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Le succès de Seule contre la loi (révélé aux lecteurs de langue française en 1999 - soit plus d'un siècle après sa parution en anglais) montre clairement qu'il reste encore, parmi les inédits de Wilkie Collins, quelques grands livres à découvrir.
Inventeur du thriller, sans doute - le plus " moderne " des romanciers du siècle passé (selon Borges en tout cas), l'auteur a concentré dans Cache-cache ses plus délicieux poisons. Dédié à Dickens, le rival et l'ami de toujours, le livre inaugure (en 1854) la grande période de création de Collins, et n'est pas loin d'annoncer La Dame en blanc. Fondé - une fois de plus - sur le thème de la révélation d'un secret de famille du genre inavouable, Cache-cache est surtout prétexte à la mise à nu d'un sentiment des plus troubles : le désir de vengeance - qui ne laisse en repos, comme bien l'on devine, ni les personnages ni le lecteur.
Mystère, ambiguïté, humour (noir ou non) : les trois ingrédients du suspense selon Collins sont là - que reprendra plus tard à son compte le " disciple " Alfred Hitchcock.
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Collins aura mis plus de vingt ans avant de ce décider à publier pour la librairie ce court roman où il avait logé la quintessence de son méchant esprit et de sa mauvaise éducation. Rien de moins que l'histoire d'un escroc du genre
sympathique racontée par lui-même. Un peu son Barry Lyndon, si l'on veut mais en beaucoup plus immoral.
Dans sa préface à l'édition de 1879 qu'il avait refusé d'expurger, il annonçait sans illusion : « Les pisse-vinaigre ne seront pas sans me reprocher une gaieté par trop débordante dans certaines parties de ces Confessions imaginaires »
La volée de bois vert par laquelle la critique bien-pensante de l'époque accueillit son livre dut le réjouir plus que le surprendre. L'essentiel pour lui et pour nous qui le lisons aujourd'hui, le coeur transporté d'aise à chaque nouvelle vachardise que distille le texte, l'essentiel n'était-il pas que certaines choses soient dites, écrites, et que la bonne société victorienne en prenne un bon coup pour son grade oe
Mission accomplie, et haut la main. Dans un registre certes différent de celui qu'exploite d'habitude le romancier on tremble, sans doute, mais on rit plus encore. Et si crime il y a bien (Collins, comme Hitchcock, ne serait plus lui-même si ses personnages n'enfreignaient pas la loi à un moment ou à un autre), c'est du côté du criminel que nous sommes forcés cette fois de nous ranger.
Ce qui, l'on s'en doute, n'est pas pour nuire à notre plaisir.
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Publié en 1872, juste après Pierre de lune et le très mal-pensant Mari et Femme, Pauvre Miss Finch, introuvable dans les librairies de langue française depuis un siècle et plus, révèle un Collins en grande forme, tout à la noirceur intime de son projet - mieux " hitchcockien " que jamais.
Lucilla, une jeune fille du meilleur monde. aveugle depuis la petite enfance, est amoureuse d'Oscar. un brave garçon dont la beauté et les vertus se résument pour elle an son d'une voix, et à la ferveur de quelques caresses. Opérée de la cataracte. elle va recouvrer la vue... sans se douter qu'à la faveur d'un complot un autre va prendre la place d'Oscar en se faisant passer pour lui. N'en disons pas plus.
Précisons seulement qu'en retrouvant l'usage de ses beaux yeux la chère enfant va découvrir tout un monde chaudement illuminé, délicieusement coloré, qui pratique à toute heure le faux-semblant, le mensonge, la trahison et ces mille et une formes de tromperie que se réservent l'un à l'autre ces êtres dits normaux qui ont la chance de se pouvoir regarder dans le blanc des yeux...
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Un jeune amoureux se livre au chantage, une malédiction poursuit les membres d'une famille, un imposteur simule l'amour avec art, un mort renaît à la vie, un policier manipulé, deux frères accusés d'un meurtre, un détective malmené par la vérité...
Une étrange tristesse, mêlée au célèbre humour cher à Collins, plane sur ces huit histoires étranges, compromettantes et regrettables qui sont comme autant de condensés des romans qui feront la gloire de l'auteur de La Dame en blanc. Leur ambition n'est pas moindre, ni leur incroyable force de persuasion.
« Collins y est au sommet de son art : une pincée d´horreur et une habileté confondante à camper des personnages si crédibles qu´ils finissent par compromettre le lecteur. » Clara Dupont-Monot, Marianne.
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Un homme de bonne famille se débarasse sans effusion de sang de son épouse devenue encombrante, pour épouser une riche héritière. Une lecture astucieuse de la loi sufit à le rendre libre. Mais les femmes, même réduites au pire, possèdent des réserves insoupçonnées de courage et de clairvoyance.
"Je vous le redis, découvrez Collins, l'ami, l'égal de Dickens". Olivier Barrot
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Un nouveau roman - inédit en français - de Wilkie Collins (1824-1889), l'ami et rival de Dickens : considéré par Borges comme le véritable initiateur de la fiction " moderne " - et comme l'inventeur du thriller...
D'où l'on sort, une fois de plus, sérieusement secoué... et prêt à loger quelques bombes sous les crinolines de la bonne société victorienne. Car Collins décrit ici, à mots à peine couverts, un monde où le sexe est furieusement enfermé, bâillonné,... et ne trouve d'issue que dans la folie ou le crime. A ne pas lire la nuit si l'on veut dormir en paix.
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Sur le front franco-allemand, pendant la guerre de 1870, le hasard réunit deux jeunes anglaises.
Lorsqu'un obus frappe l'une d'entre elles l'autre décide aussitôt d'usurper son identité pour rompre avec un passé infamant et vivre enfin une vie meilleure. au début, tout se passe pour le mieux. mais, très vite, les événements vont prendre un tour inattendu... on peut faire confiance au génial collins (1824-1889), rival et ami de dickens, pour nous concocter une nouvelle fois un suspense diabolique et mettre à vif les nerfs de ses lecteurs.
Ce féministe convaincu nous donne ici un de ses plus beaux portraits de femmes : celui de mercy, pécheresse repentie et amoureuse, confrontée à toutes les bassesses et à toutes les hypocrisies de la bonne société victorienne, mais qui finit néanmoins par accepter les plus durs sacrifices pour faire triompher le bon droit et la vérité. ce roman. jamais encore traduit en france, ravira tous les fans de l'auteur, qui y retrouveront les qualités inimitables de pierre de lune et de la dame en blanc.
Un inédit à déguster d'urgence !
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Quand la nuit tombe fut publié en 1856.
Wilkie Collins réunit les six nouvelles qui composent ce recueil, presque toutes parues dans Household Words, avec l'autorisation de Charles Dickens, leur donnant pour fil conducteur le journal de Leah. Celle-ci est l'épouse de Mr Kirby, un peintre qu'une maladie des yeux oblige à gagner sa vie en écrivant des contes, qu'il dicte à sa femme à la tombée de la nuit...
Vengeances, complots, machinations, amours contrariées, le lecteur retrouve ici tout l'art de la démesure de Wilkie Collins. Mais dans les deux récits les plus longs, La soeur Rose et Le Masque jaune, qui forment les deux tiers de l'ouvrage, il y adjoint l'arrière-plan et les décors propices à ces aventures échevelées : L'Italie et ses bals masqués, La France de la Terreur révolutionnaire...
Deux de ces nouvelles, Une lettre volée et La Dame de Glenwith, ont paru dans Histoires regrettables.