, comme il le faisait depuis l'Antiquité, mais doit désormais combattre enterré et dissimulé ? Pour le savoir, il faut suivre Jean-Michel Steg dans les Ardennes belges le matin 22 août 1914.
Étudiant à l'EHESS, Jean-Michel Steg travaille depuis trente-cinq ans dans le monde de la finance.
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Les urgences cardiovasculaires
Steg Philippe Gabrie
- Lavoisier Medecine Sciences
- 1 Novembre 1998
- 9782257150738
Tout ce qu'un praticien doit savoir pour faire face à ces urgences. Un ouvrage didactique avec de nombreux tableaux et arbres de décision. Traite des techniques de réanimation et d'urgence, des stratégies diagnostiques, de l'insuffisance cardiaque, des urgences coronaires, des troubles du rythme, des urgences valvulaires, vasculaires et hypertensives, des péricardites.
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L'auteur se concentre sur le 1er juillet 1916, paroxysme de la mortalité (20 000 soldats britanniques meurent sur un front de 20 km en une journée), pour expliquer d'abord comment on cherche de part et d'autre à « mieux tuer », ensuite ce que cela dit sur l'évolution de la guerre en général et enfin de ce que signifie pour les Anglais d'aller se faire tuer sur un sol étranger.
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Toute l'"africanité" du blues transparaît à travers John Lee Hooker : son visage pur et racé, sa présence forte, sa musique primitive, obsédante, puissamment rythmée, son jeu de guitare saturé, répétitif et envoûtant, sa voix grave et son chant profond. Toute l'histoire du peuple afro-américain est contenue dans sa musique : des moanings et chants de l'esclavage au rock dur des années 80 en passant par les blues du Sud profond et la musique lourde et violente des ghettos. Au terme d'une carrière extraordinaire qui l'a vu évoluer dans tous les contextes, il est resté lui-même, pur et singulier, indéracinable et inimitable. John Lee Hooker, The Boogie Man, est l'un des plus grands artistes populaires qu'ait donné au monde l'Amérique noire.