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Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'apprête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland.
Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger...
Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu'il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'un présage funeste... -
Un roman d'énigmes et d'aventure écrit à quatre mains par deux géants de la littérature victorienne : Charles Dickens et Wilkie Collins !
Londres, milieu du XIXe siècle. Devenu patron d'une firme de négoce de vins, l'enfant trouvé Walter Wilding apprend qu'il vit depuis toujours sous l'identité d'un autre. Celle qu'il croyait être sa mère ne l'était pas et il a donc involontairement usurpé l'héritage qui lui a permis sa réussite sociale et économique. Dès lors, son seul but est de retrouver le vrai Walter Wilding. Des beaux quartiers de Londres aux montagnes suisses, s'enchainent énigmes passionnantes, aventures et coups de théâtre dans ce drame en quatre actes, sous la plume de deux géants de la littérature victorienne : Charles Dickens et Wilkie Collins. -
Ami et rival de Dickens, Wilkie Collins inventa avec Pierre de Lune le premier récit policier moderne, et a donné au roman victorien une nouvelle mission : dire et montrer ce qu'il était de bon ton de taire et de cacher. Vices privés, vertus publiques ! Borges, T. S. Eliot, Charles Palliser considèrent ce livre comme l'un des sommets absolus du genre. Il n'est évidemment pas question de résumer ici ce roman gouverné de bout en bout par la peur, oeuvre « hitchcockienne » avant la lettre, qui réussit cet inquiétant tour de force : une fois le livre refermé, chaque lecteur possède, ou croit posséder, sa propre interprétation du mystère. Du très grand art !
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Que faire lorsque l'homme que vous aimez et qui vient de vous épouser se révèle porter un autre nom ? Comment réagir, bien qu'unie pour le meilleur et pour le pire, à la découverte que tout l'accuse du meurtre de sa première épouse ? Si l'amour rend aveugle, il donne également des forces insoupçonnées ! Intimement persuadée de l'inno-cence de son mari, Valeria va remonter l'écheveau d'une histoire bien différente de celle souhaitée par toute la bonne société mortellement sournoise...
Thriller labyrinthique, vibrant portrait d'une héroïne libre et intraitable, Seule contre la loi passe pour le premier roman policier dont le détective est une femme. À la lecture de cet opus, on comprend l'admiration sans bornes qu'Alfred Hitchcock vouait à W. W. Collins, ami et rival de Dickens. -
Aussi dissemblables que possible, deux jeunes gens se retrouvent attirés l'un vers l'autre par une force défiant toute cohérence. Les deux portent le même nom, héritage d'une histoire tragique qui les fera vivre un cauchemar éveillé. L'un, surtout, sait ce que l'autre ignore et l'un des deux, semble-t-il, est de trop sur cette terre...
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Cache-cache annonce déjà le très trouble climat de La Dame en blanc. Collins y distille ses plus délicieux poisons. Fondé, selon la bonne habitude de l'auteur, sur le thème de la révélation d'un secret de famille du genre inavouable, le roman est surtout prétexte à la mise à nu d'un sentiment dérageant : le désir de vengeance, qui ne laisse en repos, comme bien l'on devine, ni les personnages ni les lecteurs. Mystère, ambiguïté, humour : les trois ingrédients du suspense selon Collins sont là !
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« Deux années se sont écoulées depuis que les explorateurs partis d'Angleterre à la recherche d'un passage au nord-ouest ont dit au revoir à leur pays natal et au monde civilisé. L'entreprise a échoué. L'expédition arctique s'est perdue au milieu des glaces des mers polaires. Les excellents navires Wanderer et Sea-Mew, ensevelis dans ces vastes solitudes, ne sillonneront jamais plus les flots. ».
Après un terrible hivernage au milieu de l'océan gelé, un équipage parti en 1845 et mené par Sir John Franklin est décimé par la faim et le froid. Dans cette longue nouvelle, à l'origine une pièce de théâtre écrite avec Charles Dickens, William Wilkie Collins livre le récit de ces gentlemen anglais soumis aux impératifs de la survie et révèle les profondeurs glacées de l'âme humaine. -
Écrit en 1852, Basil est, sous la crinoline des robes victoriennes, le plus sexué des romans de Collins : un jeune homme innocent, introverti et issu de l´aristocratie anglaise s´engage dans un mariage qui ne tarde pas à se révéler le pire des traquenards...
Sans pitié pour son lecteur, Collins ne lui fait guère de cadeau et puise dans ses observations quotidiennes pour raconter cette étonnante histoire.
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En cette nuit du 23 août 1829, le manoir des Treverton sur la côte ouest de la Cornouailles n'est que silence et ténèbres. Mrs Treverton, avant de rendre l'âme dans la solitude, dicte à sa dame de chambre, Sarah Leeson, une mystérieuse confession qu'elle lui fait promettre de ne jamais détruire. Des années plus tard, le manoir est mis en vente. Sarah a disparu et, avec elle, son secret.Mais alors que le fils du nouveau propriétaire s'apprête à épouser Rosamond Treverton, la fille des anciens maîtres du lieu, une étrange domestique fait son apparition. Elle semble tout connaître des mystères de la maison. Le passé, insidieusement, revient hanter l'existence des futurs époux que tout promettait au bonheur...
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Un des chefs-d'oeuvre du premier maître du suspense.
Quand lord Montbarry fait la rencontre de la comtesse Narona, moins angélique qu'elle y paraît, il décide immédiatement de rompre avec celle qu'il se destinait à épouser, Agnes Lockwood. Tous deux, accompagnés par le frère de la comtesse, le baron Rivar, un scientifique excentrique, partent pour Venise et investissent un vieux château laissé à l'abandon.
Quelque temps plus tard, Montbarry meurt dans d'étranges circonstances. La comtesse et son frère reconvertissent alors l'endroit en un somptueux hôtel.
Mais, quand la famille de Montbarry vient à Venise et décide d'y séjourner, tous sont confrontés à d'étranges phénomènes... Peu à peu, rêves bizarres et présences inexpliquées font leur apparition dans l'enceinte de l'ancien château. Jusqu'à ce que la comtesse aperçoive, un jour, la tête du lord flottant dans une chambre secrète...
Dans la lignée d'Ann Radcliffe et d'Edgar Poe, Wilkie Collins tisse, avec ce récit surnaturel, un thriller glaçant et horrifique.
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Ces six nouvelles de jeunesse publiées d'abord dans la revue de son ami et rival Dickens, nous révèlent un Collins au sommet de son talent qui nous transporte de l'Angleterre bourgeoise à l'Italie des bals masqués, en passant par la France de la Terreur. L'auteur a eu la singulière habileté d'insérer ces textes a priori disparates dans une trame parfaitement cohérente. Une jeune femme, Leah, est censée les transcrire quand la nuit tombe, sous la dictée de son mari, un portraitiste que la cécité menace. Son épouse a donc imaginé pour survivre un expédient original : rédiger un best-seller à partir des meilleures histoires racontées au peintre par ses modèles lors des séances de pose.
Et, pour Collins, le succès fut au rendez-vous. Avec un sens inné de l'intrigue, il accumule comme à plaisir dans ces pages complots, meurtres, vengeances et amours contrariées, renouant ainsi avec cette littérature « gothique » échevelée, d'inspiration à la fois populaire et féminine, que la bonne société affectait de mépriser.